Les actes de la table-ronde du 9 juin sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Rédigé par Chevenement.fr le 28 Juillet 2008 à 15:27
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Après le toilettage du blog de Jean-Pierre Chevènement, c'est au tour du MRC de se doter d'un nouveau site Internet.
Capture d'écran de la page d'accueil du site du MRC
Au menu du site du MRC, accessible à l'adresse www.mrc-france.org :
Agenda et médiasL'université d'été du MRC a lieu cette année à Belfort les 6 et 7 septembre. Vous pouvez télécharger ici la présentation de l'université d'été, le bulletin d'inscription et les modalités d'hébergement et de transport ci-dessous.
Le programme complet de l'université d'été sera finalisé fin août.
Carnet de Jean-Pierre ChevènementEditorial de Jean-Pierre Chevènement à Citoyens Militants, bulletin interne du MRC.
Notre Congrès des 21 et 22 juin au Kremlin-Bicêtre a fait lever l’espoir. Au sein du MRC d’abord, où chacun a pu observer la naissance d’une dynamique nouvelle, à travers un texte d’orientation allant au fond des choses et une direction renouvelée et rajeunie. Mais l’écho a été répercuté dans le reste de la gauche où nos propositions de rassemblement organique, susceptible de créer un électrochoc à gauche, rencontrent des échos nombreux aussi bien au Parti socialiste qu’au Parti communiste.
La problématique est simple : dans l’état actuel des choses, la gauche n’est pas en état de fournir une relève à la droite sarkoziste. Il est surréaliste de voir certains socialistes faire assaut de libéralisme au moment où la globalisation libérale entre en crise profonde. Il y a là la marque d’une inadéquation persistante entre la radicale nouveauté des défis à relever et un ron-ron « social libéral » qui pouvait paraître « moderne » au tournant des années 1990. Le logiciel républicain, au contraire, affirme sa force et sa pertinence. La faillite des « marchés » hier adulés, aujourd’hui voués aux gémonies (même Nicolas Sarkozy flétrit les « dérives du capitalisme financier » et les ravages de la spéculation), la crise d’une Europe technocratique et ultralibérale à la fois, le retour des Etats, des nations et des peuples, ce grand bouleversement des valeurs offre au discours républicain exigeant du MRC l’occasion de s’affirmer en provoquant dans la gauche les effets de catalyse nécessaires. Un nouveau bandeau de Une, une page d'accueil allégée, de nombreux modules revus et simplifiés pour aller à l'essentiel : le blog fait sa toilette d'été :-)
Qu'en pensez-vous ? merci de vos laisser vos remarques ou idées dans les commentaires de ce billet :-)
NB : quelques chiffres sur ce blog :
Dépêche AFP, dimanche 13 juillet 2008, 11h52.
L'ancien ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement (MRC) juge, dans une interview au Journal du Dimanche, que la diminution prévue des effectifs militaires n'est "guère compatible" avec les engagements extérieurs de la France.
"La réduction annoncée de 54.000 postes pour une armée fortement +dégraissée+ n'est guère compatible avec les multiples engagements extérieurs de notre armée", déclare le président du Mouvement républicain et citoyen. "On est loin de l'inspiration gaulliste de la défense", estime-t-il par ailleurs. "Un pays qui remet à d'autres - dans le cas qui nous occupe à l'organisation militaire intégrée de l'Otan - le soin de sa défense, abandonne la maîtrise de sa politique étrangère et de son destin", affirme-t-il. "Je suis très préoccupé par l'abandon du consensus en matière de défense auquel en tant qu'ancien ministre de la Défense, je suis très attaché et auquel j'avais contribué à rallier le PS", relève-t-il. Dépêche AFP, dimanche 13 juillet 2008, 10h30.
Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a jugé dimanche que Nicolas Sarkozy "a raison" de "prendre des risques" en invitant la Syrie au lancement de l'Union pour la Méditerranée.
"Je ne fais pas partie de ceux qui désapprouvent l'invitation à Paris de Bachar al-Assad", chef de l'Etat syrien, déclare l'ancien ministre au Journal du Dimanche. "En politique, il faut savoir prendre des risques. En l'occurrence, Nicolas Sarkozy a raison d'en prendre". "La Syrie est une pièce stratégique du puzzle du Proche et du Moyen Orient. Il est utile pour la France d'avoir un contact avec ce pays. Si l'on fait l'Union pour la Méditerranée (UPM), il faut le faire avec tous les pays riverains, sans exception", estime M. Chevènement. "Mener cette démarche avec des critères uniquement éthiques nous aurait fait courir le risque de nous retrouver dans un cercle plutôt étroit. Et nous aurait conduits à l'impuissance", juge celui qui avait démissionné en 1991 du portefeuille de la Défense pour protester contre la guerre du Golfe. Pour l'ex-ministre toutefois, l'UPM, "bonne idée au départ" est "hélas largement vidée de son contenu, en raison notamment des exigences de l'Allemagne" qui "a imposé" la présence des 27 pays de l'UE. Agenda et médiasEntretien de Jean-Pierre Chevènement au Journal du dimanche, propos recueillis par Virginie Le Guay, dimanche 13 juillet 2008.
Jean-Pierre Chevènement salue la prise de risque de Nicolas Sarkozy, qui a invité Bachar al-Assad à Paris. En revanche, l'ancien ministre de la Défense se montre plus critique quant à la politique menée par le président. Il s'oppose notamment au retour de la France dans l'Otan et s'interroge sur le paradoxe entre la multiplication des opérations extérieures et la réduction des effectifs.
Le journal du dimanche : La venue à Paris de Bachar el-Assad suscite la controverse... Je ne fais pas partie de ceux qui désapprouvent l'invitation à Paris de Bachar el-Assad. En politique, il faut savoir prendre des risques. En l'occurrence, Nicolas Sarkozy a raison d'en prendre. La Syrie est une pièce stratégique du puzzle du Proche et du Moyen-Orient. Il est utile pour la France d'avoir un contact avec ce pays. Si l'on fait l'Union pour la Méditerranée, il faut le faire avec tous les pays riverains. Sans exception. Mener cette démarche avec des critères uniquement éthiques nous aurait fait courir le risque de nous retrouver dans un cercle plutôt étroit. Et nous aurait conduit à l'impuissance. L'Union pour la Méditerranée vous parait-elle une bonne initiative? C'était une bonne idée au départ. Elle est, hélas, largement vidée de son contenu, en raison notamment des exigences de l'Allemagne. Angela Merkel a imposé la présence dans l'Union pour la Méditerranée (UPM) des vingt-sept pays de l'Union européenne et exigé que soit maintenu le cadre du processus de Barcelone. Un cadre très contraignant qui aboutira à ce que tous les dossiers de l'UPM soient instruits en dernier ressort par la Commission européenne. Quand on connaît la lourdeur de fonctionnement et les contraintes de la Commission, qui, à ma connaissance, ne dispose pas de ligne budgétaire supplémentaire, on peut s'interroger sur l'efficacité future de l'UPM. Donner à la Commission le dernier mot revient à priver l'UPM d'une large partie de son autonomie. Le malaise de l'armée grandit chaque jour. Peut-on parler de divorce entre les militaires et Nicolas Sarkozy? Il y a évidemment une question de style. Dire aux militaires comme l'a fait le président: "Vous êtes des amateurs", ne me semble pas adroit, c'est le moins qu'on puisse dire. Ce n'est d'ailleurs pas souvent que l'on voit un chef d'état-major de l'armée de terre donner sa démission de façon aussi spectaculaire. Il y a aussi un problème de fond: la réduction annoncée de 54.000 postes pour une armée fortement "dégraissée" n'est guère compatible avec les multiples engagements extérieurs de notre armée. Engagements d'ailleurs très éloignés de nos intérêts nationaux. Je pense au Kosovo et à l'Afghanistan, deux opérations qui se font sous commandement de l'Otan. Il y a aujourd'hui dix-sept opérations militaires extérieures dans lesquelles nos forces sont impliquées. On est loin de l'inspiration gaulliste de notre politique de défense. Un pays qui remet à d'autres, dans le cas qui nous occupe à l'organisation militaire intégrée de l'Otan, le soin de sa défense, abandonne la maîtrise de sa politique étrangère et de son destin. Je suis très préoccupé par l'abandon du consensus en matière de défense auquel en tant qu'ancien ministre de la Défense je suis très attaché et auquel j'avais contribué à rallier le PS. J'étais partisan de la dissuasion nucléaire avant tout le monde. C'est sous mon influence que le PS l'accepta en 1978. Voir l'entretien sur le site du JDD |
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