Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’Olivia Gesbert dans l’émission La Grande Table idées sur France Culture, sur le thème « La souveraineté est-elle une affaire d’Etat ? », lundi 18 mars 2019.


Verbatim

Olivia Gesbert : Jean-Pierre Chevènement, souverainiste de gauche et républicain, a-t-on l’habitude de dire à votre sujet, quelle est votre conception de la République ?

Jean-Pierre Chevènement : La République est au-dessus de la droite et de la gauche telles qu’elles sont devenues, comme je l’ai dit en 2001. La suite vous la connaissez, le système a fini par turbuler : nous avons une situation originale avec Emmanuel Macron et puis une gauche et une droite qui ne sont plus aux affaires.

Il y a toujours un idéal républicain exigeant qui implique d’être bien compris : il faut revenir à l’idée de souveraineté populaire, d’un peuple constitué de citoyens qui doivent déterminer ce qu’est leur intérêt commun. Cela suppose des citoyens éduqués, une école laïque, un champ politique dans lequel les gens peuvent s’écouter. Il y a aujourd’hui une crise du civisme terrible à laquelle il faut remédier pour refaire un peuple de citoyens.

La République est-elle un cadre ou un ensemble de valeurs ?

Les deux. C’est à la fois un cadre conceptuel, car il n’y a pas de légitimité hors des Nations et des peuples, et un corps de valeurs, de principes qui ont été énoncés pour l’essentiel dans la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen.

Rédigé par Chevenement.fr le 19 Mars 2019 à 14:31 | Permalien | Commentaires (3)

Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’Alexis Lacroix, directeur délégué de la rédaction de l’Express, pour l’émission Affaires publiques sur Judaïques FM, vendredi 15 mars 2019.


"Je suis un Euroréaliste, pas un Eurosceptique"
affaiires_publiques_chevenement_15_03_19.mp3 Affaires Publiques - 15 mars 2019  (24.4 Mo)

Verbatim

Alexis Lacroix : Jean-Pierre Chevènement, au cœur de Passion de la France, il y a un portrait non dénué d’empathie de l’actuel Président de la République française. Quelle lecture faites-vous de son appel récent à une « Renaissance de l’Europe » ?

Jean-Pierre Chevènement : Emmanuel Macron a été obligé de tenir compte du fait que Madame Merkel n’ait ni voulu ni pu apporter de réponse satisfaisante à ce qui était sa proposition initiale : une forte relance budgétaire contracyclique à l’échelle de l’Europe toute entière, analogue à celle qu’on peut observer aux Etats-Unis ou en Chine. Le gouvernement allemand a refusé pour des raisons intérieures, mais aussi parce que la tradition allemande est celle de l’ordolibéralisme et du mercantilisme. On vient encore de le voir avec les déclarations d'Annegret Kramp-Karrenbauer (AKK), qui a verrouillé presque toutes les portes en maintenant des positions dont elle sait qu’elles ne sont pas acceptables en France.

Cette tribune d’AKK parue dans Die Welt am Sonntag, désapprouve Emmanuel Macron sur pas mal de points. Quelles sont les orientations idéologiques de la droite allemande ?

La tribune manifeste une crispation de la droite allemande, une réaffirmation de sa ligne traditionnelle c’est-à-dire un refus de tout transfert financier à l’échelle de l’Europe. C’est une erreur de la part des conservateurs allemands car l’Allemagne a beaucoup bénéficié de l’Europe, qui lui a permis de se réunifier pacifiquement, elle a permis l’élargissement qui la met à nouveau en position centrale et même prépondérante. L’Allemagne devrait prendre soin de la santé de l’Europe. Or se sont créés en Europe de très forts déséquilibres depuis l’entrée en vigueur de l’euro : la production industrielle allemande a augmenté de 36% ; la production industrielle française a baissé de 3%, les espagnole et italienne ont baissé de 15 et 16%. Il y a donc des forces divergentes qui s’exercent au sein de la zone euro, et non convergentes comme on l’avait pensé. Cela mérite une analyse, un diagnostic et une ordonnance, des mesures. Le fait qu’AKK – qui n’est certes pas la Chancelière mais la patronne de la CDU – tienne une position aussi fermée par rapport aux propositions du Président Macron, qu’elle réitère cette demande qui n’a aucune chance d’être jamais acceptée d’une mutualisation du siège permanent de la France au Conseil de sécurité, et qu’elle revienne sur une disposition des Traités à savoir la localisation à Strasbourg du parlement européen, tout cela n’est pas signe d’une grande ouverture…

Rédigé par Chevenement.fr le 18 Mars 2019 à 13:30 | Permalien | Commentaires (2)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement pour L'Est Républicain, propos recueillis par Jean-Pierre Tenoux, 17 mars 2019.


"J’ai été mû par l’indignation et aussi la colère, parfois"
L'Est Républicain : Il vous a fallu 1.568 pages pour dire votre passion de la France, c’est énorme !

Jean-Pierre Chevènement Oui, et cela représente beaucoup de travail. C’est la somme de tout ce que j’ai dit et écrit d’essentiel à mes yeux, des moments forts de ma vie de 1967 à 2018. Et qui me paraît avoir de l’intérêt pour la suite car les générations futures auront fort à faire pour réparer la France. Ce livre, c’est aussi la description d’une époque, d’une atmosphère, telles que je les ai vécues, toujours mû par des sentiments puissants, souvent d’indignation et quelquefois de colère.

L’ouvrage peut se lire de façon chronologique, mais on peut aussi y « piocher »…

Je l’ai conçu en sept parties : l’une, historico-politique retrace mon parcours ; deux autres, conceptuelles, structurent mon engagement ; les suivantes sont thématiques, sur l’école, l’industrie et l’évolution du modèle productif, les questions de défense et internationales avec la guerre du Golfe et ses conséquences, l’islamisme radical et le chaos mondial. J’y traite de l’Europe qu’il faut redresser, avec une approche large sur les États-Unis et la Chine, il nous faut repenser l’Europe en refondant historiquement notre relation à l’Allemagne et à la Russie.

Quel regard portez-vous sur la crise que traverse actuellement la France ?

Les causes profondes en sont très anciennes. D’abord, le virage des années 80 vers un néolibéralisme dogmatique, l’acceptation d’un chômage de masse permanent, des inégalités croissantes et des fractures de toute nature. En 1983, la cause de ma première démission fut l’acceptation de la désindustrialisation, avec le choix d’une monnaie trop forte. L’euro est aujourd’hui, selon le FMI, surévalué de 20 % pour la France et à l’inverse sous-évalué de 10 % pour l’Allemagne. La fracture européenne est indissociable des fractures économiques et industrielles. Le mouvement des gilets jaunes en est une manifestation.

Rédigé par Chevenement.fr le 17 Mars 2019 à 22:10 | Permalien | Commentaires (5)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité des Voix de l'Info sur C News, une émission présentée par Sonia Mabrouk, le jeudi 15 mars


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  • Sonia Mabrouk : Les députés britanniques ont voté pour un report du Brexit et contre un nouveau référendum. Le Brexit aura-t-il vraiment lieu ?

    Jean-Pierre Chevènement : Les députés britanniques ne veulent pas du « deal » qui a été négocié, ils ne veulent pas du « no deal », ils ne veulent pas non plus d’un nouveau référendum. Si on leur donne un nouveau report, que vont-ils en faire ? Je ne vois guère d’autre issue que de nouvelles élections. J’admire le fonctionnement de la démocratie britannique, de la Chambre des Communes – on voit que c’est là où bat le cœur de la démocratie – mais s’ils ne sont pas capables de dire où ils veulent aller, de nouvelles élections s’imposeront.

  • Certains disent que l’UE « serre la vis » de la Grande-Bretagne sur cet accord...

    L’accord négocié, puis renégocié à la marge, est le seul possible : c’est l’idée qu’on maintient le marché unique avec quelques dispositions pour régler les problèmes à la frontière entre l’Irlande du Nord et l’Irlande. Les Britanniques n’en veulent pas, mais ils ne disent pas ce qu’ils veulent. Si on n’est pas capables d’avancer, je ne vois pas d’autre solution qu’une dissolution du Parlement britannique.

  • Certains disent que le peuple britannique a mal voté, n’a pas bien compris le Brexit. Cela vous choque-t-il ?

    Il dépend du Parlement britannique de décider d’un nouveau référendum : il vient de le rejeter. Il faut respecter la volonté des peuples, ce que nous n’avons pas fait après le rejet du traité constitutionnel en 2005. Messieurs Sarkozy et Hollande se sont mis d’accord pour faire voter le traité de Lisbonne au Congrès donc il y a eu une entourloupe, il faut le dire, et les Français y sont très sensibles. C’est un déni de démocratie qui se paye aujourd’hui.

Rédigé par Chevenement.fr le 15 Mars 2019 à 13:00 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Audrey & Co sur LCI, une émission présentée par Audrey Crespo-Mara, le mardi 12 mars


"Nous avons laissé se restreindre le champ de la démocratie"
L'interview de Jean-Pierre Chevènement, disponible ici, commence à 20'.


Verbatim

  • Audrey Crespo-Mara : Le Président Bouteflika renonce à briguer un cinquième mandat. Emmanuel Macron parle d'une « nouvelle page ». Faut-il y voir un chemin vers une transition démocratique ou un président qui contourne l'élection présidentielle et se maintient ainsi en place ?

    Jean-Pierre Chevènement : La revendication était « pas de cinquième mandat » et le Président Bouteflika a eu la sagesse d'y donner suite. Il a décrit une procédure qui mérite certainement d'être précisée, comme l'a dit le Président Macron. La France, qui a partagé avec l'Algérie 132 ans d'histoire commune, ne doit pas s'ingérer dans les affaires intérieures du peuple algérien.

    Le peuple algérien est un grand peuple, il l'a montré, il a un solide patriotisme. Il faut compter sur ce patriotisme pour l'aider à surmonter la difficulté, à savoir que pour le moment, le Président Bouteflika n'a pas de successeur. L'Algérie n'est pas un pays dictatorial, c'est un pays polycentrique : il y a plusieurs centres de décision. C'est un régime où le pouvoir est partagé entre plusieurs partis, des milieux militaires, des milieux économiques, une intelligentsia brillante. Il y a un ensemble de forces qui ne sont pas spontanément d'accord, mais il suffit d'aller à Alger pour voir la liberté qui règne dans la presse algérienne.

    Qu'il y ait besoin d'un ajustement, c'est évident. Ce que l'on peut souhaiter, c'est que cela se passe dans la paix civile, la concorde, et la France doit tout faire pour favoriser cette transition démocratique pacifique qui est dans l'intérêt du peuple algérien.

  • Jean-Michel Apathie : Le Président Bouteflika n'est pas candidat et cela suffit à reporter l'élection présidentielle. Ce report n'est pas justifié, ce qui montre bien que la politique est monopolisée par un petit clan.

    Je crois que je connais bien l'Algérie, notamment pour avoir été président de l'association France-Algérie pendant 7 ans. Je considère qu'il faut donner un peu de temps au temps pour que les choses puissent s'arranger pacifiquement.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Mars 2019 à 11:05 | Permalien | Commentaires (3)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de C à Vous sur France 5, une émission présentée par Anne-Elisabeth Lemoine, le vendredi 1er mars


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  • Anne-Elisabeth Lemoine, C à Vous : 50 ans d'engagement politique résumés en 1568 pages : je suis sûre que vous avez été synthétique ! Vous avez été maire, député, sénateur, 4 fois ministre, candidat aux élections présidentielles, et en février 1983, avant de démissionner de votre poste de ministre de l'industrie et de la recherche, vous avez prononcé une phrase qui restera dans l'histoire : "Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l'ouvrir, ça démissionne !".

    Jean-Pierre Chevènement : C'était une conférence de presse qui suivait un conseil des ministres où François Mitterrand était intervenu sur le thème d'une "bureaucratie tatillonne" qu'il fallait proscrire. Je ne m'étais pas senti visé sur le moment, mais le porte-parole, qui était Jacques Attali, avait bien précisé que c'était de moi qu'il s'agissait. Tous les journalistes se sont rués sur moi et je leur ai répondu par une phrase romaine ! Je n'ai démissionné qu'un mois plus tard.

  • Cela vous vaudra d'être surnommé "le Che" par Le Canard enchaîné. Vous aimez cette réputation d'homme de conviction, de frondeur ?

    C'est beaucoup plus tard qu'on m'a donné ce surnom qui n'est pas déshonorant, encore que je n'aie jamais cherché à rejoindre les guérilleros au fond des forêts bolivariennes, ni à regarder du côté de Mao Tsé-Toung. Ce n'est pas ma culture. Je suis historiquement un socialiste classique.

  • Emmanuel Macron dit avoir voté pour vous en 2002 et disait de vous en 2015 que vous étiez une personnalité politique qui réfléchit, qui anime la vie intellectuelle de notre pays. Il disait entretenir une discussion avec vous. C'est toujours le cas en 2019 ?

    Le président Macron entretient une discussion très large, à l'heure du Grand débat. Personne ne peut se flatter d'avoir un contact particulier avec lui, qui parle aux élus et aux citoyens. Il faut le laisser aller au bout de ce Grand débat. Ensuite, il prendra les décisions utiles.

Rédigé par Chevenement.fr le 3 Mars 2019 à 17:07 | Permalien | Commentaires (2)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "Lire la politique" sur RCJ, animée par Luce Perrot, le mardi 26 février


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  • Luce Perrot, RCJ : Vous venez de publier chez Robert Laffont dans la collection Bouquins des textes que vous avez choisis parmi tous ceux que vous avez publiés, c'est-à-dire une vingtaine d'ouvrages, un demi-siècle d'engagement politique. Qu'est-ce qui a motivé votre « passion de la France » et votre choix de ces textes ?

    Jean-Pierre Chevènement : Il faut prendre le terme de « passion » dans les deux sens du terme. La passion de mon pays d'abord. Je suis né en 1939, au début de la guerre : mon père a été fait prisonnier, j'ai connu l'occupation, la maison de ma grand-mère incendiée, l'occupant qui était dans l'école où ma mère et moi étions confinés au rez-de-chaussée. Cela marque profondément une enfance. Quand mon père est revenu, je lui ai demandé ce qui s'était passé. Il me semble que j'ai senti dans ma chair la brûlure de notre défaite. Cela a conditionné mon attitude par la suite car je me suis toujours placé du côté de la France, me demandant comment il fallait faire pour la relever.

    Mais la passion a aussi un autre sens : c'est la souffrance, du latin « patere », souffrir. La France a beaucoup souffert depuis 1939-1940. J'essaie de redonner une lisibilité au récit national, lequel avait été pour l'essentiel constitué par Michelet, traduit dans des livres par Lavisse, Seignobos, Malet-Isaac. C'était un récit limpide, l'histoire de France avec ses héros. Depuis, tout s'est troublé. J'essaie de restituer une intelligibilité à notre histoire.

    L'effondrement de la France puise ses racines dans la guerre de 1914-1918. C'était un pays déjà affaibli démographiquement : on ne perd pas impunément 1 500 000 jeunes gens, 3 000 000 de blessés et de mutilés et autant de veuves et d'orphelins. La France a été très fortement ébranlée et plus secouée que beaucoup d'autres pays. J'ajoute qu'en 1940 elle était toute seule, n'avait plus d'alliés : il y avait eu le pacte germano-soviétique, les Etats-Unis étaient revenus à l'isolationnisme et avaient refusé de garantir le traité de Versailles – les promesses de Wilson à Clemenceau de venir au secours de la France si elle était de nouveau attaquée -, et la Grande-Bretagne n'avait que 8 ou 9 divisions sur le sol français en 1940. Cela n'exonère en rien les élites françaises qui ont été en-dessous de leur tâche.

    Dès avant 1940, l'état major s'est fait très rapidement à l'idée d'une capitulation, comme le raconte Marc Bloch dans L'étrange défaite. Ces gens-là pensaient qu'une guerre devait être faite entre l'Allemagne et l'URSS mais pas entre l'Allemagne et la France. Ils ne voulaient pas faire la guerre, d'où la Drôle de guerre, puis la capitulation demandée par Pétain le 17 juin 1940, accordée par les Allemands le 25 juin. Mais on ignore que la moitié des prisonniers qui ont été faits par les Allemandes l'ont été à cette période très démobilisatrice de 9 jours.

    Il faut regarder les choses avec lucidité mais ne pas charger la France au-delà de ce qu'elle mérite.

Rédigé par Chevenement.fr le 26 Février 2019 à 22:56 | Permalien | Commentaires (2)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de la Midinale du trimestriel Regards, entretien par Pierre Jacquemain, le 20 février 2019


Verbatim

  • Sur la gauche
    « La gauche est d’abord une utopie et l’utopie est toujours nécessaire. Le danger, c’est l’irréalisme, l’irénisme. »
    « Il y a un grand risque que côtoient tous les jours les hommes et les femmes de gauche, c’est de plonger dans cet abîme bêtifiant. Donc je ne suis pas de gauche de ce point de vue là. Je m’efforce de faire des analyses rigoureuses. »
    « Je garde un sens à l’action, je m’efforce - comme disait Bergson - d’agir en homme de pensée et de penser en homme d’action. »

  • Sur le nouveau clivage politique
    « La crise de l’industrie et les conséquences qui s’en suivent pour notre pays - sa perte de compétitivité, le chômage de masse, la paupérisation des classes moyennes et inférieures - devraient nous mobiliser. »
    « Je pense que faire en sorte que les hommes de notre temps puissent avoir un horizon de progrès partagé, serait une belle utopie. Ça voudrait dire qu’on retrouverait un langage commun, par exemple avec le monde musulman. »


  • Sur la souveraineté
    « Je ne me définis pas comme souverainiste, je me définis comme républicain. »
    « La souveraineté a été transférée du ciel sur la terre, comme l’a dit Michelet, avec la Révolution française. Ça n’est plus le droit divin qui fait l’autorité des chefaillons. C’est véritablement la souveraineté populaire qui s’exerce à travers le peuple, comme communauté des citoyens. »
    « L’utopie motrice, c’est celle de la citoyenneté. »
Mots-clés : passion de la france

Rédigé par Chevenement.fr le 23 Février 2019 à 10:25 | Permalien | Commentaires (4)
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