Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.
Raymond Aubrac, depuis plus de trente ans, était...
L’avancement de huit jours du versement des pensions de retraites annoncé par Nicolas Sarkozy, c’est un peu court comme programme présidentiel !
La monnaie unique, en rigidifiant les parités monétaires, montre à Athènes toute la nocivité de sa conception.
L’idée de Mme Merkel de considérer les affaires européennes comme des affaires de "politique intérieure" est l’illustration même d’une dérive européiste grosse de dangers.
Déclaration de Jean-Pierre Chevènement, Sénateur du Territoire de Belfort, ancien ministre, 1er février 2012.
François Hollande n'a pas présenté de scénario alternatif s'il s'avérait que le monde de la finance, dont il a rappelé qu'il s'était affranchi de toutes règles depuis vingt ans au moins, ne lui facilitait pas les choses.
(A propos de la répression de la contestation de l’existence du génocide arménien)
Le passage de l'euro de monnaie unique à une monnaie commune devient un scénario de plus en plus réaliste. Ce sera l'objet d'un débat ouvert à la presse auquel j'ai convié des économistes (Jean-Paul Fitoussi, Jean-Luc Gréau, Philippe Murer et Jean-Claude Werrebrouck) ce lundi 16 janvier à 18h.
La perte du triple A par la France illustre la toute-puissance des marchés financiers et le fait que notre politique se fait désormais à la corbeille, contrairement aux assertions du Président de la république. Elle sanctionne surtout la cécité de nos élites, dont la monnaie unique a été depuis des décennies le projet commun.
Pierre Lefranc que j'ai eu l'honneur de rencontrer en 2002 laissera la trace d'un patriote et d'un républicain impeccable. Chef de cabinet du général de Gaulle, il semblait tenir de lui, sans rien perdre de son naturel, la prestance, la voix et le regard aigu qu'il portait sur les choses.
Nicolas Sarkozy, au sommet de ses talents de prestidigitateur, s'est efforcé de dissimuler qu'il n'était que le "junior partner" de Mme Merkel quant à la définition de la politique européenne face à la crise.
Les lois mémorielles qu’elles soient de repentance ou d’ingérence portent atteinte à la liberté d’expression, c’est-à-dire à la République elle-même.
Le projet de convention adopté aujourd’hui par vingt-trois pays européens porte atteinte à la souveraineté nationale. Il prévoit en effet le contrôle par la Cour de justice européenne, de la pseudo règle d’or prohibant les déficits budgétaires ainsi que l’intrusion de la Commission européenne dans la procédure budgétaire, sanctions à l’appui.
Le contenu du nouveau traité européen annoncé par Mme Merkel et M. Sarkozy est très grave : c’est l’acte de naissance d’une Europe régressive et disciplinaire.
Le Président de la République a juxtaposé, à Toulon, deux discours : l’un appelant à l’effort, à la résistance, que je pourrais approuver, mais simultanément, il nous a fait entendre la petite musique du renoncement.
Je me suis porté candidat pour saisir l’opinion des enjeux gravissimes pour la France, sa souveraineté, son industrie, l’avenir de sa jeunesse, sa démocratie, sa place en Europe, résultant des décisions en voie d’être prises concernant l’avenir – ou le non-avenir – de la monnaie unique.
J'observe que tout est bon pour fuir le débat de fond. Insinuations odieuses, ou tout simplement ridicules comme celles de Mme Voynet.
Les élus du MRC de la Région Île-de-France ont pris une initiative salutaire en proposant l'adoption d'un Emprunt Régional Citoyen destiné à mobiliser l'épargne des ménages, plutôt que les fonds d'investisseurs internationaux et les opérateurs bancaires.
Quatre jours après l’annonce de ma candidature, la majorité du Conseil de Paris dont on sait à quelle mouvance politique elle se rattache, vient d’inventer un nouvel « extincteur du débat public ».
Le Premier ministre a revêtu les habits du Docteur Diafoirus pour administrer une nouvelle saignée à l’économie française.