Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « L’heure bleue » sur France Inter. Il répondait aux questions de Laure Adler, mardi 27 octobre 2020.


Entretien sur France Inter: « L’Occident a renforcé le camp le plus réactionnaire au Moyen-Orient »
jean_pierre_chevènement_invite_de_l__heure_bleue.mp3 Jean-Pierre Chevènement invité de L'heure bleue.mp3  (48.95 Mo)

Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay.

Verbatim

  • Laure Adler : « Beaucoup d’hommes de gauche ne comprennent pas ce qu’est le demos, l’ensemble des citoyens en corps. Or on ne nait pas citoyen, on le devient. Et c’est le rôle de l’école de former ce citoyen et de construire le civisme. » Jean-Pierre Chevènement est ce soir notre invité à l’occasion de la publication de son livre intitulé Qui veut risquer sa vie la sauvera. Comme chaque soir, nous allons commencer en musique, avec « La quête » de Jacques Brel.

    (Enregistrement)

    Vous souvenez-vous, Jean-Pierre Chevènement, des premières années de la petite école dans ce village du Haut-Doubs lorsque votre mère était votre institutrice ? Comment vous appelait-elle ?

Rédigé par Chevenement.fr le 28 Octobre 2020 à 16:20 | Permalien | Commentaires (2)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « Le Grand Témoin » sur Radio Notre Dame. Il répondait aux questions de Louis Daufresne, mardi 27 octobre 2020.


Entretien sur Radio Notre Dame: "La France ne doit faire aucun concession à l’idéologie décoloniale et indigéniste"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay.

Verbatim

  • Louis Daufresne : Sa vie politique embrasse un bon demi-siècle d’histoire de France, une période sur laquelle ce pays a tellement changé. Pourtant, des horreurs de la guerre d’Algérie à la décapitation de Samuel Paty, certaines images se ressemblent et montrent qu’il y a des permanences. Jean-Pierre Chevènement appartient à cette génération qui fournissait encore des hommes politiques au sens classique du terme, qu’ils soient de gauche ou de droite, habités par un certain sens de l’État, du dessein historique, de la souveraineté et de l’intérêt national. Ces mots ont quelque peu vieilli, si bien qu’on a parfois l’impression d’être passés dans une autre histoire. Néanmoins les choses ne sont pas écrites pour l’éternité. Il est bon d’avoir un regard, le regard de Jean-Pierre Chevènement, sur les évènements qui nous concernent, avec l’arrière-fond qui est le sien et les mémoires qu’il publie. La phrase qui ouvre ses mémoires, parues aux éditions Robert Laffont, est intrigante : « Qui veut risquer sa vie la sauvera. » Elle a donné son titre à l’ouvrage. Celui-ci comporte un cahier photos et permet l’expression d’une généalogie familiale et politique, en même temps qu’il raconte le combat d’une personnalité qui nous fait l’amitié de sa présence ce matin. Bonjour Jean-Pierre Chevènement.

Rédigé par Chevenement.fr le 27 Octobre 2020 à 15:40 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « Mediapolis » sur Europe 1. Il répondait aux questions d’Olivier Duhamel et de Catherine Nay, samedi 17 octobre 2020.


Entretien sur Europe 1: "Pour terrasser l'islamisme radical, nous devons nous appuyer sur les Français musulmans"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay.

Verbatim

Olivier Duhamel : Bonjour à tous.

Catherine Nay : Bonjour Olivier, bonjour Jean-Pierre Chevènement et bonjour à tous ceux qui nous écoutent.


Olivier Duhamel : Nous avons la chance de recevoir ce matin Jean-Pierre Chevènement. C’était prévu à l’origine à l’occasion de la sortie de son livre Qui veut risquer sa vie la sauvera, titre ô combien en résonnance avec les évènements actuels, sous-titre Mémoires. Un formidable livre de près de 485 pages. Finalement nous nous sommes dit que Jean-Pierre Chevènement était l’homme à entendre plus que jamais ce matin car hier, vendredi à 17h, un professeur d’histoire, Samuel Paty, a été décapité à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir discuté avec ses élèves des caricatures de Mahomet lorsqu’il traitait de la partie du programme consacrée à la liberté d’expression. Le parquet national anti-terroriste a ouvert une enquête pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Jean-Pierre Chevènement, fils d’instituteurs, a été ministre de l’Éducation nationale, de l’Intérieur (et à ce titre en charge des cultes). C’est un homme politique au rôle décisif dans l’histoire de la gauche française depuis presque un siècle. Sa voix nous importe donc. Commençons par les faits, par l’effroyable fait d’un professeur d’histoire décapité. Écoutez le président de la République, hier.

Rédigé par Chevenement.fr le 23 Octobre 2020 à 20:45 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l’émission « Face à l'info » sur CNews. Il débattait avec le journaliste Éric Zemmour, vendredi 16 octobre 2020.


Débat sur CNews avec Éric Zemmour : "La France s’identifie à la croyance en la raison humaine"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay.


Verbatim

Christine Kelly : Face à face, bonsoir à tous, pour une heure de débat entre Jean-Pierre Chevènement et Éric Zemmour. Au sommaire, premièrement, un regard sur la gauche de Jean-Pierre Chevènement. Que signifie passer du socialisme à la République ? Deuxième partie de ce débat : qu’est devenue l’école républicaine aujourd’hui ? Troisième partie : l’école est-elle le premier échelon de la lutte contre le séparatisme ? Et qui pour défendre l’identité française aujourd’hui ? C’est parti pour le face à face.

(Générique)

Bonsoir messieurs. C’est un honneur pour nous de vous recevoir Jean-Pierre Chevènement. Vous avez été un ministre d’État pilier de la Ve République : Recherche et Industrie, Éducation nationale, Défense et Intérieur, pendant près de dix ans. Vous avez été élu pendant quarante-et-un ans au Territoire de Belfort. Et votre dernier ouvrage, c’est celui-ci : Qui veut risquer sa vie la sauvera, chez Robert Laffont. C’est un ouvrage dans lequel vous invitez le lecteur dans votre vie. C’est une immense fresque qui va de vos années d’enfance dans la France occupée à la France d’aujourd’hui, en passant par la guerre d’Algérie, et évoque la venue au pouvoir et l’exercice de celui-ci de la gauche après 1981. Jean-Pierre Chevènement, vous êtes un socialiste qui a progressé, vous le dites. Vous êtes devenu républicain plus que socialiste. Vous dites : « Je suis venu non pas du socialisme à la République, mais j’ai de plus en plus républicanisé mon socialisme. » C’est-à-dire ?

Rédigé par Chevenement.fr le 21 Octobre 2020 à 13:20 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l’émission « 20h Darius Rochebin » sur LCI. Il répondait aux questions de Darius Rochebin, lundi 12 octobre 2020.


Entretien sur LCI : "Il faut que les policiers soient respectés et considérés"
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être visionné en replay.

Verbatim


  • Darius Rochebin : Et le grand entretien de cette édition est donc avec Jean-Pierre Chevènement. Bonsoir.

    Jean-Pierre Chevènement : Bonsoir.

  • Darius Rochebin : Un mot d’abord sur la police. Nous l’avons entendue s’exprimer il y a un instant. Vous avez été ministre de l’Intérieur, de gauche, mais parmi les gens de gauche vous avez eu de bons contacts avec la police. Ça se passait bien plutôt ?

    Jean-Pierre Chevènement : La période était différente et j’étais toujours apprécié des policiers. J’avais de bons contacts avec leurs syndicats. Les policiers font corps, ils ont le sentiment puissant de leur solidarité. Naturellement, il faut qu’ils soient respectés, il faut qu’ils soient considérés. Et je n’ai pas connu, je dois le dire, ce phénomène de haine exacerbée contre la police. Je crois que si on veut le comprendre, en prenant du recul, il faut voir qu’il y a une haine beaucoup plus profonde contre l’État. Et une haine qui vient de loin, qui a été attisée, par la droite comme par la gauche. À droite : les libéraux, les ultra-libéraux, les néolibéraux. Et à gauche : les anarchistes, les pseudo-marxistes qui considèrent que l’État est l’outil du capital, de la bourgeoisie. Et puis, naturellement, tout le courant libéral/libertaire qui s’épanouit en France depuis 50 ans, à l’enseigne du mot d’ordre soixante-huitard : « Il est interdit d’interdire. » Alors si vous mettez tout ça ensemble, ça fait beaucoup.

Rédigé par Chevenement.fr le 19 Octobre 2020 à 11:45 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « Affaires publiques » sur Judaïques FM. Il répondait aux questions d'Alexis Lacroix, vendredi 2 octobre 2020.


Entretien à Judaïques FM : La ralliement au néo-libéralisme est "la clé qui permet de comprendre la dissolution de la vie politique française"
affaires_publiques_02_10_20.mp3 affaires-publiques-02.10.20.mp3  (57.42 Mo)

Verbatim

  • Alexis Lacroix : Jean-Pierre Chevènement, bonjour et bienvenue à Judaïques Fm en ce vendredi matin. C’est un honneur et un plaisir de vous recevoir. Vous êtes chez vous ici, vous venez d’ailleurs assez régulièrement vous adresser aux auditeurs de la fréquence juive. On est vraiment très heureux !

    Jean-Pierre Chevènement : Bonjour.

  • Alexis Lacroix : L’occasion, Jean-Pierre, qui nous réunit, c’est votre livre de mémoires. Les mémoires que vous a commandées, il y a maintenant deux ans, Jean-Luc Barré pour les éditions Robert Laffont : Qui veut risquer sa vie la sauvera. C’est un livre, je dois le dire, absolument passionnant. Et je vais utiliser une formule très éculée pour nos auditeurs : « ça se lit comme un roman », mais vraiment comme un roman. Le roman de cinquante ans de vie d’un grand homme politique devenu, au fil des années, un grand sage de la vie politique française. Mais aussi bien sûr, le roman d’une transformation, d’une élaboration transformatrice de notre pays sur laquelle, bien sûr, au cours de cette conversation, nous allons revenir. Nous sommes, peut-être, à un jour assez décisif concernant ce qu’on appelle aujourd’hui le « vivre ensemble » ou ce qui fait tenir ensemble les Français, puisque le Président de la République s’apprête à prononcer un discours, annoncé comme historique, sur la législation qu’il prépare, que son exécutif prépare, contre les « séparatismes », nouveau nom des communautarismes, qui minent aujourd’hui la République. Qu’est-ce que vous attendez d’Emmanuel Macron avec qui, dit la rumeur de la ville, vous entretenez une correspondance relativement suivie ?

    Jean-Pierre Chevènement : Il m’arrive de voir de temps en temps Emmanuel Macron, cela dit, c’est lui le Président de la République et il décide en fonction de ce qu’il estime être l’intérêt du pays…

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l’émission « Le Live Toussaint » sur BFM TV. Il répondait aux questions de Bruce Toussaint, mercredi 30 septembre 2020.


Entretien à BFM TV : "Ayant épousé le néolibéralisme, la gauche se trouve en crise profonde."
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être visionné en replay.

Verbatim

  • Bruce Toussaint : Merci beaucoup Jean-Pierre Chevènement d’être avec nous ce matin. Votre livre s’appelle Qui veut risquer sa vie la sauvera (Robert Laffont, 2020). Vos mémoires, enfin ! Cinquante ans de vie politique, un demi-siècle, une voix qui porte. Ce titre il évoque quoi ? Le courage ?

    Jean-Pierre Chevènement : C’est une parole de Saint Mathieu. La parole complète c’est : « Qui veut sauver sa vie la perdra. Qui veut risquer sa vie la sauvera. » J’ai gardé la deuxième partie du dyptique car tous mes engagements ont été risqués et comportaient un pari presque existentiel dans la mesure où quelquefois j’ai engagé ma vie, par exemple en Algérie mais aussi dans d’autres circonstances qui n’étaient pas banales. Ce livre est donc un témoignage très vivant sur une quinzaine de fresques qui font ma vie depuis quatre-vingts ans maintenant. Je suis un produit de l’école laïque. Ma mère était maîtresse d’école dans un petit village sous l’Occupation. Toute ma vie est retracée à travers des épisodes dont les Français n’ont pas perdu le souvenir : la querelle scolaire, le tournant de 1983, la guerre du Golfe, l’effondrement de l’URSS, la réunification de l’Allemagne, de grands évènements auxquels j’ai été associé de près comme ministre de la Défense et de l’Intérieur notamment. J’ai accompli un acte de vérité car je me suis livré.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Octobre 2020 à 22:29 | Permalien | Commentaires (1)

Jean-Pierre Chevènement était l’invité de l’émission "On est en direct" sur France 2. Il répondait aux questions de Laurent Ruquier, le samedi 10 octobre.


Entretien à France 2 : "La France n’est plus unie, c’est un archipel avec des îles qui dérivent."
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être visionné en replay.

Verbatim

  • Laurent Ruquier (interpelant Jean-Pierre Chevènement pendant l’interview de Sébastien Chabaud-Pétronin, fils de l’ex-otage Laurence Pétronin) : Monsieur Chevènement je crois, quand il était encore sénateur, a fait une mission d’étude au Sahel, au Mali, donc vous connaissez cette région. Est-ce-que vous avez un commentaire à faire, et à votre avis pourquoi le Président de la République ne s’est pas exprimé ?

    Jean-Pierre Chevènement : Parce que l’affaire est compliquée. Derrière la libération de Madame Pétronin, dont je me réjouis, comme tous, il y a évidemment des enjeux géopolitiques : l’instabilité non seulement du Mali mais de toute l’Afrique de l’ouest, le Sahel. Mais derrière on a vu qu’il y avait des attentats en Côte d’Ivoire, à Grand-Bassam, il y a le Nigéria, et par ricochet le Cameroun, le Tchad. Donc c’est toute l’Afrique qui peut basculer parce que c’est un continent fragile qui se caractérise par la faiblesse des Etats qui le constituent. Et par conséquent, on ne peut pas ignorer ces enjeux géopolitiques, même si la joie est grande de retrouver cette femme extrêmement sympathique, dont on sent qu’elle a un parcours spirituel, indépendamment des religions, il y a quelque chose d’émouvant. Mais en même temps, un homme d’Etat quelquefois a intérêt à ne pas tomber dans la logorrhée.

Rédigé par Chevenement.fr le 13 Octobre 2020 à 22:03 | Permalien | Commentaires (1)
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