Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité des Voix de l'Info sur C News, une émission présentée par Sonia Mabrouk, le jeudi 15 mars
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Rédigé par Chevenement.fr le 15 Mars 2019 à 13:00
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Audrey & Co sur LCI, une émission présentée par Audrey Crespo-Mara, le mardi 12 mars
L'interview de Jean-Pierre Chevènement, disponible ici, commence à 20'.
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité de C à Vous sur France 5, une émission présentée par Anne-Elisabeth Lemoine, le vendredi 1er mars
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "Lire la politique" sur RCJ, animée par Luce Perrot, le mardi 26 février
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité de la Midinale du trimestriel Regards, entretien par Pierre Jacquemain, le 20 février 2019
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passion de la france
Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était "L'Invité" de TV5 Monde, une émission présentée par Patrick Simonin, le mardi 19 février
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Jean-Pierre Chevènement était l'invité du 7/9 de France Inter pour l'interview politique de Léa Salamé, le lundi 18 février
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Entretien de Jean-Pierre Chevènement pour Le Monde, propos recueillis par Sylvia Zappi, 16 février 2019.
Le Monde : Quel regard portez-vous sur la situation sociale créée par les « gilets jaunes » ?
Jean-Pierre Chevènement : C’est une crise française mais aussi européenne. Elle touche tous les pays engagés dans la mondialisation depuis près d’un demi-siècle. Il n’y a pas une nation européenne qui ne soit en crise. En France, celle-ci revêt des caractéristiques originales. Les « gilets jaunes » s’inscrivent dans une tradition de jacquerie, d’émeute populaire. On pourrait évoquer le sans-culotisme. Encore que ce dernier débouchait sur un projet républicain, plus ou moins illuministe, au sens des Lumières, ou égalitariste, au sens du babouvisme. Rien de comparable avec les « gilets jaunes ». Mais nous constatons, à l’aune de cette crise, une fracture sociale, territoriale, démocratique, institutionnelle et européenne qui vient de loin. C’est-à-dire ? La fracture sociale est l’effet d’une désindustrialisation consentie depuis quarante ans par nos classes dirigeantes : la part de notre industrie dans notre production est passée de plus de 20 % à 10 %. Les classes moyennes inférieures sont socialement les plus touchées, en France comme dans les pays les plus anciennement industrialisés. Vient ensuite la fracture territoriale : treize trop grandes régions et le relèvement à 15 000 habitants du seuil des intercommunalités. On en est même venu à vouloir élire leurs présidents au suffrage universel ! C’est le meilleur moyen de délégitimer les maires et de saper la commune en tant qu’échelon de base de la démocratie. A quarante ou cinquante communes, les décisions ne sont plus prises par les maires mais par le directeur général des services ! |
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