Intervention du sénateur Jean-Pierre Chevènement lors du débat du 21 octobre au Sénat sur la « réforme du lycée ».
C’est un fait nouveau que le Président de la République s’exprime lui-même sur le lycée et c’est un fait heureux tant il est vrai que les 2 200 000 lycéens sont une partie importante de l’avenir de la France.
La réforme du lycée, dont le Président de la République a tracé les grandes lignes est ce qui reste du projet de lycée modulaire imaginé par votre prédécesseur, c’est-à-dire entre nous pas grand-chose. Je souhaite qu’à travers la concertation dont vous êtes chargé, vous puissiez donner à cette réforme la substance qui lui manque. 1. Je m’étonne tout d’abord que les besoins du pays ne soient pas évoqués dans l’intervention du Président de la République sinon au détour et comme par raccroc, à propos de la réforme de la section du bac technologique « sciences et techniques pour l’industrie » (STI). Il y aurait pourtant beaucoup à dire sur la baisse constante du nombre d’étudiants inscrits dans les filières scientifiques de nos universités. Quand j’ai fixé, en 1984-85, à l’Ecole publique de nouveaux objectifs – porter 80 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, et non pas au bac comme l’a dit Mme Morin-Desailly, créé le baccalauréat professionnel et régionalisé la construction des lycées, je l’ai fait sur la base d’une étude prévisionnelle sur les besoins du pays à l’horizon 2000, l’évolution des catégories socioprofessionnelles, étude commandée à la filiale d’études économiques de la CDC.
Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 21 Octobre 2009 à 22:02
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Dépêche AFP, dimanche 18 octobre 2009, 19h54.
Jean-Pierre Chevènement, président du MRC et ex-ministre de l'Intérieur, a souligné dimanche au sujet des deux décrets parus au JO que "la police a besoin de fichiers" et que la Cnil exerce "un contrôle extrêmement vigilant".
"La police a besoin de fichiers" et "ces fichiers sont soumis à la Cnil (Commission nationale informatique et liberté) qui exerce un contrôle extrêmement vigilant et même quelquefois tatillon", a déclaré M. Chevènement à France-Inter. "Je l'accepte comme ancien ministre de l'Intérieur, les deux choses sont nécessaires: à la fois le souci des libertés et d'autre part la nécessité de sanctionner la délinquance", a dit le président du Mouvement républicain et citoyens. "Je pense qu'on a besoin de donner à la police un certain nombre de moyens, les fichiers, c'est évidemment une chose tout à fait essentielle parce qu'il y a beaucoup de récidivistes", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort. Selon lui, "l'origine géographique" prise en compte dans un des fichiers "ce n'est pas une stigmatisation, ça fait partie de indications dont la police a besoin". Il a noté que "pour être fiché il faut avoir commis un délit". Deux nouvelles "bases de données" destinées à renforcer les moyens d'enquête de la police ont été créées par des décrets publiés dimanche au Journal Officiel, après le retrait du fichier Edvige, objet de controverse, et de l'ex-fichier des RG. Agenda et médiasIl est l'invité de l'émission "C'est demain la veille" présentée par Pierre Weill entre 18h10 et 19h.
Les autres invités seront : Eric Raoult, Noël Mamère et Eric Le Boucher.
L'émission sera podcastée sur le blog. Edito de Jean-Pierre Chevènement à Citoyens Militants, le bulletin d'informations du Mouvement Républicain et Citoyen, octobre 2009.
La crise du capitalisme financier mondialisé ne sera pas réglée par les décisions timorées prises au sommet de Pittsburgh. Les déséquilibres économiques majeurs au niveau de l’épargne ou du commerce extérieur n’ont pas été corrigés, mais accrus par les plans de relance, notamment américains.
Le système monétaire international fondé sur la prééminence du dollar ne subsiste qu’avec l’aval de la Chine. Les boniments sur la « moralisation » du capitalisme ont fait long feu. Ce qu’on appelle « la crise » manifeste la contradiction entre le capital financier et les intérêts généraux de l’Humanité. Tant que le capital financier régnera en maître, nous ne serons pas tirés d’affaire ! Des réformes profondes s’imposeront dans les années venir : - pour réformer la fiscalité et relancer l’idée d’une « politique des revenus » ; - pour mettre en œuvre des politiques industrielles cohérentes ; - pour relancer les économies sur la base d’un nouveau modèle de croissance à l’échelle mondiale ; - pour réformer le système monétaire international ; - pour créer les conditions d’une concurrence équitable dans le commerce international. Entretien de Jean-Pierre Chevènement au quotidien L'Alsace, propos recueillis par Céline Mazeau, 3 octobre 2009.
Jean-Pierre Chevènement, sénateur du Territoire de Belfort, ancien ministre et président du Mouvement républicain et citoyen fait partie des « faux listés » dans l’affaire Clearstream. Il s’est constitué partie civile. Interview.
L'Alsace : Qu’attendez-vous du procès Clearstream ? Jean-Pierre Chevènement : La vérité d’abord, la sanction ensuite et puis la réparation du préjudice grave que j’ai subi, parmi beaucoup d’autres, en voyant mon nom jeté en pâture à l’opinion publique. Je tiens à ma réputation d’intégrité, c’est le seul capital dont dispose un homme politique. Rien n’avait pu l’entamer, en ce qui me concerne, jusqu’à cette affaire Clearstream où l’introduction de mon nom dans des listings falsifiés a pu laisser croire pendant plus d’un an que je pouvais être impliqué dans des affaires douteuses. Je n’ai pas de compte en Suisse comme il a été allégué, ni d’ailleurs dans aucun pays étranger. Pourquoi, selon vous, votre nom a-t-il été ajouté ? Il faut rappeler qu’au départ cette affaire est une affaire industrielle. Ce qui était en jeu, c’était la succession de Jean-Luc Lagardère à la tête d’EADS. Il y avait deux candidats : Noël Forgeard dont Jean-Louis Gergorin était l’un des vice-présidents et Philippe Camus. L’opération visait à discréditer le couple Camus-Delmas. Une affaire sordide. On a ajouté, pour épicer le plat, le nom de quatre hommes politiques, deux de droite, Monsieur Sarkozy qui avait été ministre du Budget et Monsieur Madelin qui avait été ministre de l’Economie et des Finances et deux de gauche, il est vrai d’inspiration différente, Monsieur Strauss-Kahn, ancien ministre de l’Economie et des Finances et moi-même, qui avais été ministre de la Défense. Carnet de Jean-Pierre ChevènementJ’ai participé du 22 septembre au 1er octobre 2009 à une mission d’information et d’évaluation de la situation en Afghanistan et dans son environnement proche (Inde, Pakistan).
Cette mission était conduite par Josselin de Rohan, Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces Armées, et de deux de ses Vice-présidents, Didier Boulaud, sénateur de la Nièvre, et moi-même.
Je suis revenu préoccupé par la dégradation des relations indo-pakistanaises après les attentats de Bombay. Préoccupé aussi après l’entretien que nous a accordé le Général Stanley McCristal, commandant l’ISAF (International Security Assistance Force), les forces de l’Otan, par l’absence de définition claire de ce que j’appellerais les « buts de guerre ». L’état de contre-insurrection qui sous-tend la stratégie américaine vaut, à mon sens, quand les combattants sont des autochtones et pas des forces étrangères dont la présence dans le pays ne peut durer éternellement. Agenda et médiasPoursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 19 octobre 2009 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Avec la participation de :
Dépêche AFP, vendredi 25 septembre 2009, 18h30.
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), se dit favorable au "parlement de l'alternance" proposé par François Bayrou (MoDem) qu'il a rencontré récemment, jugeant "important" de "sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée".
François Bayrou, qui "mène un combat courageux", "a déclaré vouloir tendre la main à la gauche et il a demandé à me voir. Il n’y a pas de raison de refuser de débattre sur le fond avec le président d’une formation qui est alliée au PS dans nombre de régions et de municipalités", déclare M. Chevènement dans une interview à l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi. Selon le sénateur du Territoire de Belfort, "un refus de dialogue dans ces conditions démontrerait un sectarisme qui est la plaie de notre vie politique". "Il y a deux ans, le MRC avait proposé des assises de la gauche pour la refondation républicaine d’un parti de toute la gauche", rappelle-t-il. "Il faut débattre du fond, et cela sans sectarisme: pourquoi donc ne pas réunir, à cet effet, un "parlement de l’alternance", y compris avec François Bayrou? L’important, c’est de sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée, faute d’avoir su tirer les leçons de ses échecs depuis 1993", fait-il valoir. |
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