Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Pékin, selon le Premier ministre chinois, M. Wen Ji Bao, veut rendre sa croissance plus sociale : une excellente nouvelle qui va au-devant des désirs exprimés par Ségolène Royal lors de son dernier voyage en Chine. Le développement de ce grand pays est légitime, s’il sait prendre davantage en compte les besoins de sa population (Sécurité sociale, droit du travail, lutte contre la pollution …).

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 6 Mars 2007 à 19:17 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Bayrou a trop de retard à combler sur Sarkozy pour devenir un nouveau Giscard, d’autant que Simone Veil et Jean-Louis Borloo, grandes références centristes, ont choisi leur camp en apportant à Nicolas Sarkozy leur soutien.
Autre grande référence centriste, Raymonde Barre dont on aimerait savoir, après ses récentes déclarations, si François Bayrou continue de se réclamer.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 6 Mars 2007 à 19:15 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



J’ai écouté attentivement l’allocution de Nicolas Sarkozy, consacrée à la politique extérieure et de sécurité.


Nicolas Sarkozy, en rendant hommage à la politique de Jacques Chirac, a bien essayé de se dédouaner de l’erreur monumentale qu’il avait commise en septembre 2006 quand il était allé, à Washington, s’excuser de « l’arrogance » de la France face à l’invasion de l’Irak par M. Bush. C’est en vain qu’il a cherché à se rattraper, le 28 février 2007, en saluant la politique extérieure de Jacques Chirac et en parlant d’« aventure » à propos de l’intervention américaine en Irak.

Une journaliste libanaise s’en étonnait : « Vous avez changé sur l’Irak ? ». A quoi Sarkozy répondait en la défiant de trouver une trace écrite de son adhésion à la guerre américaine. En effet, il n’y a aucune trace écrite de son approbation, mais il y a des traces orales de ses propos et des déclarations publiques d’hommes politiques favorables à l’intervention et connus pour leur étroite proximité avec lui : MM. Pierre Lellouche, Axel Poniatowski, Patrick Devedjian, etc.

Jean-Pierre Chevènement est l'invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1 lundi 5 mars à 8h20.


L'émission est podcastée ci-dessous.
Mots-clés : airbus europe 1

Rédigé par Chevenement.fr le 5 Mars 2007 à 09:54 | Permalien

Jean-Pierre Chevènement est l’invité de Rolland Mihail dimanche 4 mars à 8h50.


L'émission est podcastée ci-dessous.
Le site de France Inter
Mots-clés : france inter

Rédigé par Chevenement.fr le 4 Mars 2007 à 10:19 | Permalien

Face à face paru dans Le Figaro Magazine, samedi 3 mars 2007


Jean-Pierre Chevènement et Pierre Lellouche débattent dans Le Figaro Magazine de la France dans la mondialisation
Le Figaro Magazine - Pourquoi la mondialisation fait-elle peur aux Français ?
Jean-Pierre Chevènement - Elle ne fait pas peur à tout le monde. Il y a ceux qui en profitent, des multinationales qui font des bénéfices à l'étranger et les plus fortunés qui effectuent des placements avantageux. Mais une majorité de Français, soucieux de l'avenir du pays, ressentent une profonde inquiétude. Nous sommes structurellement affrontés à des pays à très bas coûts salariaux, et qui ont une capacité technologique et scientifique égale à la nôtre, la Chine et l'Inde. Nous n'avons pas, au contraire des Etats-Unis, l'extraordinaire avantage d'une monnaie mondiale comme le dollar qui leur permet de vivre en déficit, c'est-à-dire à crédit. Enfin, l'Europe a anéanti le tarif extérieur commun, il n'y a plus de préférence européenne. En 1972, la moyenne des droits de douane était de 14,5%, elle est actuellement de 1,5%. L'Europe a vécu cinq siècles sur une position de rente objective. Tout cela est terminé. Je ne pense pas que cela puisse être toléré sans que l'Europe ne rétablisse une forme de préférence communautaire ou, en tout cas, qu'elle se donne les moyens d'une croissance plus forte. Rappelons qu'elle est aujourd'hui la lanterne rouge de la croissance mondiale.

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



L’Airbus A 350 ne pourra être développé sans la contribution des Etats.


Le plan d’économies annoncé par Louis Gallois ne permet pas ce financement. Quand j’entends M. Sarkozy déclarer dans sa conférence de presse d’hier : « Les Etats ne sont pas les actionnaires les mieux avisés », je me demande si je rêve. Est-ce que M. Arnaud Lagardère et M. Forgeard qui ont vendu leurs actions avant que soient révélées les difficultés de l’A 380 sont « des actionnaires avisés » ? Pour ce qui est de la gestion de leur patrimoine personnel certes ! Mais pour l’avenir de l’entreprise EADS – Airbus certainement non !

Nous sommes bien là en présence de cette tendance fondamentale au court-termisme qui caractérise la gestion du « capitalisme patrimonial » cher à Alain Minc. Les actionnaires se paient d’abord, peu importe l’avenir de l’entreprise, ses investissements, sa recherche, le renouvellement de sa gamme de produits, ses salariés, leur qualification et leur formation. Ainsi s’opère la déconnection des entreprises et des territoires.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 1 Mars 2007 à 18:12 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Je réponds avec retard à plusieurs messages, et en particulier à celui de Lionel en date du 23 février, qui me demande « jusqu’à quand je vais avaler mon chapeau » suite à la demande de Lionel Jospin, corroborée par une déclaration publique de Daniel Vaillant, de ne pas me voir figurer dans le « pack » du pacte présidentiel de Ségolène Royal.


Ma réponse sera simple : j’ai demandé à Ségolène Royal d’être chargé de la « coordination des interventions thématiques » et rien de plus, ce qu’elle m’a accordé. Je pense ainsi à me rendre utile. Dans la phase actuelle, il m’a semblé que le message de la candidate était la chose la plus importante et il me semble naturel de mettre mon expérience à son service. J’aimerais qu’il en aille de même pour tous les autres.

C’est pourquoi la création de « l’équipe du pacte présidentiel », composée de treize dirigeants socialistes, me paraît une bonne chose, en ce qu’elle clôt la phase de tensions internes au PS, liée à la désignation du candidat le 16 novembre dernier. Il aura fallu trois mois pour convaincre les concurrents malheureux de Ségolène Royal de se mobiliser. L’essentiel est qu’ils se mobilisent, y compris Lionel Jospin.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 28 Février 2007 à 19:26 | Permalien
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