Cette mission était conduite par Josselin de Rohan, Président de la Commission des Affaires Etrangères, de la Défense et des Forces Armées, et de deux de ses Vice-présidents, Didier Boulaud, sénateur de la Nièvre, et moi-même.
Je suis revenu préoccupé par la dégradation des relations indo-pakistanaises après les attentats de Bombay.
Préoccupé aussi après l’entretien que nous a accordé le Général Stanley McCristal, commandant l’ISAF (International Security Assistance Force), les forces de l’Otan, par l’absence de définition claire de ce que j’appellerais les « buts de guerre ».
L’état de contre-insurrection qui sous-tend la stratégie américaine vaut, à mon sens, quand les combattants sont des autochtones et pas des forces étrangères dont la présence dans le pays ne peut durer éternellement.
Je suis revenu préoccupé par la dégradation des relations indo-pakistanaises après les attentats de Bombay.
Préoccupé aussi après l’entretien que nous a accordé le Général Stanley McCristal, commandant l’ISAF (International Security Assistance Force), les forces de l’Otan, par l’absence de définition claire de ce que j’appellerais les « buts de guerre ».
L’état de contre-insurrection qui sous-tend la stratégie américaine vaut, à mon sens, quand les combattants sont des autochtones et pas des forces étrangères dont la présence dans le pays ne peut durer éternellement.
Je rappelais au Général Mc Chrystal, ce qu’avait été l’issue de la guerre d’Algérie que j’ai vécue de près de 1961 à 1963. Les Américains aussi bien ont connu des expériences comparables (Vietnam, Irak).
Le gouvernement de Peshawar dans les zones tribales du Pakistan nous a indiqué ce que pouvaient être à ses yeux les trois conditions du départ des forces de l’ISAF :
- La rupture du cordon ombilical avec le terrorisme international (Al-Qaïda)
- L’éradication de la culture du pavot, principale source de financement de la guérilla et origine des 4/5ème de l’héroïne consommée en Europe
- Enfin, la neutralité de l’Afghanistan s’engageant à ne pas déstabiliser ses voisins.
Pour parvenir à ce résultat, un gouvernement de large union incluant l’élément pachtoune, et la réunion d’une conférence internationale rassemblant l’ensemble des pays concernés, et notamment les pays riverains, pourrait être une solution appropriée.
La tâche est difficile mais on ne peut rien faire de solide qui ne procède d’une claire définition des objectifs politiques.
Le gouvernement de Peshawar dans les zones tribales du Pakistan nous a indiqué ce que pouvaient être à ses yeux les trois conditions du départ des forces de l’ISAF :
- La rupture du cordon ombilical avec le terrorisme international (Al-Qaïda)
- L’éradication de la culture du pavot, principale source de financement de la guérilla et origine des 4/5ème de l’héroïne consommée en Europe
- Enfin, la neutralité de l’Afghanistan s’engageant à ne pas déstabiliser ses voisins.
Pour parvenir à ce résultat, un gouvernement de large union incluant l’élément pachtoune, et la réunion d’une conférence internationale rassemblant l’ensemble des pays concernés, et notamment les pays riverains, pourrait être une solution appropriée.
La tâche est difficile mais on ne peut rien faire de solide qui ne procède d’une claire définition des objectifs politiques.