« Cette énergie, écrit-il, est moins vulnérable aux fluctuations du prix que le charbon ou le gaz. Surtout, elle est, de toutes les énergies qui rejettent peu de carbone, la plus développée dans l’Union européenne. Enfin, contrairement aux hydrocarbures, l’uranium est disponible en quantité suffisante pour plusieurs décennies et réparti dans plusieurs régions du monde ».
M. Denis Mac Shane, ancien ministre des Affaires européennes de Tony Blair, écrit lui aussi à juste titre : « L’énergie nucléaire est aujourd’hui la seule à pouvoir garantir un approvisionnement énergétique de masse qui évite l’augmentation des émissions de CO2 et la dépendance vis-à-vis des exportateurs d’hydrocarbures ».
M. Denis Mac Shane, ancien ministre des Affaires européennes de Tony Blair, écrit lui aussi à juste titre : « L’énergie nucléaire est aujourd’hui la seule à pouvoir garantir un approvisionnement énergétique de masse qui évite l’augmentation des émissions de CO2 et la dépendance vis-à-vis des exportateurs d’hydrocarbures ».
Si j’ajoute que les récentes pannes d’électricité illustrent l’insuffisance des capacités de production en Europe et que l’électricité d’origine nucléaire est la moins chère de toutes, il me semble que la définition d’une politique européenne en matière d’approvisionnement énergétique doit comporter la relance de l’énergie nucléaire avec des réacteurs encore plus sûrs et plus performants du type EPR. Le mérite du rapport de M. Piebalgs est de faire avancer cette prise de conscience, qui va bien sûr à l’encontre de modes et de tabous dont la prégnance en Europe n’est qu’un symptôme de son déclin. Celui-ci n’a rien d’irréversible. Nos vieux pays doivent surmonter l’idéologie de la peur précautionneuse et renouer avec l’amour de la connaissance et des sciences qui a fait jadis leur puissance et leur rayonnement. Là et nulle part ailleurs est l’avenir de l’Europe.