Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.
Je réponds avec retard à plusieurs messages, et en particulier à celui de Lionel en date du 23 février, qui me demande « jusqu’à quand je vais avaler mon chapeau » suite à la demande de Lionel Jospin, corroborée par une déclaration publique de Daniel Vaillant, de ne pas me voir figurer dans le « pack » du pacte présidentiel de Ségolène Royal.
M. Bayrou ne parle jamais des délocalisations industrielles. C’est un signe, non ?
Edmund Phelps a raison : il est temps de réhabiliter les valeurs de la connaissance, le goût du défi intellectuel, l'amour du changement.
Le candidat centriste n’offre en aucune manière un dépassement de la droite et de la gauche. Son européisme grand teint en constitue plutôt le redoublement.
Rappelons-nous qu’Hannibal a gagné ses plus fameuses batailles grâce à sa cavalerie d’éléphants.
Airbus veut délocaliser, en Amérique, en Chine, en Russie : l’euro est trop cher en France et en Allemagne.
Nicolas Sarkozy retarde d’une gauche. Il retarde d’une guerre.
J’ai accompagné hier Ségolène Royal à TF1. Elle a exploité au maximum son « avantage comparatif », pour parler un langage ricardien, sur Nicolas Sarkozy, qui pourtant, à la même émission, n’avait pas été mauvais.
Comment Jacques Chirac pourrait-il nous faire mieux entendre que Nicolas Sarkozy, par les temps qui courent, est un homme dangereux par les idées libérales qu’il professe et par son alignement spontané sur les Etats-Unis ?
M. Sarkozy prétend relever « la valeur travail »....
Hier à Villepinte Ségolène Royal a développé, s’agissant de la France dans son articulation à l’Europe et au monde, une vision présidentielle à cent coudées au-dessus de celle de Nicolas Sarkozy :
Lu dans le journal Le Monde du 13 février 2007.
Une grande ambition de la gauche devrait être demain de faire une médiathèque dans chaque canton, dans chaque cité, voire dans chaque quartier.
Dans son blog du 5 février, l’un de ceux qui, dès potron-minet, mettent en scène notre vie politique, M. Jean-Michel Aphatie, déplore que dans mon interview au Parisien de la veille, j’aie qualifié M. Sarkozy de « candidat du grand capital financier mondialisé, derrière la tête duquel on aperçoit toutes les têtes du CAC 40 ».
Mme Laurence Parisot répondant ce matin à Nicolas Demorand, sur France Inter, a déclaré à propos de ma caractérisation de Nicolas Sarkozy comme « candidat du capital financier mondialisé » : « C’est une phrase qu’on aurait pu entendre il y a vingt ou trente ans ».
De la visite de M. Sarkozy en septembre dernier aux Etats-Unis où il a rencontré le président George W. Bush, les deux plus influents quotidiens américains, le New York Times et le Washington Post, ont relevé la tonalité pro-américaine.
Fini le beau temps du « off ». La « démocratie surveillée » dans laquelle nous sommes entrés ne tolère plus que le babil inconsistant dicté par la bien-pensance.
L’émission matinale de France Culture le 31 janvier 2006 avec Sylviane Agacinski et Olivier Duhamel ne m’a rien appris que je ne susse déjà...
Une bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique et une bonne nouvelle pour la France : la vente de deux réacteurs de troisième génération EPR à la Chine.
M. Douste-Blazy, en bon médecin, vient de proposer, à Varsovie, à la conférence du collège de l’Europe de Natolin, de faire avaler la potion du traité constitutionnel en deux cuillerées successives.