Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), se dit favorable au "parlement de l'alternance" proposé par François Bayrou (MoDem) qu'il a rencontré récemment, jugeant "important" de "sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée".
François Bayrou, qui "mène un combat courageux", "a déclaré vouloir tendre la main à la gauche et il a demandé à me voir. Il n’y a pas de raison de refuser de débattre sur le fond avec le président d’une formation qui est alliée au PS dans nombre de régions et de municipalités", déclare M. Chevènement dans une interview à l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.
Selon le sénateur du Territoire de Belfort, "un refus de dialogue dans ces conditions démontrerait un sectarisme qui est la plaie de notre vie politique".
"Il y a deux ans, le MRC avait proposé des assises de la gauche pour la refondation républicaine d’un parti de toute la gauche", rappelle-t-il.
"Il faut débattre du fond, et cela sans sectarisme: pourquoi donc ne pas réunir, à cet effet, un "parlement de l’alternance", y compris avec François Bayrou? L’important, c’est de sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée, faute d’avoir su tirer les leçons de ses échecs depuis 1993", fait-il valoir.
François Bayrou, qui "mène un combat courageux", "a déclaré vouloir tendre la main à la gauche et il a demandé à me voir. Il n’y a pas de raison de refuser de débattre sur le fond avec le président d’une formation qui est alliée au PS dans nombre de régions et de municipalités", déclare M. Chevènement dans une interview à l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.
Selon le sénateur du Territoire de Belfort, "un refus de dialogue dans ces conditions démontrerait un sectarisme qui est la plaie de notre vie politique".
"Il y a deux ans, le MRC avait proposé des assises de la gauche pour la refondation républicaine d’un parti de toute la gauche", rappelle-t-il.
"Il faut débattre du fond, et cela sans sectarisme: pourquoi donc ne pas réunir, à cet effet, un "parlement de l’alternance", y compris avec François Bayrou? L’important, c’est de sortir la gauche du bourbier dans lequel elle s’est enfoncée, faute d’avoir su tirer les leçons de ses échecs depuis 1993", fait-il valoir.