Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a dénoncé lundi "une certaine complaisance au plus haut niveau de l'Etat" face au communautarisme, après l'agression d'un jeune juif ce weed-end à Paris.
M. Chevènement, qui s'exprimait sur LCI, a accusé le président de la République d'avoir "flatté successivement toutes les sensibilités (religieuses ou communautaires, ndlr) sans exception, sans mesurer que cette manière était la façon la plus sûre de dissoudre l'identité républicaine de la France".
Evoquant l'agression du jeune juif grièvement blessé samedi à coups de barre de fer dans le XIXe arrondissement, il a déclaré : "Nous sommes en présence d'une situation tout à fait inacceptable. Depuis plusieurs années, il y a ce quartier qui est tenu par quatre bandes : il y a les Noirs, il y a les Maghrébins, il y a les Juifs et il y a les Turcs. C'est tout le problème de la République qui est posé".
"J'incrimine une certaine complaisance au plus niveau de l'Etat à l'égard de ces phénomènes d'appartenance excessive qui finissent par gommer ce qui nous est commun, c'est-à-dire la citoyenneté", a ajouté l'ex-ministre de l'Intérieur.
"Il en résulte des actes inqualifiables qu'on ne peut évidemment que condamner avec la plus grande fermeté", a-t-il dit.
M. Chevènement, qui s'exprimait sur LCI, a accusé le président de la République d'avoir "flatté successivement toutes les sensibilités (religieuses ou communautaires, ndlr) sans exception, sans mesurer que cette manière était la façon la plus sûre de dissoudre l'identité républicaine de la France".
Evoquant l'agression du jeune juif grièvement blessé samedi à coups de barre de fer dans le XIXe arrondissement, il a déclaré : "Nous sommes en présence d'une situation tout à fait inacceptable. Depuis plusieurs années, il y a ce quartier qui est tenu par quatre bandes : il y a les Noirs, il y a les Maghrébins, il y a les Juifs et il y a les Turcs. C'est tout le problème de la République qui est posé".
"J'incrimine une certaine complaisance au plus niveau de l'Etat à l'égard de ces phénomènes d'appartenance excessive qui finissent par gommer ce qui nous est commun, c'est-à-dire la citoyenneté", a ajouté l'ex-ministre de l'Intérieur.
"Il en résulte des actes inqualifiables qu'on ne peut évidemment que condamner avec la plus grande fermeté", a-t-il dit.