Lionel Jospin avait inventé la candidature à l’élection présidentielle par fax. Il vient d’innover avec le soutien par blog à Ségolène Royal. Le minimalisme triomphe dans la politique comme dans l’art.
L’assassinat de Pierre Gemayel fait craindre un nouvel embrasement au Liban. J’avais été le seul au mois de juillet à mettre en garde contre l’envoi de casques bleus français dans ce chaudron de violences où nous ne contrôlons rien du tout. Nous sommes à la merci des affrontements intercommunautaires plus ou moins télécommandés, des décisions du Hezbollah, du Hamas, de Téhéran et de Jérusalem. Otages d’un conflit dont nous ne maîtrisons aucun des paramètres, à la merci des mouvements contradictoires de l’opinion publique en France et des arrière-pensées américaines. « Gouverner c’est prévoir » disait Pierre Mendès-France. Aujourd’hui, c’est suivre le mouvement. Plus que jamais s’impose la nécessité de prendre du recul pour refonder une politique française au Moyen-Orient digne de ce nom.
Lundi soir, Sami Naïr, ancien député européen, et moi-même avons organisé un colloque sur cet Orient compliqué, matrice de toutes les crises à venir, avec les Ambassadeurs François Nicoullaud et Alain Dejammet, M. Nassif Hitti, Ambassadeur de la Ligue Arabe et, en conclusion, Hubert Védrine dont l’exposé, tendu vers l’avenir, a percé l’obscurité d’un rayon de lumière.
L’assassinat de Pierre Gemayel fait craindre un nouvel embrasement au Liban. J’avais été le seul au mois de juillet à mettre en garde contre l’envoi de casques bleus français dans ce chaudron de violences où nous ne contrôlons rien du tout. Nous sommes à la merci des affrontements intercommunautaires plus ou moins télécommandés, des décisions du Hezbollah, du Hamas, de Téhéran et de Jérusalem. Otages d’un conflit dont nous ne maîtrisons aucun des paramètres, à la merci des mouvements contradictoires de l’opinion publique en France et des arrière-pensées américaines. « Gouverner c’est prévoir » disait Pierre Mendès-France. Aujourd’hui, c’est suivre le mouvement. Plus que jamais s’impose la nécessité de prendre du recul pour refonder une politique française au Moyen-Orient digne de ce nom.
Lundi soir, Sami Naïr, ancien député européen, et moi-même avons organisé un colloque sur cet Orient compliqué, matrice de toutes les crises à venir, avec les Ambassadeurs François Nicoullaud et Alain Dejammet, M. Nassif Hitti, Ambassadeur de la Ligue Arabe et, en conclusion, Hubert Védrine dont l’exposé, tendu vers l’avenir, a percé l’obscurité d’un rayon de lumière.