Agenda et médiasIl réagissait à l'annonce du plan de sécurité pour la Seine-Saint-Denis présentée par le Ministre de l'Intérieur, Mme Alliot-Marie.
Rédigé par Chevenement.fr le 14 Janvier 2008 à 14:43
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Etienne Butzbach, actuel maire de Belfort, se présentera aux prochaines élections municipales les 9 et 16 mars 2008.Agenda et médiasPoursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 14 janvier 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28 rue Saint Dominique - 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Les invités :
Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, mardi 8 janvier 2008.
M. Sarkozy, dans sa conférence de presse, m’est apparu très défensif, invoquant la « longue durée » pour juger d’une « politique de civilisation », concept assez flou qu’il a emprunté au sociologue Edgar Morin, contre le gré de celui-ci d’ailleurs.
En réalité, M. Sarkozy est coincé entre son volontarisme affiché et les contraintes qu’il a acceptées notamment en signant le traité de Lisbonne. Il prône une Europe agissante mais il a accepté dès le départ qu’elle soit ficelée dans les bandelettes d’une politique monétaire, budgétaire, commerciale, industrielle, marquée au coin de l’orthodoxie libérale et de la pensée unique. Il y a un moyen de revaloriser le Parlement et de restaurer le débat public, c’est pour les parlementaires de refuser la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne. Les actes du colloque du 17 octobre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica
M. Trichet a été désigné comme « l’homme de l’année » par le Financial Times. Dis-moi qui t’a fait roi, je te dirai qui tu es.
Mieux, M. Trichet a une seconde raison de se réjouir : il vient de recevoir, dans Le Monde date du 3 janvier, le soutien du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet. Dans un long plaidoyer intitulé « Pour une diplomatie de l’euro », M. Jouyet souligne que « l’appréciation de l’euro n’a pas que des effets négatifs » et qu’« il ne faut pas surestimer la capacité des Banques Centrales à infléchir efficacement et durablement les tendances structurelles sur les marchés des changes ». « L’Europe, ajoute M. Jouyet, a fait le choix de la stabilité des prix et du refus des facilités des stratégies de monnaie faible ». Apparemment ce n’est pas l’avis de M. Bernanke, directeur du Federal Reserve Board américain, qui a fait sienne la théorie de l’insouciance bienveillante (« benign neglect ») quant au cours du dollar. Et ce ne semblait pas être non plus l’avis de M. Sarkozy, contempteur de « l’euro cher », pendant sa campagne électorale. Pauvre M. Sarkozy, écartelé entre son volontarisme affiché et l’orthodoxie de l’Establishment qui campe désormais au sein même de son gouvernement !
En guise de joyeux Noël, j’ai dû affronter une campagne de coups bas initiée par un opposant belfortain et prolongée au plan national par les déclarations d’un adjoint au maire de Paris, à propos des deux appartements que j’occupe dans les deux villes entre lesquelles je partage mon temps. Ceux qui veulent me détruire, n’ayant rien trouvé à me reprocher ni quant à la gestion des affaires publiques à laquelle j’ai été associé pendant des décennies, ni quant à mon intégrité personnelle, en sont ainsi réduits à la politique des boules puantes. Ils substituent l’insinuation à l’argument.
Retour de vacances, je tiens à préciser vis-à-vis de tous ceux que ce type de campagne pourrait ébranler que je respecte la loi en acquittant notamment un surloyer. On s’est étonné longtemps de ce que je n’aie rien changé à un train de vie relativement modeste, eu égard aux fonctions que j’ai exercées. Aujourd’hui, paradoxalement, on me reproche d’occuper à Paris un logement dans un immeuble à loyer normal (Iln) dont je suis locataire depuis août 1983, date à laquelle j’étais redevenu attaché commercial au ministère de l’Economie et des Finances. Je n’occupe ni un logement du domaine privé de la ville de Paris, ni une HLM et le montant de mon loyer correspond à la prestation fournie. Je ne lèse personne, car au prix que j’acquitte, il n’y a pas de famille modeste qui trouverait à résoudre son problème de logement. J’ai pu exercer mes mandats politiques en homme libre et je pense l’avoir prouvé en maintes circonstances. J’attends de pied ferme ceux qui pourraient démontrer que je me sois jamais comporté en homme d’argent. Sachant que les positions que j’ai prises, sur maints sujets, m’exposent à toutes les bassesses, comme l’ont montré des livres récents, je ne me laisserai dévier de la ligne politique qui est la mienne par aucune cabale. Je me réserve d’utiliser, le cas échéant, tous les moyens de droit contre ceux qui dégradent la politique par ce type de pratique. Je pense pouvoir encore être utile à la vie politique française et je continuerai donc à m’exprimer librement en fonction de ce que je crois être l’intérêt de la République. ActualitésLes actes du colloque du 5 novembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
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