Cher Jean-Michel Aphatie, vous devriez moins prêter l’oreille à des dirigeants socialistes courageusement anonymes qui ne veulent certainement pas que du bien à Ségolène Royal : pouvez-vous franchement imaginer une seconde la scène où je demanderais à la candidate socialiste de mettre en cause M. Trichet devant les socialistes européens rassemblés à Porto, la veille d’un accord entre le PS et le MRC ? Ce serait surréaliste ! Cherchez la vérité : Ségolène Royal est libre. C’est ce qui fait sa force. Elle mène sa campagne comme elle l’entend. Et moi aussi je suis un homme libre. C’est peut-être cela qui crée des affinités …
Dans votre précédent blog, vous me voyiez tout entier dans la « tactique ». Et pourtant je vous ai dit en clair : « Je suis candidat pour faire avancer nos idées et pour peser ». Qu’ai-je fait d’autre ? Lisez le texte de l’accord MRC-PS : il prend pleinement en compte la nécessité de réorienter la construction européenne au service de l’emploi et du progrès social exprimée par le peuple français le 29 mai 2005. Comme je vous le disais dans mon blog du 15 novembre : « Je suis un pragmatique au service d’une vision de longue durée ». Pourquoi faudrait-il toujours sous-estimer les hommes et les femmes politiques ? Evidemment nous sommes dans l’action, mais il arrive qu’il y ait un rapport entre les moyens et les fins. En arrêtant le film au 10 décembre 2006, vous croyez pouvoir vous gausser.
Mais l’Histoire ne s’arrête pas le 10 décembre 2006. Vous savez bien que je ferai tout, avec mes amis, pour créer une dynamique de rassemblement autour de Ségolène Royal dès le premier tour pour assurer la victoire au second. C’est à partir de cet élan que nous pourrons ensemble créer une République moderne qui permettra à la France de rebondir et d’ouvrir en Europe une perspective nouvelle. Le rassemblement de la gauche n’est pas une « vieille ficelle ». C’est un moteur extrêmement puissant pour qui sait le mettre en marche. Je parle d’expérience… Et c’est là, je le crois, l’intérêt profond du pays… Il faudra le faire comprendre à tous les républicains sincères qui ne veulent pas de M. Sarkozy.
Cher Jean-Michel Aphatie, je ne me déroberai pas à votre question. Vous êtes un homme trop avisé pour ne pas comprendre ce que Ségolène Royal a voulu dire sur le nucléaire iranien : compte tenu de la faible étanchéité entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, l’Iran, qui a signé le traité de non-prolifération nucléaire, doit accepter tous les contrôles de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) de Vienne dans le cadre des résolutions votées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. C’est une position de négociation assez forte me semble-t-il. Ségolène Royal a également déclaré qu’elle entendait parler avec tout le monde. C’est la définition même de la diplomatie : si on ne parle pas avec ses adversaires à qui parlera-t-on ? et pour dire quoi ? Bien sûr l’objectif est qu’un jour l’Iran puisse se compter comme un membre responsable de la communauté internationale…
Mais l’Histoire ne s’arrête pas le 10 décembre 2006. Vous savez bien que je ferai tout, avec mes amis, pour créer une dynamique de rassemblement autour de Ségolène Royal dès le premier tour pour assurer la victoire au second. C’est à partir de cet élan que nous pourrons ensemble créer une République moderne qui permettra à la France de rebondir et d’ouvrir en Europe une perspective nouvelle. Le rassemblement de la gauche n’est pas une « vieille ficelle ». C’est un moteur extrêmement puissant pour qui sait le mettre en marche. Je parle d’expérience… Et c’est là, je le crois, l’intérêt profond du pays… Il faudra le faire comprendre à tous les républicains sincères qui ne veulent pas de M. Sarkozy.
Cher Jean-Michel Aphatie, je ne me déroberai pas à votre question. Vous êtes un homme trop avisé pour ne pas comprendre ce que Ségolène Royal a voulu dire sur le nucléaire iranien : compte tenu de la faible étanchéité entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, l’Iran, qui a signé le traité de non-prolifération nucléaire, doit accepter tous les contrôles de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) de Vienne dans le cadre des résolutions votées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies. C’est une position de négociation assez forte me semble-t-il. Ségolène Royal a également déclaré qu’elle entendait parler avec tout le monde. C’est la définition même de la diplomatie : si on ne parle pas avec ses adversaires à qui parlera-t-on ? et pour dire quoi ? Bien sûr l’objectif est qu’un jour l’Iran puisse se compter comme un membre responsable de la communauté internationale…