De la visite de M. Sarkozy en septembre dernier aux Etats-Unis où il a rencontré le président George W. Bush, les deux plus influents quotidiens américains, le New York Times et le Washington Post, ont relevé la tonalité pro-américaine. Il a «prononcé, sans aucune honte, un discours pro-américain», relevait au terme de cette visite le Washington Post. «Pour lui, le surnom de Sarko l’Américain n’est pas une insulte mais un honneur», soulignait pour sa part la correspondante à Paris du New York Times.
«Son rejet d’un anti-américanisme primaire qui a dominé les relations américano-françaises depuis la guerre en Irak est courageux et rafraîchissant et devrait valoir à Sarkozy des amis à Washington», écrivait pour la part Sally McNamara, une experte des questions européennes au centre de réflexion néo-conservateur Heritage Foundation.
Et voilà que le 14 janvier 2007, M. Sarkozy est venu expliquer aux Français qu’il «avait changé» et que «l’invasion de l’Irak était une faute».
Que s’est-il passé entre septembre 2006 et janvier 2007 pour que M. Sarkozy change aussi radicalement de position ?
A la place de nos amis américains, je me méfierais d’une telle girouette qui n’a même pas l’excuse du vent.
«Son rejet d’un anti-américanisme primaire qui a dominé les relations américano-françaises depuis la guerre en Irak est courageux et rafraîchissant et devrait valoir à Sarkozy des amis à Washington», écrivait pour la part Sally McNamara, une experte des questions européennes au centre de réflexion néo-conservateur Heritage Foundation.
Et voilà que le 14 janvier 2007, M. Sarkozy est venu expliquer aux Français qu’il «avait changé» et que «l’invasion de l’Irak était une faute».
Que s’est-il passé entre septembre 2006 et janvier 2007 pour que M. Sarkozy change aussi radicalement de position ?
A la place de nos amis américains, je me méfierais d’une telle girouette qui n’a même pas l’excuse du vent.