M. Trichet a été désigné comme « l’homme de l’année » par le Financial Times. Dis-moi qui t’a fait roi, je te dirai qui tu es.
Mieux, M. Trichet a une seconde raison de se réjouir : il vient de recevoir, dans Le Monde date du 3 janvier, le soutien du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet. Dans un long plaidoyer intitulé « Pour une diplomatie de l’euro », M. Jouyet souligne que « l’appréciation de l’euro n’a pas que des effets négatifs » et qu’« il ne faut pas surestimer la capacité des Banques Centrales à infléchir efficacement et durablement les tendances structurelles sur les marchés des changes ».
« L’Europe, ajoute M. Jouyet, a fait le choix de la stabilité des prix et du refus des facilités des stratégies de monnaie faible ».
Apparemment ce n’est pas l’avis de M. Bernanke, directeur du Federal Reserve Board américain, qui a fait sienne la théorie de l’insouciance bienveillante (« benign neglect ») quant au cours du dollar. Et ce ne semblait pas être non plus l’avis de M. Sarkozy, contempteur de « l’euro cher », pendant sa campagne électorale.
Pauvre M. Sarkozy, écartelé entre son volontarisme affiché et l’orthodoxie de l’Establishment qui campe désormais au sein même de son gouvernement !
Mieux, M. Trichet a une seconde raison de se réjouir : il vient de recevoir, dans Le Monde date du 3 janvier, le soutien du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, M. Jean-Pierre Jouyet. Dans un long plaidoyer intitulé « Pour une diplomatie de l’euro », M. Jouyet souligne que « l’appréciation de l’euro n’a pas que des effets négatifs » et qu’« il ne faut pas surestimer la capacité des Banques Centrales à infléchir efficacement et durablement les tendances structurelles sur les marchés des changes ».
« L’Europe, ajoute M. Jouyet, a fait le choix de la stabilité des prix et du refus des facilités des stratégies de monnaie faible ».
Apparemment ce n’est pas l’avis de M. Bernanke, directeur du Federal Reserve Board américain, qui a fait sienne la théorie de l’insouciance bienveillante (« benign neglect ») quant au cours du dollar. Et ce ne semblait pas être non plus l’avis de M. Sarkozy, contempteur de « l’euro cher », pendant sa campagne électorale.
Pauvre M. Sarkozy, écartelé entre son volontarisme affiché et l’orthodoxie de l’Establishment qui campe désormais au sein même de son gouvernement !