Ce qu’ils oublient :
1) L’Allemagne dispose encore de positions encore monopolistiques dans les biens d’équipement et la chimie fine. Ses exportations sont tirées par la flambée de l’investissement et de la croissance dans les pays émergents. Cela ne durera pas. La Chine crée sa propre industrie des biens d’équipement. Celle-ci sera demain plus compétitive que l’industrie allemande pour les raisons que nous savons : la Chine a toutes les capacités nécessaires et le niveau des salaires y sera durablement de un à dix fois inférieur à celui de l’industrie allemande.
2) Depuis cinq ans, l’Allemagne a assis ses efforts de compétitivité sur une forte compression de la demande intérieure : augmentation de trois heures de la durée réelle du travail mais stagnation des salaires. Les plans dits « Agenda 21 » et « Harz IV » ont coûté cher au Chancelier Schröder. Ils bénéficient aujourd’hui à Madame Merkel, mais au prix d’un chômage qui touche 4 millions de personnes en Allemagne.
3) Enfin, après la phase des délocalisations à l’Est, il faudrait prêter attention aux stratégies de relocalisation des productions à plus forte valeur ajoutée sur « le site de production Allemagne ».
Les grands groupes industriels allemands savent depuis longtemps organiser une gestion très politique de leur développement. Ils jouent aujourd’hui l’Allemagne et le monde. Ils oublient aisément « l’Allemagne européenne » dont nous parlait encore le Chancelier Kohl au début des années 90.
1) L’Allemagne dispose encore de positions encore monopolistiques dans les biens d’équipement et la chimie fine. Ses exportations sont tirées par la flambée de l’investissement et de la croissance dans les pays émergents. Cela ne durera pas. La Chine crée sa propre industrie des biens d’équipement. Celle-ci sera demain plus compétitive que l’industrie allemande pour les raisons que nous savons : la Chine a toutes les capacités nécessaires et le niveau des salaires y sera durablement de un à dix fois inférieur à celui de l’industrie allemande.
2) Depuis cinq ans, l’Allemagne a assis ses efforts de compétitivité sur une forte compression de la demande intérieure : augmentation de trois heures de la durée réelle du travail mais stagnation des salaires. Les plans dits « Agenda 21 » et « Harz IV » ont coûté cher au Chancelier Schröder. Ils bénéficient aujourd’hui à Madame Merkel, mais au prix d’un chômage qui touche 4 millions de personnes en Allemagne.
3) Enfin, après la phase des délocalisations à l’Est, il faudrait prêter attention aux stratégies de relocalisation des productions à plus forte valeur ajoutée sur « le site de production Allemagne ».
Les grands groupes industriels allemands savent depuis longtemps organiser une gestion très politique de leur développement. Ils jouent aujourd’hui l’Allemagne et le monde. Ils oublient aisément « l’Allemagne européenne » dont nous parlait encore le Chancelier Kohl au début des années 90.