Notre Congrès des 21 et 22 juin au Kremlin-Bicêtre a fait lever l’espoir. Au sein du MRC d’abord, où chacun a pu observer la naissance d’une dynamique nouvelle, à travers un texte d’orientation allant au fond des choses et une direction renouvelée et rajeunie. Mais l’écho a été répercuté dans le reste de la gauche où nos propositions de rassemblement organique, susceptible de créer un électrochoc à gauche, rencontrent des échos nombreux aussi bien au Parti socialiste qu’au Parti communiste.
La problématique est simple : dans l’état actuel des choses, la gauche n’est pas en état de fournir une relève à la droite sarkoziste. Il est surréaliste de voir certains socialistes faire assaut de libéralisme au moment où la globalisation libérale entre en crise profonde. Il y a là la marque d’une inadéquation persistante entre la radicale nouveauté des défis à relever et un ron-ron « social libéral » qui pouvait paraître « moderne » au tournant des années 1990.
Le logiciel républicain, au contraire, affirme sa force et sa pertinence. La faillite des « marchés » hier adulés, aujourd’hui voués aux gémonies (même Nicolas Sarkozy flétrit les « dérives du capitalisme financier » et les ravages de la spéculation), la crise d’une Europe technocratique et ultralibérale à la fois, le retour des Etats, des nations et des peuples, ce grand bouleversement des valeurs offre au discours républicain exigeant du MRC l’occasion de s’affirmer en provoquant dans la gauche les effets de catalyse nécessaires.
La problématique est simple : dans l’état actuel des choses, la gauche n’est pas en état de fournir une relève à la droite sarkoziste. Il est surréaliste de voir certains socialistes faire assaut de libéralisme au moment où la globalisation libérale entre en crise profonde. Il y a là la marque d’une inadéquation persistante entre la radicale nouveauté des défis à relever et un ron-ron « social libéral » qui pouvait paraître « moderne » au tournant des années 1990.
Le logiciel républicain, au contraire, affirme sa force et sa pertinence. La faillite des « marchés » hier adulés, aujourd’hui voués aux gémonies (même Nicolas Sarkozy flétrit les « dérives du capitalisme financier » et les ravages de la spéculation), la crise d’une Europe technocratique et ultralibérale à la fois, le retour des Etats, des nations et des peuples, ce grand bouleversement des valeurs offre au discours républicain exigeant du MRC l’occasion de s’affirmer en provoquant dans la gauche les effets de catalyse nécessaires.
Oui, priorité au projet ! et pas à un projet à l’eau de rose !
Un projet sérieux, solide, musclé, dans lequel les couches populaires en déshérence pourront se reconnaître. Dans nos institutions, l’élection présidentielle est bien évidemment devenue directrice. Il faut donc que la gauche aborde l’échéance de 2012 après s’être profondément recomposée. Nous avons proposé et nous continuerons de proposer un grand parti de toute la gauche, parce que c’est en son sein que peuvent s’opérer les remises en ordre nécessaires. Sa création seule peut, comme ce fut le cas pour le PS d’Epinay, provoquer l’électrochoc, et l’engagement corrélatif des dizaines de milliers de militants jeunes, motivés puis formés, qui rendront à la gauche sa capacité d’influer sur le cours des choses.
Bien entendu nous ne nous faisons pas d’illusions. Les résistances à vaincre sont immenses. Mais le PS doit se persuader que, laissé à lui-même, il sera encore une fois réduit à l’impuissance au plan national. Quant au PCF, la perspective que nous offrons est la seule qui puisse lui éviter une marginalisation définitive.
Pour répondre au défi démagogique d’un Besancenot, qui stériliserait la gauche dans son entier, seule la refondation républicaine de celle-ci peut permettre le rassemblement fécond de toutes ses sensibilités et en définitive une victoire qui déboucherait non sur une simple alternance, source de nouvelles frustrations, mais sur une alternative républicaine pensée et construite, dans la perspective d’une Europe redressée.
Notre Université d’été, prévue les 6 et 7 septembre à Belfort sera un moment fort pour préparer la suite de ce processus que vient d’enclencher le comité de liaison de la gauche du 1er juillet 2008 en prévoyant dès cet automne la réunion de forums de la gauche dans le pays. La démarche que nous proposons est connue : Forums de l’Unité dans chaque région que nous encourageons les militants du MRC à susciter et animer ; Assises de la gauche en 2009 pour préparer un programme commun de la gauche. Mise sur pied ensuite d’une Fédération de toute la gauche préparant la création d’un grand parti. Nous n’en sommes qu’au début mais les évènements qui résultent de la crise du système viendront à notre renfort.
Il faudra enfin prévoir la désignation par les militants de celui qui portera devant les Français, en 2012, le projet d’une République moderne accordée aux temps présents. Il revient au MRC d’être le catalyseur de cette dynamique, sans laquelle la gauche, après trois échecs successifs à la présidentielle (1995, 2002, 2007), se verrait encore une fois conduite à la défaite en 2012. Pour y parer, il n’y a pas d’autre chemin que l’effort intellectuel nourri par l’exigence républicaine et le dépassement de tropismes aujourd’hui périmés !
Il faut du neuf : soyons l’aiguillon de cette reconquête républicaine !
Un projet sérieux, solide, musclé, dans lequel les couches populaires en déshérence pourront se reconnaître. Dans nos institutions, l’élection présidentielle est bien évidemment devenue directrice. Il faut donc que la gauche aborde l’échéance de 2012 après s’être profondément recomposée. Nous avons proposé et nous continuerons de proposer un grand parti de toute la gauche, parce que c’est en son sein que peuvent s’opérer les remises en ordre nécessaires. Sa création seule peut, comme ce fut le cas pour le PS d’Epinay, provoquer l’électrochoc, et l’engagement corrélatif des dizaines de milliers de militants jeunes, motivés puis formés, qui rendront à la gauche sa capacité d’influer sur le cours des choses.
Bien entendu nous ne nous faisons pas d’illusions. Les résistances à vaincre sont immenses. Mais le PS doit se persuader que, laissé à lui-même, il sera encore une fois réduit à l’impuissance au plan national. Quant au PCF, la perspective que nous offrons est la seule qui puisse lui éviter une marginalisation définitive.
Pour répondre au défi démagogique d’un Besancenot, qui stériliserait la gauche dans son entier, seule la refondation républicaine de celle-ci peut permettre le rassemblement fécond de toutes ses sensibilités et en définitive une victoire qui déboucherait non sur une simple alternance, source de nouvelles frustrations, mais sur une alternative républicaine pensée et construite, dans la perspective d’une Europe redressée.
Notre Université d’été, prévue les 6 et 7 septembre à Belfort sera un moment fort pour préparer la suite de ce processus que vient d’enclencher le comité de liaison de la gauche du 1er juillet 2008 en prévoyant dès cet automne la réunion de forums de la gauche dans le pays. La démarche que nous proposons est connue : Forums de l’Unité dans chaque région que nous encourageons les militants du MRC à susciter et animer ; Assises de la gauche en 2009 pour préparer un programme commun de la gauche. Mise sur pied ensuite d’une Fédération de toute la gauche préparant la création d’un grand parti. Nous n’en sommes qu’au début mais les évènements qui résultent de la crise du système viendront à notre renfort.
Il faudra enfin prévoir la désignation par les militants de celui qui portera devant les Français, en 2012, le projet d’une République moderne accordée aux temps présents. Il revient au MRC d’être le catalyseur de cette dynamique, sans laquelle la gauche, après trois échecs successifs à la présidentielle (1995, 2002, 2007), se verrait encore une fois conduite à la défaite en 2012. Pour y parer, il n’y a pas d’autre chemin que l’effort intellectuel nourri par l’exigence républicaine et le dépassement de tropismes aujourd’hui périmés !
Il faut du neuf : soyons l’aiguillon de cette reconquête républicaine !