Dépêche AFP, mardi 20 septembre 2011, 11h26.


Chevènement dénonce une "orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre"
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a dénoncé, mardi dans un communiqué, une "orthodoxie maastrichtienne" des responsables européens "qui conduit au gouffre".

L'ancien ministre estime que le secrétaire d'Etat américain au Trésor, Timothy Geithner, a "eu raison de pointer le risque d'une nouvelle récession mondiale", "l'insuffisance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour faire face aux crises à venir" ou encore "la nécessité de faire intervenir la Banque centrale européenne pour racheter de la dette souveraine avec la garantie du FESF pour exercer un effet de levier".

Face à lui, les ministres des Finances européens font "preuve à la fois de beaucoup d'aveuglement et d'arrogance", écrit M. Chevènement, jugeant que "ces recommandations de bon sens ont été balayées par MM. Schaüble, Juncker et Trichet au nom d'une orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre".

"Pourtant il est évident qu'une sortie de crise doit être envisagée à travers une relance coordonnée de part et d'autre de l'Atlantique, appuyée sur l'action des deux banques centrales, le Federal Reserve Board et la Banque centrale européenne", affirme M. Chevènement.
Mots-clés : bce euro europe états-unis

Rédigé par Chevenement.fr le 20 Septembre 2011 à 15:01 | Permalien | Commentaires (5)

Poursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 10 octobre 2011 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.


Colloque de la Fondation Res Publica: A demain la République?
Avec la participation de :
  • Nicolas Baverez, essayiste, avocat, auteur de La France qui tombe (Perrin, 2003) et Vieux pays, siècle jeune (Perrin, 2006)
  • Alain Dejammet, président du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica
  • Danièle Sallenave, de l’Académie française
  • Paul Thibaud, philosophe, ancien directeur de la revue « Esprit »
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

Rédigé par Chevenement.fr le 19 Septembre 2011 à 21:25 | Permalien | Commentaires (0)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Les ministres des Finances européens réunis à Wroclaw à la fin de la semaine dernière ont fait la preuve à la fois de beaucoup d’aveuglement et d’arrogance vis-à-vis du Secrétaire d’Etat américain au Trésor.

Celui-ci a eu raison de pointer :
- le risque d’une nouvelle récession mondiale ;
- l’insuffisance du Fonds européen de stabilité financière (FESF) pour faire face aux crises à venir ;
- la nécessité de faire intervenir la Banque Centrale européenne pour racheter de la dette souveraine avec la garantie du FSEF pour exercer un « effet de levier ».

Ces recommandations de bon sens ont été balayées par MM. Schaüble, Juncker et Trichet au nom d’une orthodoxie maastrichtienne qui conduit au gouffre.

Pourtant il est évident qu’une sortie de crise doit être envisagée à travers une relance coordonnée de part et d’autre de l’Atlantique, appuyée sur l’action des deux banques centrales, le Federal Reserve Board et la Banque Centrale européenne.

Curieusement, la question de l’euro et de son avenir, et d’une « sortie de crise » par le haut a été la grande absente du débat télévisé des primaires socialistes, jeudi 15 septembre. A l’exception, peut-être d’Arnaud Montebourg, ils foncent tous vers 2012, prisonniers de la « règle d’airain », la tête dans un sac.

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 19 Septembre 2011 à 21:21 | Permalien | Commentaires (0)
On ne peut se réfugier sans hypocrisie derrière l’exigence d’une négociation entre Israël et l’Autorité palestinienne pour s’opposer à la demande de celle-ci de voir reconnue par l’ONU un Etat palestinien souverain.

C’est faire comme si la poursuite de la colonisation de la Cisjordanie par Israël n’avait pas empêché jusqu’ici toute négociation sérieuse.

Le changement de cap du Président Obama, signe de son affaiblissement intérieur, ne saurait être un argument valable pour amener la France à renoncer à la position qui a été celle de tous les Présidents de la République jusqu’à Nicolas Sarkozy : la reconnaissance d’un Etat palestinien à côté d’Israël avec, bien évidement les garanties de sécurité que cela implique.

La France compromettrait son influence dans le monde arabe mais aussi dans le reste du monde en adoptant le « deux poids deux mesures ». Il ne peut y avoir d’exception au droit de chaque peuple à disposer de lui-même.

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 19 Septembre 2011 à 20:06 | Permalien | Commentaires (1)

Intervention de Jean-Pierre Chevènement au colloque "Protéger les intérêts économiques de la France : quelles propositions ?" du 14 septembre 2011 organisé par l'association Pour un débat sur le libre-échange


Verbatim

  • Sur l'adoption de mesures protectionnistes : L'Europe, l'Europe... ça a des limites. Moi je crois plus à des mesures nationales, ciblées.
    • Ce sera quand même très difficile compte tenu de notre insertion profonde dans l'Union Européenne avec ses règles, sa jurisprudence, la vigilance de la commission européenne toute entière acquise au libre-échangisme. De même celui-ci imprègne-t-il la cour de justice européenne. Donc il faut savoir que nos marges sont devenues très étroites.
    • J'en suis venu depuis longtemps à l'idée que notre meilleure protection serait une monnaie faible.
    • Le choix de la monnaie forte, il faut bien le comprendre, c'était déjà le choix de la monnaie unique.
    • L'hérésie étant évidemment le vice constitutif qui a consisté à mettre ensemble 17 pays hétérogènes par la structure économique, industrielle, les orientations politiques, les repères linguistiques et culturels.
  • On a fait quelque chose qui témoigne d'ailleurs de la puissance idéologique de la vision de Jean Monnet, qui voulait faire l'Europe à partir du marché, contre les nations, en réduisant les nations à un simple rôle d'exécution.
  • C'est cette Europe sans les nations, voire contre les nations, qui a présidé aux desseins européens depuis le départ.
  • La monnaie unique n'a pas amené les convergences supposées. Elle a accru les divergences : elle a renforcé les forts, elle a affaibli les faibles, elle a creusé l'écart entre notamment l'Allemagne et tous les autres.

Rédigé par Chevenement.fr le 19 Septembre 2011 à 11:30 | Permalien | Commentaires (2)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité du 17-20 d'Itélé, jeudi 15 septembre 2011. Il répondait aux questions de Léa Salamé et Marc Fauvelle


Verbatim express

  • Je ne pense pas que la démocratie soit un article d'exportation. Le plus difficile commence maintenant pour la Libye.
  • A propos de Bernard-Henri Levy : Je ne pense pas qu'on doive confier la diplomatie de la France à des philosophes, surtout quand ils ne sont pas vraiment philosophes.
    • Les attaques entre candidats socialistes ne sont pas mes affaires car le Mouvement Républicain et Citoyen n'est pas engagé dans les primaires.
  • A propos du nucléaire : On ne peut pas gâcher un des rares atouts dont la France dispose. Il faut se garder de tomber dans le discours de la peur. Ce n'est pas le discours normal du Parti Socialiste.
  • A propos de sa candidature à l’élection présidentielle : Si j'observais des avancées notables dans le discours socialiste je pourrais reconsidérer ma position. Pour l'instant, je scrute l'horizon mais ne vois rien venir.

Rédigé par Chevenement.fr le 15 Septembre 2011 à 20:43 | Permalien | Commentaires (3)

Les actes du colloque du 14 mars 2011 sont en ligne sur le site de la Fondation Res Publica


Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Comment faire face à l'explosion de la dette publique?"
  • Accueil de Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica
  • Conclusion de Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

Rédigé par Chevenement.fr le 15 Septembre 2011 à 11:39 | Permalien | Commentaires (0)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité du "Téléphone sonne" sur France Inter, mercredi 14 septembre 2011.


"Je défends une école reposant sur les valeurs de savoir, d'effort, d'autorité des maîtres et les valeurs de la République"
Verbatim express:
  • Il est évident que l'exemple de la vertu devrait venir d'en haut et qu'on ne peut que condamner ceux qui donnent le spectacle affligeant que nous voyons.
  • Les sociétés humaines ont toujours été imparfaites. C'est à lutter contre ces imperfections que chacun doit s'attacher, qu'il s'agisse des responsables politiques qui ont reçu le mandat du peuple ou qu'il s'agisse des enseignants, qui ont aussi une tâche magnifique qui est de former le jugement des enfants, qui est de leur transmettre les connaissances.
  • Il faut que chacun fasse son métier, et que naturellement la loi s'applique dans toute sa rigueur à ceux qui, haut placés, donnent l'exemple du contraire de la vertu.
  • Une école qui n'instruirait pas ne pourrait pas non plus éduquer. Il faut rétablir une juste hiérarchie : l'école doit d'abord instruire. En même temps, elle doit transmettre des valeurs.

Rédigé par Chevenement.fr le 14 Septembre 2011 à 22:38 | Permalien | Commentaires (1)
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