Dans Le Parisien de ce jour, 27 novembre : Saïd, 12 ans (le prénom a été modifié), comparait pour 55 délits, devant le tribunal des enfants. Saïd vole des bicyclettes et surtout des portables pour se faire de l’argent de poche. Le cas est malheureusement assez banal. Sa maman qui a quatre enfants ne peut en faire façon. Elle a été elle-même condamnée pour manquement aux obligations de surveillance et d’éducation. Saïd ne va plus à l’école depuis longtemps. Aux magistrats, il déclare : « je n’ai pas treize ans ; on ne peut rien me faire ». Son avocat indique qu’au 25 décembre prochain, date de l’anniversaire de Saïd, les conséquences seront différentes. Mais chacun sait que la prison –qui n’est d’ailleurs pas une solution- n’est possible que pour les crimes. Elle ne l’est pas pour les délits. Jusqu’à seize ans, Saïd pourra donc continuer comme par devant.
J’avais pointé dès 1998 l’inadaptation de l’ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs. En vain. Mais bien évidemment, il ne suffit pas de marquer les limites.
Pour remettre ces « sauvageons » (étymologiquement : arbres non greffés) dans le droit chemin, il faut une éducation voire une rééducation sévère, dans l’intérêt même de l’enfant, qui en l’occurrence doit être soustrait à sa famille puisqu’elle n’exerce plus son rôle. D’où l’intérêt pour les autres de l’Institut de la parentalité dont je propose la création, en vue de fournir aux parents, par le biais des innombrables institutions qui touchent à l’enfance, les repères dont ils ont besoin. C’est aussi cela la République : remettre Saïd dans le circuit. Je l’expliquerai demain soir à Paris (XIème), au gymnase Japy où se tiendra le meeting de lancement de ma campagne.
Pour remettre ces « sauvageons » (étymologiquement : arbres non greffés) dans le droit chemin, il faut une éducation voire une rééducation sévère, dans l’intérêt même de l’enfant, qui en l’occurrence doit être soustrait à sa famille puisqu’elle n’exerce plus son rôle. D’où l’intérêt pour les autres de l’Institut de la parentalité dont je propose la création, en vue de fournir aux parents, par le biais des innombrables institutions qui touchent à l’enfance, les repères dont ils ont besoin. C’est aussi cela la République : remettre Saïd dans le circuit. Je l’expliquerai demain soir à Paris (XIème), au gymnase Japy où se tiendra le meeting de lancement de ma campagne.