Avant hier, 19 décembre 17h, réunion du comité de campagne de Ségolène Royal au siège du Parti Socialiste. En fait, il s’agit d’une réunion du Bureau National de celui-ci, élargie à deux délégations du MRC et du PRG.
Nicolas Sarkozy hier, dans les Ardennes, s’est efforcé de rattraper Ségolène Royal, en flétrissant l’euro cher, « les dérives financières » et la politique de la Banque Centrale Européenne.
La reconquête par la gauche de l’électorat populaire, voilà l’objectif excellemment fixé par Ségolène Royal samedi. Ségolène Royal est « structurante ». Et les classes populaires ont un intense besoin d’être rassurées et, pour ainsi dire, « fixées ».
Claire Strime évoque hier en commentaire à mon blog une « royalisation » de Jean-Pierre Chevènement plutôt qu’une « Chevènementisation de Ségolène Royal », selon l’expression un brin perfide d’Alain Duhamel. Elle ajoute : « Pour une fois, je vais me référer à Saint Thomas et attendre ce que réservera l’avenir ».
Emmanuel Todd a justement signalé ce matin dans son exposé à la Conférence sur l'emploi et les revenus l’énorme tabou qui pèse sur la question du libre-échange.
Cher Jean-Michel Aphatie, vous devriez moins prêter l’oreille à des dirigeants socialistes courageusement anonymes qui ne veulent certainement pas que du bien à Ségolène Royal...
Dans la grave crise que traverse notre pays et face au danger de régression que représenterait, au plan intérieur et au plan extérieur, l’élection de Nicolas Sarkozy, j’ai considéré qu’il était de mon devoir d’aider Ségolène Royal et d’anticiper sur le soutien que je lui aurais, de toute façon, apporté au deuxième tour. J’entends les objections de ceux qui auraient voulu que nous nous battions jusqu’au dernier sang, le mien bien évidemment, pour faire entendre une voix originale.
L’establishment conservateur américain dispose d’esprits déliés. Monsieur James Baker en rendant public le rapport du « groupe d’études sur l’Irak » illustre fort bien cette capacité à se projeter dans l’avenir en oubliant le passé.
Le constat est accablant : avec sa politique monétaire et budgétaire au service de la rente financière, l’Union européenne a organisé sa propre stagnation.
Dans un précédent billet, je vous ai demandé de me donner un coup de main pour faire « turbuler » un système médiatique qui enferme la campagne présidentielle dans un moderne Roncevaux.
Est-il possible d’être candidat à l’élection présidentielle en France en s’attirant d’emblée une condamnation du CRIF ? C’est ce qui est arrivé à Ségolène Royal après son audition par une commission du Parlement libanais, où un député du Hezbollah a - semble-t-il - tenu des propos inacceptables.
Hier, 29 novembre, visite de terrain aux Ulis, dont le maire Paul Loridant m’a fait visiter ses réalisations en matière de politique de la ville et rencontrer, dans sa mairie, les syndicats de police, particulièrement une délégation de l’UNSA, conduite par l’un de ses secrétaires nationaux, M. Willem.
Je m’étouffe de rire en découvrant le compte rendu dans Le Monde daté du 30 novembre de mon meeting de lancement de campagne à Japy mardi 28 : trois lignes pour un discours d’une heure et demie ! Si encore il n’y avait pas eu de substance !
J’avais pointé dès 1998 l’inadaptation de l’ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs. En vain. Mais bien évidemment il ne suffit pas de marquer les limites.
« Le système » voilà l’ennemi ! » Ainsi s’exprimait jadis le Général de Gaulle. Mais qu’est-ce donc que « le système » ? Le « régime des partis » répondait-il.
Lionel Jospin avait inventé la candidature à l’élection présidentielle par fax. Il vient d’innover avec le soutien par blog à Ségolène Royal. Le minimalisme triomphe dans la politique comme dans l’art.