Intervention de Jean-Pierre Chevènement au meeting de fin de campagne de 1er tour de la Liste "Oser Belfort", conduite par Bastien Faudot, jeudi 20 mars 2014.
Je suis heureux de vous voir tous ici réunis non pas pour un ultime combat, encore qu’il y en eût d’héroïques, mais pour offrir à Belfort un avenir digne d’elle.
La porte, certes, est étroite mais elle a un nom. Ce nom c’est Bastien Faudot. Lui seul peut incarner non seulement le renouveau, mais le maintien de notre ville dans le camp du progrès. Etienne Butzbach est devenu, par son fait, un obstacle à l’unité. Mais les Belfortains ont tous une petite clef pour ouvrir la porte étroite : c’est le bulletin de vote Faudot. Lui seul peut permettre le renouvellement et la refondation de la gauche belfortaine et rendre pour l’ensemble des Belfortains son sens à l’action politique. Bastien Faudot incarne la fidélité, non seulement à ce qui a été fait depuis 1977 avec ce qu’il y avait de meilleur à Belfort – militants, fonctionnaires, citoyens – par l’enthousiasme, le talent, le dévouement, mais fidélité plus profonde encore à ce que signifie Belfort dans l’Histoire. Car Belfort n’est pas n’importe quelle ville.
le 21 Mars 2014 à 00:02
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Commentaires (1)
Carnet de Jean-Pierre Chevènement
J’apprends avec peine le décès de Marc Blondel, secrétaire général de la CGT Force ouvrière. C’était un syndicaliste passionnément attaché à l’indépendance des syndicats, un homme chaleureux, un négociateur redoutable. Il était le digne héritier d’André Bergeron.
J’adresse à sa famille mes condoléances attristées.
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marc blondel
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "Entre les lignes" sur LCP, samedi 15 mars 2014. Il répondait aux questions de Frédéric Haziza.
Verbatim express :
ActualitésLes actes de la table-ronde du lundi 20 janvier 2014 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Figaro, samedi 8 mars 2014. Propos recueillis par Eugénie Bastié et Vincent Tremolet de Villers.
Le Figaro : Quelle issue voyez-vous à la crise ukrainienne ?
Jean-Pierre Chevènement : Dans ce genre de crise, on fait souffler tour à tour le chaud et le froid. Une phase de désescalade, verbale en tout cas, semble toutefois avoir été amorcée par les déclarations du président Poutine. Celui-ci a mené une opération de « gesticulation calculée », comme disent les militaires. Ce qui importe maintenant, c'est de définir des axesde sortie de crise. Il n'y a plus aucune raison idéologique et militaire à une nouvelle guerre froide en Europe. Personne n'y a intérêt. Il y a trop d'interdépendance entre nous pour qu'on ne puisse pas chercher la voie d'une solution durable. Ce n'est pas le chemin que nous empruntons... Dès le départ, il y a un grand malentendu : la politique de l'Union européenne visant à associer l'Ukraine tout en lui faisant miroiter une perspective d'adhésion, comme l'avait déclaré le commissaire européen Olli Rehn, est une perspective qui ne peut pas se réaliser dans des délais raisonnables. Une adhésion n'est d'ailleurs pas souhaitable. Il ne fallait et il ne faut pas mettre l'Ukraine devant cette alternative manichéenne : soit la Russie, soit l'UE. C'est un dilemme insoluble pour l'Ukraine compte tenu de son histoire. La réalité de l'Ukraine, c'est son hétérogénéité. Il y a à l'Est les russophones et à l'Ouest des populations catholiques uniates dont certaines ont fait partie de l'Autriche-Hongrie. Il n'est pas raisonnable de concevoir l'alternance démocratique en Ukraine comme étant tantôt le pouvoir des uns, tantôt le pouvoir des autres, comme on l'a vu depuis 1991 : Kravtchouk en 1991, Timochenko, puis Ianoukovitch. Je ne vois pas pourquoi l'Ukraine ne pourrait pas être un pays fédéral. Il paraît que c'est la thèse russe : ce n'est pas une raison suffisante pour disqualifier cette proposition, si elle correspond au bon sens. Quant à la Crimée, personnene peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa population est majoritairement russe. Une autonomie substantielle est dans la nature des choses. Comme disait le général de Gaulle : « Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. » Dépêche AFP, samedi 8 mars 2014, 05h19.
Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, estime samedi qu'il n'y pas de raison d'ouvrir une nouvelle guerre froide en Europe à propos de l'Ukraine et de la Crimée "historiquement russe", dans un entretien publié par Le Figaro.
"Il n'y a plus aucune raison idéologique et militaire à une nouvelle guerre froide en Europe", assure l'ancien ministre socialiste en soulignant que "personne n'y a intérêt". "Il y a trop d'interdépendance entre nous pour qu'on ne puisse pas chercher la voie d'une solution durable", dit-il encore en indiquant qu'il ne voit "pas pourquoi l'Ukraine ne pourrait pas être un pays fédéral". Selon le sénateur, "il y a un grand malentendu: la politique de l'Union européenne visant à associer l'Ukraine tout en lui faisant miroiter une perspective d'adhésion" qui "n'est d'ailleurs pas souhaitable". "Il ne fallait et il ne faut pas mettre l'Ukraine devant cette alternative manichéenne : soit la Russie, soit l'UE", regrette-t-il car "c'est un dilemme insoluble pour l'Ukraine compte tenu de son histoire". A propos de la Crimée, Jean-Pierre Chevènement souligne que "personne ne peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa population est majoritairement russe". "Une autonomie substantielle est dans la nature des choses", estime-t-il en citant le général de Gaulle qui disait qu'"il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités". Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de "Au coeur de l'histoire" sur Europe 1, jeudi 6 mars 2014. Il répondait aux questions de Franck Ferrand.
Europe 1 - Au coeur de l'histoire (21.39 Mo)
Verbatim express :
Jean-Pierre Chevènement était l'invité du zoom de France Info lundi 3 mars 2014. Il répondait aux questions de Agnès Soubiran.
France Info (7.72 Mo)
Verbatim express :
Comprendre la situation en Ukraine
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