L’OCDE sonne l’alarme. L’Europe décroche dans sa politique de recherche. Mais, hors d’Europe, les dépenses augmentent. Les Etats-Unis distancent depuis longtemps l’Europe. La Chine s’est donnée les moyens de doubler le Japon et d’être demain une grande puissance scientifique.
Le constat est accablant : avec sa politique monétaire et budgétaire au service de la rente financière, l’Union européenne a organisé sa propre stagnation. Le sommet de Lisbonne (2000) ne s’est donné aucun dispositif de moyens cohérent avec l’objectif d’une dépense de recherche égale à 3 % du PIB. Triomphe du bla-bla européiste.
Comme je le propose depuis longtemps (au moins 2002), il y a pourtant un moyen simple de sortir de l’impuissance : exclure les crédits pour la recherche et le développement du plafond de dépenses publiques prévu par le traité de Maastricht. Cette proposition simple suscitera l’ire des financiers qui s’apprêtent à nouveau à resserrer le crédit : il est beau le traité de Maastricht …
Le constat est accablant : avec sa politique monétaire et budgétaire au service de la rente financière, l’Union européenne a organisé sa propre stagnation. Le sommet de Lisbonne (2000) ne s’est donné aucun dispositif de moyens cohérent avec l’objectif d’une dépense de recherche égale à 3 % du PIB. Triomphe du bla-bla européiste.
Comme je le propose depuis longtemps (au moins 2002), il y a pourtant un moyen simple de sortir de l’impuissance : exclure les crédits pour la recherche et le développement du plafond de dépenses publiques prévu par le traité de Maastricht. Cette proposition simple suscitera l’ire des financiers qui s’apprêtent à nouveau à resserrer le crédit : il est beau le traité de Maastricht …