Agenda et médiasL'émission dure une heure. Le débat aura pour thème « Notre société fonctionne-t-elle au mérite ? ».
Les autres invités : Yves Michaud, Philippe Manière, Julia Migenes, Marie Duru-Bellat, Roland Morena et Frédéric Schiffter.
La vidéo est disponible sur le site de l'émission.
Rédigé par Chevenement.fr le 15 Septembre 2009 à 12:10
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La publication de deux lettres de M. Charles Powell, secrétaire privé de Mme Thatcher, sur ses impressions au moment de la réunification de l’Allemagne donne lieu à une polémique indigne et qui pourrait être gravement nuisible à la bonne entente de la France et de l’Allemagne. En effet si Mme Thatcher était arc-boutée contre la perspective de la réunification de l’Allemagne, François Mitterrand, lui, l’acceptait. Il souhaitait seulement qu’elle se fasse dans un contexte qui ne remette pas en cause la paix de l’Europe. C’est le sens de son insistance pour la reconnaissance par l’Allemagne de la frontière Oder-Neisse avec la Pologne.
Il est donc particulièrement choquant que Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes déclare : « le doute s’est installé à ce moment-là entre l’Allemagne et la France. Pour rebâtir la confiance, il faut que le gouvernement français réfléchisse aux gestes à faire en direction de l’Allemagne. » Cette attitude est gravement préjudiciable à l’image et aux intérêts de la France. Dois-je rappeler que pendant 45 ans nos soldats ont contribué à la préservation de la liberté de l’Allemagne et particulièrement de Berlin ? Question écrite de Jean-Pierre Chevènement sur les conséquences de la délocalisation, près de Londres, de la plate-forme des marchés de NYSE Euronext.
M. Jean-Pierre Chevènement attire l’attention de Mme la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi sur les conséquences de la délocalisation, près de Londres, de la plate-forme de marchés de NYSE(New York Stock Exchange) Euronext, jusqu’à présent installée à Aubervilliers.
La Bourse de Paris, déjà intégrée aux côtés des bourses d'Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne dans Euronext, entité elle-même fusionnée avec le New York Stock Exchange il y a deux ans, risque de perdre encore un peu plus d'autonomie: Les ordres passés sur les Bourses européennes de NYSE Euronext transiteront désormais par Londres. Le Président de l’Autorité des marchés financiers, M Jean-Pierre Jouyet a lui-même déclaré, le 27 juillet 2009, que cette délocalisation constituait un tournant. La dématérialisation des titres avait déjà vidé le Palais Brongniart incarnant physiquement la Bourse de Paris, cette délocalisation met un terme à l'idée même de "Bourse de Paris". Question écrite de Jean-Pierre Chevènement sur les conséquences de l'introduction, en juin 2009, dans la loi fondamentale allemande d'une disposition limitant le déficit budgétaire à 0,35 % du PIB de la République fédérale.
M. Jean-Pierre Chevènement attire l’attention de Mme la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi sur les conséquences de l'introduction, en juin 2009, dans la loi fondamentale allemande d'une disposition limitant le déficit budgétaire à 0,35 % du PIB de la République fédérale à partir de 2016 et imposant sa suppression à partir de 2020.
Cette nouvelle disposition reviendra à interdire toute coordination des politiques budgétaires des Etats de l’Union européenne, sauf alignement sur la politique budgétaire allemande de celle des autres Etats membres. Il répondait aux questions de Stéphane Iglésis. L'entretien est podcasté ci-dessous.Éléments pour l’intervention de clôture de Jean-Pierre Chevènement, Université d’été du Mouvement Républicain et Citoyen, Toulouse, le 6 septembre 2009.
Je veux tout d’abord remercier Thierry Cotelle, maire adjoint de Toulouse, Patrick Quinqueton, secrétaire national du MRC, ainsi que Jean-Luc Laurent, Secrétaire national à la Coordination, et son équipe. Sur eux a reposé l’organisation de cette université d’été. Merci également à tous nos intervenants, et notamment à nos invités extérieurs : Paul Quilès, ancien ministre, Arnaud Montebourg, député, Jean-François Kahn qui aurait pu être député européen s’il avait voulu, Paul Thibaud, philosophe, Jean-François Knepper, syndicaliste, Président du Comité européen Airbus, Liem Hoang Ngnoc, économiste et député européen. Merci aussi à notre ami Pierre Cohen, maire de Toulouse et Martin Malvy, Président de la région Midi-Pyrénées qui ont bien voulu intervenir à l’ouverture de nos travaux. Merci à vous tous qui êtes venus nombreux de toute la France.
Face à la crise d’un système, celui du capitalisme financier mondialisé, nous avons besoin d’une réponse républicaine pour la France mais aussi pour le monde. I – Une crise de la mondialisation A) Il ne faut pas se tromper sur l’analyse. Le problème n’est pas celui de la moralisation du capitalisme, celui des bonus, tout cela est, bien entendu, scandaleux mais le problème est plus profond. La déflation salariale, qui est à l’origine du surendettement des ménages américains, a des causes : La principale, est dans un libre-échangisme effréné, dans la liberté donnée aux multinationales de mettre en concurrence les territoires et les mains d’œuvre. Le rapprochement Chine/Etats-Unis intervenu à la fin des années soixante-dix du précédent siècle, a joué un rôle essentiel dans cette fuite en avant du capitalisme vers l’exploitation du travail à bas coût. Certains évoquent aujourd’hui la Chinamérique ou encore le G2 : cette expression est inadéquate pour traduire la réalité d’un monde multipolaire beaucoup plus complexe. Mais il est vrai que ce soi-disant G2 a une réalité : c’est la parité fixe entre le yuan et le dollar. L’Administration Obama a renoncé à demander une réévaluation du yuan. Ce renoncement exprime un rapport de forces. La Chine tient le dollar à sa merci. Cette réalité géopolitique aussi est au cœur de la crise. Dépêche AFP, dimanche 6 septembre 2009, 14h43.
"Le Parti socialiste doit être capable d'organiser une rupture aussi profonde que l'a été dans son temps la rupture d'Epinay", a estimé dimanche à Toulouse Jean-Pierre Chevènement lors de la clôture de l'université d'été du Mouvement républicain et citoyen (MRC) dont il est le président.
Pour "organiser" cette rupture, "l'idée d'une primaire à gauche n'est peut-être pas une mauvaise idée", a-t-il avancé, reprenant la proposition qu'a développée dimanche matin le député PS Arnaud Montebourg invité à une table ronde. "Le PS doit faire des choix qui permettent au peuple français de s'exprimer, qui permettent à la gauche de renouer avec les couches populaires, et l'idée des primaires peut être un moyen de faire bouger les lignes", a indiqué le président du MRC. "Mais le plus important c'est le fond, le projet républicain, car la priorité c'est de répondre au défi de cette crise de la mondialisation", a-t-il souligné. "Il ne faut pas de sectarisme" selon M. Chevènement pour lequel la gauche peut débattre avec le NPA autant qu'avec le MoDem. Mais pour le président du MRC "le problème c'est l'Europe libérale", et "il faut voir comment réorienter la construction européenne en s'appuyant sur la démocratie qui vit dans les Nations". "Il n'y a pas de peuple européen, le Parlement de Strasbourg est un ersatz de parlement, la légitimité est dans les parlements nationaux. Il faut qu'on fasse une confédération européenne qui nous permette d'exister dans le monde de demain sans être coincé entre la Chine et les Etats-Unis", a dit M. Chevènement. Dépêche AFP, 5 septembre 2009, 14h25.
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement s'est déclaré prêt, samedi à Toulouse, à discuter avec le président du MoDem François Bayrou et avec la gauche "sans exclusive" d'un "projet républicain pour répondre à la crise".
"François Bayrou a déclaré vouloir tendre la main à la gauche. Ma réaction est qu'il ne faut pas manifester de sectarisme, il faut discuter du fond, et particulièrement de l'Europe avec M. Bayrou", a déclaré à l'AFP M. Chevènement, en marge de l'université d'été du MRC, ce week-end à Toulouse. "M. Bayrou a voté pour la constitution européenne. Nous, nous disons à regrets: l'Europe telle qu'elle se présente aujourd'hui n'est pas la solution, elle est le problème. Il faut la remettre sur ses pieds. C'est de cela que nous sommes prêts à discuter avec M. Bayrou, et avec l'ensemble de la gauche sans exclusive", a-t-il dit. |
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