Dépêche AFP, 21 mars 2012, 18h23.


Tueries Toulouse et Montauban: "avertissement" pour la lutte antiterroriste (Chevènement)
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a estimé mercredi que les tueries de Toulouse et de Montauban représentaient "un avertissement pour tous les services en charge de la lutte antiterroriste".

"Ce crime constitue un avertissement pour tous les services en charge de la lutte antiterroriste. La France, jusqu'à présent relativement épargnée par ces actes innommables, ne doit jamais baisser la garde", a-t-il jugé.

"Tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour démanteler les filières jihadistes et les camps d'entraînement à la frontière pakistano-afghane, mais il importe de ne pas céder aux amalgames et d'éviter toute stigmatisation de nos concitoyens de confession musulmane qui pratiquent un islam tranquille attaché aux valeurs de tolérance et de bienfaisance", a encore prévenu cet ancien ministre de l'Intérieur.
Mots-clés : sécurité terrorisme

Rédigé par Chevenement.fr le 21 Mars 2012 à 18:44 | Permalien | Commentaires (0)

Voici la vidéo de la conférence de presse tenue par Jean-Pierre Chevènement et François Hollande au siège de campagne du candidat socialiste, mercredi 14 mars 2012.


Voir la dépêche AFP liée.

Rédigé par Chevenement.fr le 14 Mars 2012 à 14:46 | Permalien | Commentaires (1)

Dépêche AFP, mercredi 14 mars 2012, 13h30.


Chevènement pointe le "risque de déclassement de la France"
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), au côté de François Hollande, a pointé mercredi le risque de "déclassement définitif de la France" avec le pacte européen signé début mars, qui renforce la discipline budgétaire.

"Ce plan d'austérité sera un plan perpétuel, mis en oeuvre simultanément dans tous les pays, un plan de restriction, un plan de constriction, de mortification", a affirmé l'ancien ministre lors d'un point presse qui a suivi son ralliement au candidat socialiste.

"J'ai évoqué les pénitents de l'ancien temps qui se promenaient avec un cilice sur la poitrine. Voilà le destin auquel Nicolas Sarkozy vouerait notre pays!", a-t-il affirmé.

"Ce serait le déclassement définitif de la France", a lancé M. Chevènement.

"Je sais que François Hollande est un patriote. Il veut qu'à travers l'Europe, une Europe redressée, la France continue".

Rédigé par Chevenement.fr le 14 Mars 2012 à 13:53 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de 20h de TF1 pour annoncer son soutien à François Hollande, mardi 13 mars 2012. Il répondait aux questions de Laurence Ferrari.


  • Je me suis décidé en fonction des intérêts de la France. Je crois que dans la grave crise qui se présente, et qui n'est pas derrière nous, il faut rassembler toutes les forces de la France. Je pense que l'homme qui est le mieux à même de rassembler est François Hollande.
  • Je pense que Jean-Luc Melenchon a un parcours qui est méritoire depuis le traité de Maastricht, qu'il avait approuvé. Depuis, il a évolué dans le bon sens. Il a encore un peu de chemin à faire. Je lui laisse l'avenir mais je pense qu'aujourd'hui, ce qui est important c'est de rassembler dès le premier tour.
  • François Hollande a quand même le mérite de vouloir renégocier le traité européen désastreux qu'a signé Nicolas Sarkozy le 2 mars. Ce traité conjugue des plans d'austérité simultanés dans toute l'Europe qui vont au delà de la réduction des déficits puisque ces plans visent également un désendettement à hauteur de 60% du PIB. Nous sommes aujourd'hui à 90%.
  • François Hollande a pris une décision sage en disant qu'il renégocierait ce traité en lui donnant notamment les moteurs de croissance qui lui manquent.

Entretien de Jean-Pierre Chevènement à l'Est républicain, 14 mars 2012.


Entretien à l'Est républicain: Chevènement soutient Hollande "les yeux ouverts !"
L'Est républicain: Entre François Hollande et Jean-Luc Mélenchon, qu’est-ce qui vous a fait pencher pour le premier ?
Jean-Pierre Chevènement:
Seul François Hollande peut aujourd’hui battre Nicolas Sarkozy et devenir président de la République. En me portant candidat le 5 novembre, j’entendais faire bouger les lignes. Après le discours de Hollande au Bourget et l’énoncé de ses 60 engagements, j’ai constaté des infléchissements positifs : redresser la France et pour cela relancer la production, réorienter la construction européenne en renégociant le désastreux traité signé à Bruxelles par Nicolas Sarkozy, synonyme de régression économique et sociale, rétablir la justice, redonner espoir à la jeunesse, porter haut la voix et les valeurs de la France dans le monde. Comment ne reconnaîtrais-je pas là les orientations que de tout temps j’ai préconisées ?

Et vous ne les retrouviez pas chez Jean-Luc Mélenchon ?
J’ai de l’estime pour le parcours qu’il a effectué depuis le traité de Maastricht, même si je ne partage pas ses positions sur la sortie du nucléaire ou la régularisation de tous les sans-papiers. J’exprime une sensibilité républicaine et je ne cherche pas à être « la gauche de la gauche ». Jean-Luc Mélenchon parle beaucoup de la République, mais je ne suis pas sûr qu’il y mette la même exigence. La souveraineté nationale est à mes yeux un point d’appui essentiel. Aussi bien, tout le monde sait que Mélenchon soutiendra Hollande au second tour. Je préfère donc apporter d’emblée mon soutien à Hollande. C’est un homme chaleureux qui a l’intelligence des hommes et des choses. C’est un homme politique réaliste et talentueux. Jean-Luc Mélenchon n’a pas fini d’évoluer. Il fait, comme Arnaud Montebourg, partie de l’avenir.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Mars 2012 à 21:27 | Permalien | Commentaires (1)

Dépêche AFP, mardi 13 mars 2012, 20h53


Présidentielle: Chevènement officialise son soutien à Hollande (sur TF1)
Jean-Pierre Chevènement, président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), a officiellement annoncé mardi sur TF1 son soutien attendu à François Hollande pour la présidentielle, voyant dans le candidat PS "l'homme le mieux à même de rassembler" face à la crise.

"Je me suis décidé en fonction des intérêts de la France", "dans la grave crise qui se présente et qui n'est pas derrière nous, il faut rassembler toutes les forces de la France et je pense que l'homme le mieux à même de rassembler, c'est François Hollande", a-t-il dit sur le plateau du 20h00.

Les deux hommes doivent d'ailleurs tenir une conférence de presse commune mercredi matin au local de campagne du candidat PS.

M. Hollande "a quand même le mérite de vouloir renégocier le traité européen désastreux" conclu entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui "conjugue des plans d'austérité simultané dans toute l'Europe qui vont au-delà de la réduction des déficits", a ajouté le sénateur de Belfort qui avait été accusé en 2002 d'avoir contribué à évincer Lionel Jospin du 2e tour avec ses 5,3%.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Mars 2012 à 21:13 | Permalien | Commentaires (0)

Un texte de Jean-Pierre Chevènement paru dans la Revue Défense Nationale, mars 2012.


Défendre le continent européen, avec qui, contre qui?
J’observerai d’abord que le continent européen n’a pas d’existence politique propre. Il y a les vingt-sept pays membres de l’Union européenne qui, par le traité de Lisbonne (2008), ont souscrit une obligation de défense mutuelle, mais la politique de défense européenne n’a qu’une existence embryonnaire. Aussi bien, les Etats-Unis n’en veulent pas et la plupart des pays européens non plus, au premier rang desquels la Grande-Bretagne et les pays de l’arc atlantique, mais aussi les pays d’Europe centrale et orientale.

Les Européens sous tutelle militaire?
Depuis 1949 il existe une obligation de défense mutuelle entre les pays de l’Alliance atlantique. Celle-ci s’est dotée à travers une organisation militaire intégrée, l’OTAN, d’un bras armé et d’un Etat-major sous l’autorité d’un général américain. Aux pays de l’Union européenne membres de l’OTAN (22 sur 27), s’ajoutent la Norvège et la Turquie dont le territoire est pour l’essentiel situé en Asie. Les Etats membres de l’Union européenne qui le sont également de l’OTAN se sont engagés par le traité de Lisbonne à faire de cette dernière organisation « l’instance d’élaboration et de mise en œuvre » de leur politique de défense. Ainsi la réponse parait-elle avoir été trouvée : c’est à l’OTAN, c’est-à-dire en dernier ressort aux Etats-Unis, que l’Union européenne a confié sa défense.

Cette réponse est pourtant fragile : d’une part les Etats-Unis se tournent de plus en plus vers le Pacifique et la Chine. L’Asie de l’Est et du Sud et la région du Golfe arabo-persique viennent désormais dans leurs préoccupations stratégiques bien avant l’Europe. Par ailleurs les Etats-Unis sont engagés dans une vaste opération de réduction de leur budget de défense (de 500 à 1000 Milliards de dollars d’ici 2020, selon les estimations). Ils viennent d’entamer le retrait de deux des quatre brigades qu’ils maintenaient encore en Europe : la présence de leurs forces terrestres y devient ainsi symbolique. La garantie militaire américaine repose donc désormais pour l’essentiel sur les forces aériennes et maritimes des Etats-Unis et, en dernier ressort, sur leurs armes nucléaires. Dans ce contexte, la demande, en 2010, du retrait des armes nucléaires tactiques stationnées sur leur sol par quatre pays européens membres de l’OTAN (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Norvège) illustre le paradoxe d’une Europe devenue pacifiste dans le contexte d’un monde marqué à la fois par le début du repli américain et par la montée en puissance de nations dites « émergentes », qui ne sont pas seulement les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) mais d’autres, situées à nos portes et héritières de civilisations prestigieuses : Turquie, Iran, sans parler du monde arabe agité par ses révolutions démocratiques dont le processus, par définition, nous échappe.

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 9 Mars 2012 à 18:58 | Permalien | Commentaires (0)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Questions d'actualité sur France 3, jeudi 1er mars 2012. Il répondait aux questions de Patrice Machuret.


  • Le MES est une partie intégrante du TSCG qui institue pour les peuples européens un purgatoire à perpétuité. C'est un traité de mortification. Avec ce traité qui prévoit la suppression des déficits et la résorption de la dette à 60% d'ici 20 ans, on s'adonne à des exercices d’auto-flagellation qui vont encore accroître le niveau du chômage.
  • Le traité n'est pas à la hauteur car on ne veut pas voir que le vice congénital de l'euro, c'est l'hétérogénéité des 17 économies qui constituent la zone euro. Par conséquent il faudrait donner à la BCE les moyens, plutôt que d’inonder les banques, de prêter aux États.
  • Une politique industrielle ne peut pas se réduire à une forme de copinage entre le pouvoir politique et des grands groupes industriels qui renvoient l'ascenseur vis à vis de tous les services rendus hors campagne électorale.
  • Le traité européen qui va être signé est un cadeau formidable fait par M. Sarkozy à Mme Merkel

Rédigé par Chevenement.fr le 1 Mars 2012 à 20:28 | Permalien | Commentaires (15)
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