Le sénateur MRC du Territoire-de-Belfort, Jean-Pierre Chevènement, a demandé vendredi au Premier ministre de "faire valoir aux actionnaires et aux dirigeants des groupes concernés" qu'un "transfert de propriété est hors de question" entre Alstom et General electric.
Des rumeurs de rachat global du groupe français par le géant américain General electric ont semé le trouble jeudi, le gouvernement temporisant vendredi en annonçant qu'il travaillait "à d'autres solutions" et affichant sa "vigilance patriotique".
"Je vous demande instamment, Monsieur le Premier ministre, de bien vouloir faire valoir aux actionnaires et aux dirigeants des groupes concernés que ce transfert de propriété est hors de question. A travers les marchés publics, l'État a les moyens de se faire entendre", écrit le président d'honneur du Mouvement Citoyen et Républicain (MRC).
Des rumeurs de rachat global du groupe français par le géant américain General electric ont semé le trouble jeudi, le gouvernement temporisant vendredi en annonçant qu'il travaillait "à d'autres solutions" et affichant sa "vigilance patriotique".
"Je vous demande instamment, Monsieur le Premier ministre, de bien vouloir faire valoir aux actionnaires et aux dirigeants des groupes concernés que ce transfert de propriété est hors de question. A travers les marchés publics, l'État a les moyens de se faire entendre", écrit le président d'honneur du Mouvement Citoyen et Républicain (MRC).
Il demande une "prompte intervention" de Matignon, faisant valoir que "la reprise de la branche énergie d'Alstom porterait un coup fatal à l'indépendance de notre filière électronucléaire. Elle signifierait l'abandon par la France d'un des deniers pans de son industrie d'équipement".
Le sénateur du Territoire-de-Belfort, où l'usine Alstom est un des maillons forts de l'économie locale, poursuit : "Le groupe américain a déjà repris en 1999 la branche 'turbines à gaz' quand Alstom a choisi de reprendre les turbines à gaz fabriquées en Suisse. Ce fut une énorme erreur à laquelle Alstom a failli ne pas survivre".
Il fait valoir que "General Electric, s'il a dans un premier temps développé ses fabrications à Belfort, tend aujourd'hui à relocaliser une part de ses fabrications aux États-Unis, ce qui correspond, semble t-il, aux orientations données par le Président Obama".
"Comme l'observe le journal les Echos, la fuite des centres de décision est dramatique : lorsqu'on mesure pleinement les conséquences, comme à la guerre il sera trop tard pour livrer bataille", conclut-il.
Le sénateur du Territoire-de-Belfort, où l'usine Alstom est un des maillons forts de l'économie locale, poursuit : "Le groupe américain a déjà repris en 1999 la branche 'turbines à gaz' quand Alstom a choisi de reprendre les turbines à gaz fabriquées en Suisse. Ce fut une énorme erreur à laquelle Alstom a failli ne pas survivre".
Il fait valoir que "General Electric, s'il a dans un premier temps développé ses fabrications à Belfort, tend aujourd'hui à relocaliser une part de ses fabrications aux États-Unis, ce qui correspond, semble t-il, aux orientations données par le Président Obama".
"Comme l'observe le journal les Echos, la fuite des centres de décision est dramatique : lorsqu'on mesure pleinement les conséquences, comme à la guerre il sera trop tard pour livrer bataille", conclut-il.