Comme à chaque fois que s’ouvre une campagne électorale, les spécialistes du coup bas se découvrent. Comme déjà M. Zumkeller pendant les législatives, M. Grudler ressort le coup de l’appartement HLM que j’occuperais « indûment » à Belfort.
Je réitère la mise au point que j’ai déjà faite à plusieurs reprises : je loue en effet, non loin de l’Hôtel de Ville et de la Communauté d’Agglomération, un appartement à Territoire Habitat pour un loyer de 750 euros par mois sans les charges, en acquittant, conformément à la loi, un surloyer correspondant à mes ressources au dessus du plafond. Au total, je consacre à mon logement 25% de mes revenus, montant supérieur à la moyenne de ce poste dans le budget des Français.
Je réitère la mise au point que j’ai déjà faite à plusieurs reprises : je loue en effet, non loin de l’Hôtel de Ville et de la Communauté d’Agglomération, un appartement à Territoire Habitat pour un loyer de 750 euros par mois sans les charges, en acquittant, conformément à la loi, un surloyer correspondant à mes ressources au dessus du plafond. Au total, je consacre à mon logement 25% de mes revenus, montant supérieur à la moyenne de ce poste dans le budget des Français.
J’ai le droit d’être locataire. Au prix que je paie et qui correspond aux prestations fournies, je ne lèse personne.
Je suis malheureux de devoir répondre à ces insinuations lamentables. Si j’étais le personnage intéressé que décrit M. Grudler, je ne me serais pas contenté de percevoir, en tant que Maire de Belfort et Président de la Communauté de l’Agglomération Belfortaine aujourd’hui, la moitié seulement des indemnités auxquelles j’ai droit légalement.
M. Grudler veut me donner le coup de pied de l’âne mais le lion a encore des griffes. Je ne parlerai pas de chiennerie : ce serait faire injure aux chiens. Un ancien Premier Ministre britannique, John Major, ne disait-il pas : « si tu veux de la reconnaissance, élève des chiens ! ». J’y réfléchis sérieusement pour ma part et je remercie M. Grudler de m’avoir donné des idées pour ma reconversion.
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Mise à jour 16h50 : consulter ci-dessous et en pièce jointe au format PDF le communiqué de presse de Territoire Habitat
Communiqué de presse de Jacques Mougin, directeur général de Territoire Habitat (office HLM du Territoire de Belfort) :
Une polémique a été développée ce jour sur l’appartement occupé à Belfort par Monsieur Chevènement dans le parc de Territoire Habitat.
Il apparaît nécessaire que l’institution concernée apporte quelques éléments techniques éclairant de façon nuancée ce dossier.
-Comparer la situation du marché belfortain au marché parisien ou des grandes agglomérations françaises n’a pas de sens : autant la situation du logement est tendue, et dramatique dans ces grandes agglomérations, autant le marché du logement locatif est très détendu à Belfort
-Le loyer payé par Monsieur Chevènement se situe parmi les plus élevés du parc de Territoire habitat : 678,52 euros hors charges communes (dont 88 euros de surloyer), à comparer au loyer moyen de Territoire habitat (calculé sur 11 500 logements loués) qui est de 275 euros. Ce loyer fait partie des dix loyers les plus élévés du parc onventionné.
-Compte tenu du caractère détendu du marché belfortain et du niveau élevé du loyer, la location de ce type de logement est peu aisée pour Territoire habitat, qui doit faire face à une forte rotation des logements dans les immeubles de cette nature. Territoire habitat a même eu recours récemment à une agence immobilière pour louer un appartement vacant dans ce même immeuble.
-L’occupation de ce logement ne porte donc en aucune façon préjudice aux demandeurs de logements (que ce soit une demande externe ou une demande de mutation)
-Le surloyer important acquitté mensuellement (88 euros) contribue bien entendu à une meilleure rentabilité de l’opération mais surtout, et c’est bien le sens des textes régissant le surloyer, à compenser l’aide publique consacrée au financement initial de l’opération.
Je suis malheureux de devoir répondre à ces insinuations lamentables. Si j’étais le personnage intéressé que décrit M. Grudler, je ne me serais pas contenté de percevoir, en tant que Maire de Belfort et Président de la Communauté de l’Agglomération Belfortaine aujourd’hui, la moitié seulement des indemnités auxquelles j’ai droit légalement.
M. Grudler veut me donner le coup de pied de l’âne mais le lion a encore des griffes. Je ne parlerai pas de chiennerie : ce serait faire injure aux chiens. Un ancien Premier Ministre britannique, John Major, ne disait-il pas : « si tu veux de la reconnaissance, élève des chiens ! ». J’y réfléchis sérieusement pour ma part et je remercie M. Grudler de m’avoir donné des idées pour ma reconversion.
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Mise à jour 16h50 : consulter ci-dessous et en pièce jointe au format PDF le communiqué de presse de Territoire Habitat
Communiqué de presse de Jacques Mougin, directeur général de Territoire Habitat (office HLM du Territoire de Belfort) :
Une polémique a été développée ce jour sur l’appartement occupé à Belfort par Monsieur Chevènement dans le parc de Territoire Habitat.
Il apparaît nécessaire que l’institution concernée apporte quelques éléments techniques éclairant de façon nuancée ce dossier.
-Comparer la situation du marché belfortain au marché parisien ou des grandes agglomérations françaises n’a pas de sens : autant la situation du logement est tendue, et dramatique dans ces grandes agglomérations, autant le marché du logement locatif est très détendu à Belfort
-Le loyer payé par Monsieur Chevènement se situe parmi les plus élevés du parc de Territoire habitat : 678,52 euros hors charges communes (dont 88 euros de surloyer), à comparer au loyer moyen de Territoire habitat (calculé sur 11 500 logements loués) qui est de 275 euros. Ce loyer fait partie des dix loyers les plus élévés du parc onventionné.
-Compte tenu du caractère détendu du marché belfortain et du niveau élevé du loyer, la location de ce type de logement est peu aisée pour Territoire habitat, qui doit faire face à une forte rotation des logements dans les immeubles de cette nature. Territoire habitat a même eu recours récemment à une agence immobilière pour louer un appartement vacant dans ce même immeuble.
-L’occupation de ce logement ne porte donc en aucune façon préjudice aux demandeurs de logements (que ce soit une demande externe ou une demande de mutation)
-Le surloyer important acquitté mensuellement (88 euros) contribue bien entendu à une meilleure rentabilité de l’opération mais surtout, et c’est bien le sens des textes régissant le surloyer, à compenser l’aide publique consacrée au financement initial de l’opération.