L'ancien ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement a demandé, vendredi dans une déclaration à l'AFP, pourquoi le coup de filet dans les milieux islamistes radicaux avait eu lieu "à la veille de l'élection présidentielle", y voyant "une forme d'instrumentalisation".
"On se demande si les interpellations de membres du groupe islamiste radical Forsane Alizza, qui ont permis aujourd'hui 30 mars la saisie d'armes de guerre à leur domicile, n'ont pas eu lieu plus tôt", a souligné le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et sénateur du Territoire-de-Belfort, qui soutient le candidat socialiste François Hollande à l'élection présidentielle.
"J'entends que les juges anti-terroristes n'ont ordonné une information judiciaire qu'au début de ce mois. Et pourquoi pas avant, compte tenu de l'étroite coopération qui les unit aux services de renseignement relevant du ministère de l'Intérieur", a fait valoir M. Chevènement. "Fallait-il attendre la veille de l'élection présidentielle? N'y a-t-il pas là une forme d'instrumentalisation?", a-t-il conclu.
"On se demande si les interpellations de membres du groupe islamiste radical Forsane Alizza, qui ont permis aujourd'hui 30 mars la saisie d'armes de guerre à leur domicile, n'ont pas eu lieu plus tôt", a souligné le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) et sénateur du Territoire-de-Belfort, qui soutient le candidat socialiste François Hollande à l'élection présidentielle.
"J'entends que les juges anti-terroristes n'ont ordonné une information judiciaire qu'au début de ce mois. Et pourquoi pas avant, compte tenu de l'étroite coopération qui les unit aux services de renseignement relevant du ministère de l'Intérieur", a fait valoir M. Chevènement. "Fallait-il attendre la veille de l'élection présidentielle? N'y a-t-il pas là une forme d'instrumentalisation?", a-t-il conclu.