Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) a jugé dimanche que Nicolas Sarkozy "a raison" de "prendre des risques" en invitant la Syrie au lancement de l'Union pour la Méditerranée.
"Je ne fais pas partie de ceux qui désapprouvent l'invitation à Paris de Bachar al-Assad", chef de l'Etat syrien, déclare l'ancien ministre au Journal du Dimanche. "En politique, il faut savoir prendre des risques. En l'occurrence, Nicolas Sarkozy a raison d'en prendre".
"La Syrie est une pièce stratégique du puzzle du Proche et du Moyen Orient. Il est utile pour la France d'avoir un contact avec ce pays. Si l'on fait l'Union pour la Méditerranée (UPM), il faut le faire avec tous les pays riverains, sans exception", estime M. Chevènement.
"Mener cette démarche avec des critères uniquement éthiques nous aurait fait courir le risque de nous retrouver dans un cercle plutôt étroit. Et nous aurait conduits à l'impuissance", juge celui qui avait démissionné en 1991 du portefeuille de la Défense pour protester contre la guerre du Golfe.
Pour l'ex-ministre toutefois, l'UPM, "bonne idée au départ" est "hélas largement vidée de son contenu, en raison notamment des exigences de l'Allemagne" qui "a imposé" la présence des 27 pays de l'UE.
"Je ne fais pas partie de ceux qui désapprouvent l'invitation à Paris de Bachar al-Assad", chef de l'Etat syrien, déclare l'ancien ministre au Journal du Dimanche. "En politique, il faut savoir prendre des risques. En l'occurrence, Nicolas Sarkozy a raison d'en prendre".
"La Syrie est une pièce stratégique du puzzle du Proche et du Moyen Orient. Il est utile pour la France d'avoir un contact avec ce pays. Si l'on fait l'Union pour la Méditerranée (UPM), il faut le faire avec tous les pays riverains, sans exception", estime M. Chevènement.
"Mener cette démarche avec des critères uniquement éthiques nous aurait fait courir le risque de nous retrouver dans un cercle plutôt étroit. Et nous aurait conduits à l'impuissance", juge celui qui avait démissionné en 1991 du portefeuille de la Défense pour protester contre la guerre du Golfe.
Pour l'ex-ministre toutefois, l'UPM, "bonne idée au départ" est "hélas largement vidée de son contenu, en raison notamment des exigences de l'Allemagne" qui "a imposé" la présence des 27 pays de l'UE.