La crise de la dette publique est aujourd'hui un alibi de premier ordre pour imposer aux Etats et aux peuples des politiques d'austérité prétendument incontournables, mais assurément nuisibles. La pression exercée par les marchés et les agences de notation entend faire prospérer, en la recyclant, la vieille logique libérale popularisée autrefois par Margaret Thatcher : "There is no alternative".
Les élus du MRC de la Région Île-de-France ont pris une initiative salutaire en proposant l'adoption d'un Emprunt Régional Citoyen destiné à mobiliser l'épargne des ménages, plutôt que les fonds d'investisseurs internationaux et les opérateurs bancaires. Le réflexe de la pensée économique dominante, qui consiste à focaliser sur le volume de la dette publique, perd de vue l'essentiel : qui sont nos créanciers ? Malgré un endettement de 200% de son PIB et les récentes remontrances de Mme Lagarde, le Japon se révèle pourtant moins exposé que ne le sont les Etats européens. Et pour cause, sa dette est détenue à 95% par le citoyens japonais eux-mêmes !
La relocalisation de la dette est une stratégie opérante pour sortir du chantage auquel ont décidé de céder nos élites mondialisées. La méthode qui consiste à gouverner l'oeil rivé sur le triple A relève de la servitude volontaire. Je formule le souhait que la gauche francilienne s'empare de ce sujet pour faire la démonstration qu'une autre politique demeure possible.
Les élus du MRC de la Région Île-de-France ont pris une initiative salutaire en proposant l'adoption d'un Emprunt Régional Citoyen destiné à mobiliser l'épargne des ménages, plutôt que les fonds d'investisseurs internationaux et les opérateurs bancaires. Le réflexe de la pensée économique dominante, qui consiste à focaliser sur le volume de la dette publique, perd de vue l'essentiel : qui sont nos créanciers ? Malgré un endettement de 200% de son PIB et les récentes remontrances de Mme Lagarde, le Japon se révèle pourtant moins exposé que ne le sont les Etats européens. Et pour cause, sa dette est détenue à 95% par le citoyens japonais eux-mêmes !
La relocalisation de la dette est une stratégie opérante pour sortir du chantage auquel ont décidé de céder nos élites mondialisées. La méthode qui consiste à gouverner l'oeil rivé sur le triple A relève de la servitude volontaire. Je formule le souhait que la gauche francilienne s'empare de ce sujet pour faire la démonstration qu'une autre politique demeure possible.