Jean-Pierre Chevènement, président du MRC et ex-ministre de l'Intérieur, a souligné dimanche au sujet des deux décrets parus au JO que "la police a besoin de fichiers" et que la Cnil exerce "un contrôle extrêmement vigilant".
"La police a besoin de fichiers" et "ces fichiers sont soumis à la Cnil (Commission nationale informatique et liberté) qui exerce un contrôle extrêmement vigilant et même quelquefois tatillon", a déclaré M. Chevènement à France-Inter.
"Je l'accepte comme ancien ministre de l'Intérieur, les deux choses sont nécessaires: à la fois le souci des libertés et d'autre part la nécessité de sanctionner la délinquance", a dit le président du Mouvement républicain et citoyens.
"Je pense qu'on a besoin de donner à la police un certain nombre de moyens, les fichiers, c'est évidemment une chose tout à fait essentielle parce qu'il y a beaucoup de récidivistes", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort.
Selon lui, "l'origine géographique" prise en compte dans un des fichiers "ce n'est pas une stigmatisation, ça fait partie de indications dont la police a besoin". Il a noté que "pour être fiché il faut avoir commis un délit".
Deux nouvelles "bases de données" destinées à renforcer les moyens d'enquête de la police ont été créées par des décrets publiés dimanche au Journal Officiel, après le retrait du fichier Edvige, objet de controverse, et de l'ex-fichier des RG.
"La police a besoin de fichiers" et "ces fichiers sont soumis à la Cnil (Commission nationale informatique et liberté) qui exerce un contrôle extrêmement vigilant et même quelquefois tatillon", a déclaré M. Chevènement à France-Inter.
"Je l'accepte comme ancien ministre de l'Intérieur, les deux choses sont nécessaires: à la fois le souci des libertés et d'autre part la nécessité de sanctionner la délinquance", a dit le président du Mouvement républicain et citoyens.
"Je pense qu'on a besoin de donner à la police un certain nombre de moyens, les fichiers, c'est évidemment une chose tout à fait essentielle parce qu'il y a beaucoup de récidivistes", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort.
Selon lui, "l'origine géographique" prise en compte dans un des fichiers "ce n'est pas une stigmatisation, ça fait partie de indications dont la police a besoin". Il a noté que "pour être fiché il faut avoir commis un délit".
Deux nouvelles "bases de données" destinées à renforcer les moyens d'enquête de la police ont été créées par des décrets publiés dimanche au Journal Officiel, après le retrait du fichier Edvige, objet de controverse, et de l'ex-fichier des RG.