Le Président de la République a juxtaposé, à Toulon, deux discours : l’un appelant à l’effort, à la résistance, que je pourrais approuver, mais simultanément, il nous a fait entendre la petite musique du renoncement.
Sous le prétexte rebattu de ne pas nous isoler, M Sarkozy a, par avance, accepté un nouveau traité européen qui donnerait satisfaction aux exigences de contrôle budgétaire formulées par Mme Merkel : intrusion des institutions européennes dans la procédure budgétaire sous prétexte de prévention et sanctions sévères et automatiques à l’encontre des pays jugés laxistes.
Rien sur l’euro surévalué de 25% qui écrase notre compétitivité et fragilise notre base productive sans laquelle il n’y a pas de protection sociale efficace ou de services publics performants.
Rien sur un plan de relance à l’échelle européenne.
Sous le prétexte rebattu de ne pas nous isoler, M Sarkozy a, par avance, accepté un nouveau traité européen qui donnerait satisfaction aux exigences de contrôle budgétaire formulées par Mme Merkel : intrusion des institutions européennes dans la procédure budgétaire sous prétexte de prévention et sanctions sévères et automatiques à l’encontre des pays jugés laxistes.
Rien sur l’euro surévalué de 25% qui écrase notre compétitivité et fragilise notre base productive sans laquelle il n’y a pas de protection sociale efficace ou de services publics performants.
Rien sur un plan de relance à l’échelle européenne.
Rien sur un gouvernement économique qui dépasserait l’aspect budgétaire et engloberait par exemple une relance salariale.
Rien sur la révision des statuts de la Banque Centrale Européenne dont l’indépendance à l’égard des gouvernements procédant du suffrage universel est réaffirmée.
Enfin et surtout, M Sarkozy accepte de soumettre la politique budgétaire de la France à un vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil européen. Ce serait accepter, par avance, une Europe post-démocratique où le consentement à l’impôt échapperait au Parlement.
La conjugaison de politiques de rigueur, sans aucune contrepartie dynamique, plongerait notre pays et l’Europe dans une récession de longue durée.
Si on veut appeler les Français à l’effort, encore faut-il que celui-ci soit justement partagé. Enfin surtout, cet effort doit avoir un sens pour la France : construire une autre Europe oui, mais dans laquelle les Français puissent se reconnaître.
Rien sur la révision des statuts de la Banque Centrale Européenne dont l’indépendance à l’égard des gouvernements procédant du suffrage universel est réaffirmée.
Enfin et surtout, M Sarkozy accepte de soumettre la politique budgétaire de la France à un vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil européen. Ce serait accepter, par avance, une Europe post-démocratique où le consentement à l’impôt échapperait au Parlement.
La conjugaison de politiques de rigueur, sans aucune contrepartie dynamique, plongerait notre pays et l’Europe dans une récession de longue durée.
Si on veut appeler les Français à l’effort, encore faut-il que celui-ci soit justement partagé. Enfin surtout, cet effort doit avoir un sens pour la France : construire une autre Europe oui, mais dans laquelle les Français puissent se reconnaître.