Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement s'est déclaré prêt, samedi à Toulouse, à discuter avec le président du MoDem François Bayrou et avec la gauche "sans exclusive" d'un "projet républicain pour répondre à la crise".
"François Bayrou a déclaré vouloir tendre la main à la gauche. Ma réaction est qu'il ne faut pas manifester de sectarisme, il faut discuter du fond, et particulièrement de l'Europe avec M. Bayrou", a déclaré à l'AFP M. Chevènement, en marge de l'université d'été du MRC, ce week-end à Toulouse.
"M. Bayrou a voté pour la constitution européenne. Nous, nous disons à regrets: l'Europe telle qu'elle se présente aujourd'hui n'est pas la solution, elle est le problème. Il faut la remettre sur ses pieds. C'est de cela que nous sommes prêts à discuter avec M. Bayrou, et avec l'ensemble de la gauche sans exclusive", a-t-il dit.
"François Bayrou a déclaré vouloir tendre la main à la gauche. Ma réaction est qu'il ne faut pas manifester de sectarisme, il faut discuter du fond, et particulièrement de l'Europe avec M. Bayrou", a déclaré à l'AFP M. Chevènement, en marge de l'université d'été du MRC, ce week-end à Toulouse.
"M. Bayrou a voté pour la constitution européenne. Nous, nous disons à regrets: l'Europe telle qu'elle se présente aujourd'hui n'est pas la solution, elle est le problème. Il faut la remettre sur ses pieds. C'est de cela que nous sommes prêts à discuter avec M. Bayrou, et avec l'ensemble de la gauche sans exclusive", a-t-il dit.
François Bayrou a approuvé la main tendue de son parti à la gauche vendredi, lors de sa rentrée politique à l'occasion de l'ouverture de l'université d'été de son parti à la Grande-Motte (Hérault).
"Pour remettre la République sur ses pieds, pour faire triompher le politique par rapport à la logique des marchés financiers, nous avons besoin de tout le monde, de M. Bayrou mais du NPA aussi, plus exactement de l'ensemble des électeurs qui se reconnaissent dans la démarche des formations de gauche ou alternatives au sens large", a estimé M. Chevènement.
"On s'interroge sur la gauche, ses perspectives. Nous évoquons un projet républicain, non seulement pour la France mais pour l'Europe, pour sortir l'humanité toute entière de la crise actuelle. Il faut le faire gagner avec tous ceux qui peuvent le soutenir", a-t-il poursuivi.
Le MRC "pèsera" sur les prochaines présidentielles. "Nous avons un réseau d'élus, des sympathisants, nous avons une réflexion, une qualité d'écoute dans le pays qui peuvent nous permettre de contribuer positivement à une issue progressiste pour la France", a affirmé M. Chevènement.
L'université d'été du MRC est consacrée à "la désuétude du modèle social démocrate et à l'actualité du modèle républicain face à la crise".
M. Chevènement prononcera le discours de clôture dimanche, après un débat sur la "mort du modèle social-libéral", auquel participeront Jean-François Kahn (MoDem) et les socialistes Arnaud Montebourg et Paul Quilès.
"Pour remettre la République sur ses pieds, pour faire triompher le politique par rapport à la logique des marchés financiers, nous avons besoin de tout le monde, de M. Bayrou mais du NPA aussi, plus exactement de l'ensemble des électeurs qui se reconnaissent dans la démarche des formations de gauche ou alternatives au sens large", a estimé M. Chevènement.
"On s'interroge sur la gauche, ses perspectives. Nous évoquons un projet républicain, non seulement pour la France mais pour l'Europe, pour sortir l'humanité toute entière de la crise actuelle. Il faut le faire gagner avec tous ceux qui peuvent le soutenir", a-t-il poursuivi.
Le MRC "pèsera" sur les prochaines présidentielles. "Nous avons un réseau d'élus, des sympathisants, nous avons une réflexion, une qualité d'écoute dans le pays qui peuvent nous permettre de contribuer positivement à une issue progressiste pour la France", a affirmé M. Chevènement.
L'université d'été du MRC est consacrée à "la désuétude du modèle social démocrate et à l'actualité du modèle républicain face à la crise".
M. Chevènement prononcera le discours de clôture dimanche, après un débat sur la "mort du modèle social-libéral", auquel participeront Jean-François Kahn (MoDem) et les socialistes Arnaud Montebourg et Paul Quilès.