Plus de 500 personnes étaient présentes les samedi 21 et dimanche 22 juin au congrès du MRC. Voici des photos du congrès.Voici la liste du nouveau secrétariat national du Mouvement Républicain et Citoyen, après le congrès du Kremlin-Bicêtre.
Secrétaires nationaux :
1. Coordination : Jean-Luc Laurent 2. Diffusion des idées et formation - Ecole de Cadres : Marie-Françoise Bechtel 3. Relations extérieures : Georges Sarre 4. Elus : Etienne Butzbach 5. Relations avec le Parlement : Christian Hutin 6. Porte-parole : Pierre Dubreuil 7. Porte-parole : Catherine Coutard 8. Syndicats – Mouvement associatif : Claude Nicolet 9. Finances : Yves le Hénaff 10. Trésorerie : Christophe Bénavides 11. Relations internationales : Sami Naïr 12. Droit des Femmes : Aimée Gourdol 13. Université d’été, Projet et prises de position du parti : Patrick Quinqueton 14. "Citoyens Actualités" : Dominique Vial 15. Fédérations : Béatrice Desmartin 16. Communication, Idées, rayonnement local : Julien Landfried 17. Elections : Guillaume Vuilletet 18. Développement du parti (en liaison avec les secrétaires nationaux en régions): Renée Rémy 19. Education : Michel Vignal 20. Etudiants : Eléonore Perrier 21. Jeunesse : Eric Martin 22. Citoyenneté : Rachid Adda 23. Santé et protection sociale : Ladislas Polski 24. Environnement, énergie : Gérard Pierre 25. Agriculture : Michel Sorin Dépêche AFP, vendredi 21 juin 2008, 16h56.
Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) de Jean-Pierre Chevènement devrait appeler à la création d'un "grand parti de toute la gauche", lors de son Congrès samedi et dimanche au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne.
Une seule motion - adoptée à l'unanimité par la direction le 4 mai - est présentée au Congrès, qui se tiendra à huis clos samedi dans cette ville du Val-de-Marne gérée par un maire MRC, Jean-Luc Laurent, a-t-on appris vendredi. A l'issue des travaux, M. Chevènement, seul candidat en lice et actuel président d'honneur, devrait prendre la présidence de cette petite formation qu'il a fondée après avoir quitté en 1993 le Parti socialiste. L'entretien dure 10 minutes et est podcasté ci-dessous.Agenda et médiasEntretien de Jean-Pierre Chevènement au Monde, paru dans l'édition du 21 juin 2008.
Président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, qui fut l'un des plus ardents défenseurs du non au référendum de mai 2005, se réjouit du rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais. A ses yeux, la gauche - PS en tête - n'a pas su en comprendre les motifs. A la veille du congrès de son mouvement, il prône la création d'un rassemblement de toute la gauche.
Le Monde : Les Irlandais viennent de dire non à la réforme de la Constitution qui leur était soumise par référendum. Pour vous qui êtes un adversaire farouche de ce texte, c'est une satisfaction ? Jean-Pierre Chevènement : Personne ne peut ignorer le fait que si on avait interrogé à nouveau le peuple français, le peuple néerlandais ou d'autres peuples, le résultat aurait été le même qu'en mai 2005. Il est regrettable que les dirigeants européens ne s'interrogent pas sur les causes de cette profonde désaffection : l'absence de démocratie et le caractère antisocial de l'Europe telle qu'elle se fait. Deux exemples récents : la Commission européenne a fait des propositions sur la politique énergétique commune. Elle a oublié complètement les dimensions de sécurité et d'approvisionnement qui sont fondamentales. S'agissant de Galileo, le GPS européen, elle a imposé un appel d'offres ouvrant à la concurrence mondiale. Nous pourrions avoir un système avec des lanceurs russes et des satellites américains. C'est aberrant ! Et Jean-Claude Juncker (président de l'Eurogroupe) qui vient de déclarer qu'il n'était pas question d'aller vers une harmonisation fiscale ! En d'autres termes, c'est une Europe livrée à une concurrence interne des systèmes fiscaux et sociaux qui pousse vers le bas. D'une certaine manière, le non irlandais sanctionne cette régression. Le traité de Lisbonne est aujourd'hui juridiquement mort. D'où vient l'incapacité, selon vous, de la gauche, qui a soutenu ce traité, à comprendre le rejet du projet européen ? La majorité des socialistes français ont accepté le traité de Lisbonne en contradiction avec les engagements pris pendant la campagne présidentielle. La gauche a un énorme travail à faire pour comprendre les raisons de ce rejet comme de ses trois échecs successifs aux élections présidentielles : l'éloignement des couches populaires et l'absence d'un projet mobilisateur. Dépêche AFP, vendredi 20 juin 2008, 12h48.
Jean-Pierre Chevènement a affirmé que le traité de Lisbonne était "juridiquement mort" après le non irlandais et il a appelé la gauche à "réévaluer le rôle de la nation" pour "redresser la construction européenne dans un sens plus social et plus indépendant".
"Le traité de Lisbonne est aujourd’hui juridiquement mort", déclare le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) dans un entretien au Monde daté de samedi. Pour lui, "les causes de la profonde désaffection" des Européens pour l'UE sont "l’absence de démocratie et le caractère antisocial de l’Europe telle qu’elle se fait". L'entretien dure 10 minutes et est podcasté sur le blog ci-dessous.
BFM Radio : 96.4 FM à Paris
Par Jean-Pierre Chevènement.
Une période nouvelle s'ouvre devant nous. Ce serait en effet une vue bien courte des choses de penser que la crise financière liée à l'endettement des ménages américains est désormais surmontée. Cette crise a des causes infiniment plus profondes et anciennes : la principale est la fuite en avant de l'Hyperpuissance américaine dans l'endettement interne et externe et dans le recours à la force militaire qui débouche aujourd'hui sur l'enlisement au Moyen-Orient. Les Etats-Unis n'ont plus les moyens de dominer seuls le monde. Ils vivent depuis trop longtemps au-dessus de leurs moyens. La crise économique se redouble en crise de l'hégémonie. Les Etats-Unis doivent donc accepter l'avènement d'un monde multipolaire et les règles qu'il implique, à commencer par l'obligation où ils sont de remettre de l'ordre dans leurs propres affaires. L'Histoire n'est pas finie, contrairement à ce qu'affirmait Francis Fukuyama au début des années quatre-vingt-dix. Et la crise systémique qui est devant nous, sera grosse de convulsions. L'Europe libérale ne nous y prépare pas. Il faudra la réorienter. La responsabilité de l'Allemagne et de la France sera déterminante. La gauche française ne devra pas se mettre aux abonnés absents comme elle a tendance à le faire, si on en juge par le fade projet de déclaration de principes du PS.
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