"Le Parti socialiste doit être capable d'organiser une rupture aussi profonde que l'a été dans son temps la rupture d'Epinay", a estimé dimanche à Toulouse Jean-Pierre Chevènement lors de la clôture de l'université d'été du Mouvement républicain et citoyen (MRC) dont il est le président.
Pour "organiser" cette rupture, "l'idée d'une primaire à gauche n'est peut-être pas une mauvaise idée", a-t-il avancé, reprenant la proposition qu'a développée dimanche matin le député PS Arnaud Montebourg invité à une table ronde.
"Le PS doit faire des choix qui permettent au peuple français de s'exprimer, qui permettent à la gauche de renouer avec les couches populaires, et l'idée des primaires peut être un moyen de faire bouger les lignes", a indiqué le président du MRC.
"Mais le plus important c'est le fond, le projet républicain, car la priorité c'est de répondre au défi de cette crise de la mondialisation", a-t-il souligné.
"Il ne faut pas de sectarisme" selon M. Chevènement pour lequel la gauche peut débattre avec le NPA autant qu'avec le MoDem.
Mais pour le président du MRC "le problème c'est l'Europe libérale", et "il faut voir comment réorienter la construction européenne en s'appuyant sur la démocratie qui vit dans les Nations".
"Il n'y a pas de peuple européen, le Parlement de Strasbourg est un ersatz de parlement, la légitimité est dans les parlements nationaux. Il faut qu'on fasse une confédération européenne qui nous permette d'exister dans le monde de demain sans être coincé entre la Chine et les Etats-Unis", a dit M. Chevènement.
Pour "organiser" cette rupture, "l'idée d'une primaire à gauche n'est peut-être pas une mauvaise idée", a-t-il avancé, reprenant la proposition qu'a développée dimanche matin le député PS Arnaud Montebourg invité à une table ronde.
"Le PS doit faire des choix qui permettent au peuple français de s'exprimer, qui permettent à la gauche de renouer avec les couches populaires, et l'idée des primaires peut être un moyen de faire bouger les lignes", a indiqué le président du MRC.
"Mais le plus important c'est le fond, le projet républicain, car la priorité c'est de répondre au défi de cette crise de la mondialisation", a-t-il souligné.
"Il ne faut pas de sectarisme" selon M. Chevènement pour lequel la gauche peut débattre avec le NPA autant qu'avec le MoDem.
Mais pour le président du MRC "le problème c'est l'Europe libérale", et "il faut voir comment réorienter la construction européenne en s'appuyant sur la démocratie qui vit dans les Nations".
"Il n'y a pas de peuple européen, le Parlement de Strasbourg est un ersatz de parlement, la légitimité est dans les parlements nationaux. Il faut qu'on fasse une confédération européenne qui nous permette d'exister dans le monde de demain sans être coincé entre la Chine et les Etats-Unis", a dit M. Chevènement.