M. Sarkozy, dans sa conférence de presse, m’est apparu très défensif, invoquant la « longue durée » pour juger d’une « politique de civilisation », concept assez flou qu’il a emprunté au sociologue Edgar Morin, contre le gré de celui-ci d’ailleurs.
En réalité, M. Sarkozy est coincé entre son volontarisme affiché et les contraintes qu’il a acceptées notamment en signant le traité de Lisbonne. Il prône une Europe agissante mais il a accepté dès le départ qu’elle soit ficelée dans les bandelettes d’une politique monétaire, budgétaire, commerciale, industrielle, marquée au coin de l’orthodoxie libérale et de la pensée unique.
Il y a un moyen de revaloriser le Parlement et de restaurer le débat public, c’est pour les parlementaires de refuser la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne.
En réalité, M. Sarkozy est coincé entre son volontarisme affiché et les contraintes qu’il a acceptées notamment en signant le traité de Lisbonne. Il prône une Europe agissante mais il a accepté dès le départ qu’elle soit ficelée dans les bandelettes d’une politique monétaire, budgétaire, commerciale, industrielle, marquée au coin de l’orthodoxie libérale et de la pensée unique.
Il y a un moyen de revaloriser le Parlement et de restaurer le débat public, c’est pour les parlementaires de refuser la révision constitutionnelle préalable à la ratification du traité de Lisbonne.