Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.

Une bonne nouvelle : Gluglu colle à Nicolas

Encore une bonne nouvelle : après Bernard Tapie, l’an dernier, voici qu’André Glucksman en cette fin janvier déclare « choisir Nicolas Sarkozy ».

Comique !

M. Steinmeier, dans une interview au Financial Times, déclare : « Ce serait bien que dans les pays où des élections sont prévues, la Constitution européenne ne devienne pas un thème central de discussions au cours desquelles des positions politiques fermes seraient prises ».

Nous n’en sommes plus à l’époque du duc de Brunswick

Aujourd’hui 24 janvier, interview croisé avec Martine Sylvie Goulard, nouvelle Présidente du Mouvement Européen, au siège de L’Expansion. L’entretien sera publié en mars, à l’occasion du cinquantenaire du traité de Rome (1957-2007). Attendons-nous à ce que tonnent à cette occasion les grandes orgues de la bienpensance.

Un as du barreau : derrière la paille des mots, le grain des choses

Que M. Sarkozy soit un talentueux démagogue ne devrait surprendre personne. Il en fait tous les jours la démonstration. Il a prévenu son camp : « je vais m’adresser à l’autre, à l’électorat de gauche. Ne prenez donc pas à la lettre ce que je réserve à ces gogos ».

Lettre à Jean-Marie Colombani

J’ai été très surpris en ouvrant Le Monde daté du 18 janvier de découvrir une « interview » que j’aurais donnée à deux de vos collaborateurs. Celle-ci ne correspond pas au texte que je leur ai transmis, mais à la version initiale qu’ils ont tirée de l’entretien oral que je leur ai accordé le lundi 15 janvier.

Cela va sans dire, mais cela va même mieux en le disant

Madame Merkel, dans une interview au Monde des 14 et 15 janvier, demande qu’« on tienne l’euro en dehors du débat politique ».

Refuser « la loi du mensonge triomphant »

La vraie campagne a commencé hier 14 janvier : un indice sûr : M. Sarkozy a commencé à dire tout le contraire de ce qu’il déclarait précédemment.

Le ventre et l’esprit

Je me souviens d’une période où Léon Blum, revenu de déportation, disait que le socialisme, c’est-à-dire l’éradication des inégalités sociales, pouvait se réaliser pour l’essentiel par deux voies : l’Ecole et la réforme de l’héritage.

Tous mes voeux, M. Sarkozy

«Je suis convaincu, a déclaré M. Sarkozy, que je dois rassembler et apaiser ». Faut-il voir dans cette déclaration un début d’autocritique ? Car M. Sarkozy ne rassemble pas ; il divise. Il n’apaise pas. Il suscite les conflits.

L’Allemagne et le monde

Les économistes « institutionnels » pleurent tous les jours dans les gazettes sur la BCE transformée, selon eux, en bouc émissaire de la croissance faible qui caractérise la zone euro : « Voyez l’Allemagne, premier exportateur mondial, nous disent-ils, avec ses 160 milliards d’euros d’excédent commercial ! Epargnez M. Trichet, et songez plutôt à flexibiliser le marché du travail ! »

Des intérêts qui ne sont pas les nôtres

Qui a intérêt à faire monter la tension entre l’Europe et la Russie ? Poser la question, c’est y répondre : les relais de l’Hyperpuissance font tout pour empêcher que se noue un partenariat économique et politique solide entre les deux parties de notre continent.

Le partenariat franco-chinois et les droits humains et sociaux

Ségolène Royal en Chine a mis le doigt sur ce qui conditionne le développement de notre partenariat stratégique avec ce grand pays : la promotion des droits humains et particulièrement sociaux parallèlement au développement économique.

Vive l’Europe !

Il m’arrive d’être d’accord avec la Commission européenne, ainsi quand M. Piebalgs, commissaire européen à l’énergie, s’affranchissant du « politiquement correct » - cela arrive – plaide dans un rapport qui devrait être discuté le 10 janvier pour le développement de l’électronucléaire.

Jacques Chirac et l’enseignement supérieur

Le Président est le plus implacable procureur de son propre bilan en matière d’enseignement supérieur quand il propose, dans ses « vœux aux forces vives », le 4 janvier dernier, « de consacrer à nos étudiants autant que le font les autres grandes nations, soit 30 % de plus qu’actuellement ».

L’Europe, le boeuf et la grenouille

Qui ne comprend que dans le rejet de la Constitution européenne par les peuples français et néerlandais il entre, pour une part non négligeable, le refus de voir le processus de décision européenne s’éloigner de plus en plus et tenir de moins en moins compte des intérêts des peuples qui ont formé le « noyau initial » (France – Allemagne – Italie – Benelux) ?

Tartufferie

Nicolas Sarkozy, dans Le Monde du 3 janvier développe l’idée que « l’exécution de Saddam Hussein est une faute ». Intéressant !

Déplacé, voire choquant

Si la création d’un deuxième énergéticien français est souhaitable, il convient que la majorité du capital en soit publique, comme cela est d’ailleurs prévu dans l’accord MRC-PS.

Mes voeux de bonne année pour 2007 : « Que les difficultés commencent ! »

Pour faire évoluer l’équation de la politique économique et celle de la politique européenne qui sont, à tant d’égards, une seule et même chose, il faudra –chacun le ressent- à la fois une dynamique et un pays rassemblé derrière une équipe soudée. C’est l’enjeu des échéances de 2007.

Le sommeil de la raison engendre des monstres

« Plus qu'un crime, c'est une faute ». Ce commentaire de Talleyrand après l'exécution du duc d'Enghien s'applique parfaitement à celle de Saddam Hussein.

Bonne fête, Bernard !

J’apprends que Bernard Tapie, se disant effrayé par mon soutien à Ségolène Royal, se jetterait dans les bras de Nicolas Sarkozy.
C’est la meilleure nouvelle pour la gauche et la République en ces fêtes de fin d’année !
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