Hier, 29 novembre, visite de terrain aux Ulis, dont le maire Paul Loridant m’a fait visiter ses réalisations en matière de politique de la ville et rencontrer, dans sa mairie, les syndicats de police, particulièrement une délégation de l’UNSA, conduite par l’un de ses secrétaires nationaux, M. Willem.
Très intéressante conversation sur ce que Nicolas Sarkozy appelle la « sédentarisation » dans les cités des compagnies de CRS et des escadrons de gendarmerie mobile : en fait, ces forces de l’ordre ne pénètrent pas dans les quartiers et se bornent à faire, en périphérie, des contrôles d’identité à l’aveuglette. On imagine sans peine le résultat.
Très intéressante conversation sur ce que Nicolas Sarkozy appelle la « sédentarisation » dans les cités des compagnies de CRS et des escadrons de gendarmerie mobile : en fait, ces forces de l’ordre ne pénètrent pas dans les quartiers et se bornent à faire, en périphérie, des contrôles d’identité à l’aveuglette. On imagine sans peine le résultat.
L’UNSA, qui vient de gagner très largement les élections professionnelles dans la police nationale (tous corps confondus), ce qui est une belle claque pour le ministre, souhaite un retour à la police de proximité notamment le soir, la nuit et les week-ends, avec évidemment les effectifs que cela suppose. Mais où sont donc passés ceux dont M. Sarkozy se flattait d’avoir obtenu la création ?
Toute cette affaire est à reprendre, sur des bases sérieuses, sans gesticulation inutile, avec une priorité pour les grandes circonscriptions de police où sont les quartiers dits « sensibles ».
Selon ces policiers, le nombre des jeunes « déscolarisés » atteindrait 30 000 en Seine-Saint-Denis, soit, selon mes calculs, près de 10 % de l’effectif scolarisable. Il y a sûrement quelque chose à faire du côté de l’Education Nationale !
De ces échanges fort instructifs avec les policiers autour d’une table et dans la rue, pas un mot le lendemain dans la presse nationale, sauf dans l’édition du Parisien de l’Essonne. De même qu’il y a au Conseil de Sécurité une justice internationale à deux vitesses, il y a en France, dans notre « système », une campagne présidentielle à deux vitesses...
Toute cette affaire est à reprendre, sur des bases sérieuses, sans gesticulation inutile, avec une priorité pour les grandes circonscriptions de police où sont les quartiers dits « sensibles ».
Selon ces policiers, le nombre des jeunes « déscolarisés » atteindrait 30 000 en Seine-Saint-Denis, soit, selon mes calculs, près de 10 % de l’effectif scolarisable. Il y a sûrement quelque chose à faire du côté de l’Education Nationale !
De ces échanges fort instructifs avec les policiers autour d’une table et dans la rue, pas un mot le lendemain dans la presse nationale, sauf dans l’édition du Parisien de l’Essonne. De même qu’il y a au Conseil de Sécurité une justice internationale à deux vitesses, il y a en France, dans notre « système », une campagne présidentielle à deux vitesses...