La disparition de Marie-France Garaud me peine particulièrement. C’était une femme de caractère dont l’inspiration a manqué à la République.
Elle a incarné l’espoir d’un ancrage de la droite gaulliste à la bourgeoisie nationale. Malheureusement, la droite gaulliste a opéré la même conversion néolibérale et européiste que la gauche mitterrandienne dans le courant des années 1980. C’est pourquoi l’esprit des institutions de la Ve République n’a jamais correspondu aux intuitions de son fondateur Charles de Gaulle.
La mort de Marie-France Garaud ranime la nostalgie d’une droite nationale et souverainiste dont l’un des enjeux de la période qui s’ouvre est de savoir quelle force pourra s’en saisir.
Elle a incarné l’espoir d’un ancrage de la droite gaulliste à la bourgeoisie nationale. Malheureusement, la droite gaulliste a opéré la même conversion néolibérale et européiste que la gauche mitterrandienne dans le courant des années 1980. C’est pourquoi l’esprit des institutions de la Ve République n’a jamais correspondu aux intuitions de son fondateur Charles de Gaulle.
La mort de Marie-France Garaud ranime la nostalgie d’une droite nationale et souverainiste dont l’un des enjeux de la période qui s’ouvre est de savoir quelle force pourra s’en saisir.