Le Président est le plus implacable procureur de son propre bilan en matière d’enseignement supérieur quand il propose, dans ses « vœux aux forces vives », le 4 janvier dernier, « de consacrer à nos étudiants autant que le font les autres grandes nations, soit 30 % de plus qu’actuellement ».
Cette priorité tardive est quand même une bonne idée que la gauche peut reprendre à son compte à condition de l’assortir de réformes profondes : rapprochement d’universités pour leur donner la taille critique, réforme de la loi de janvier 1984 sur l’enseignement supérieur en vue de renforcer la capacité d’action à long terme des Présidents d’Université, mobilité accrue entre grands organismes de recherche et établissements d’enseignement supérieur, toutes choses qui ne pourront être menées à bien sans une intense concertation, sur le modèle du grand colloque national que j’avais organisé en 1981-1982 sur la recherche et la technologie. Il y a du pain sur la planche !
Cette priorité tardive est quand même une bonne idée que la gauche peut reprendre à son compte à condition de l’assortir de réformes profondes : rapprochement d’universités pour leur donner la taille critique, réforme de la loi de janvier 1984 sur l’enseignement supérieur en vue de renforcer la capacité d’action à long terme des Présidents d’Université, mobilité accrue entre grands organismes de recherche et établissements d’enseignement supérieur, toutes choses qui ne pourront être menées à bien sans une intense concertation, sur le modèle du grand colloque national que j’avais organisé en 1981-1982 sur la recherche et la technologie. Il y a du pain sur la planche !