Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat dans le cadre du débat concernant la prolongation de l'intervention des forces armées en République centrafricaine, mardi 25 février 2014.
La décision d’intervenir en République centrafricaine a sans doute été tardive, eu égard aux violences initialement perpétrées par la Seleka mais une intervention ne pouvait avoir lieu en dehors d’un mandat du Conseil de Sécurité des Nations-Unies.
On aurait pu espérer un retour au calme plus rapide par l’exercice de ce que certains ont appelé un « effet de sidération ». C’était compter sans le potentiel de haines mis en mouvement et sans les violences aveugles déchaînées par les milices « anti-balaka », abusivement décrites comme des milices « chrétiennes ». L’Afrique n’est plus ce qu’elle était : les autorités traditionnelles se sont effondrées. Aucun Etat digne de ce nom ne les a remplacées. L’usage des armes à feu s’est banalisé. La République Centrafricaine était déjà réputée être « la cendrillon de l’Afrique », selon un ouvrage de Louis Brustier ; Georges Conchon s’en inspirait en 1964 pour écrire l’« Etat sauvage » dans un ouvrage qui reçut alors le prix Goncourt. Les choses depuis lors ne se sont pas arrangées : la Centre Afrique a toujours été sous-administrée et mal gouvernée. Au point de déliquescence où les choses en étaient arrivées, notre intervention a-t-elle du moins évité des massacres de masse, comme le Ministre de la Défense l’a souligné devant la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées le 17 février dernier.
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onu
le 25 Février 2014 à 21:07
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Commentaires (1)
Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de LCI lundi 24 février 2014. Il répondait aux questions de Michel Field.
Verbatim express :
Sur la crise ukrainienne
Avec Jean Charbonnel disparaît une personnalité politique rare. Venu de la démocratie chrétienne, il avait rejoint le gaullisme, par fidélité à celui qui en 1940 avait relevé l’espoir républicain. Il n’avait cessé d’y apporter une exigence sociale inséparable pour lui de l’essor économique du pays.
Attaché à la justice, la cause de l’émancipation des peuples a appelé très tôt son engagement. Le général de Gaulle lui avait confié le Secrétariat d’Etat à la Coopération, première fonction ministérielle qu’il exerça avant de devenir ministre du développement industriel. Plus tard, Jean Charbonnel présida l’Association France-Algérie, pour maintenir des liens étroits entre les sociétés algérienne et française après l’indépendance. Je n’oublie pas le soutien qu’il m’apporta en 2002 et qui témoignait de sa liberté d’esprit. Je salue la mémoire d’un Républicain chaleureux, qui a apporté à la France le concours de sa vive intelligence et de sa grande générosité. Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "24h Sénat" sur Public Sénat, mercredi 19 février 2014. Il répondait aux questions de Delphine Girard.
Verbatim express :
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission "France Bleu Midi Ensemble" sur France Bleu, lundi 17 février 2014. Il répondait aux questions de Daniela Lumbroso.
France Bleu - Midi Ensemble (54.08 Mo)
Verbatim express :
De la première mondialisation à la deuxième
Jean-Pierre Chevènement était l'invité du "Forum politique" sur Beur FM, mercredi 12 février 2014. Il répondait aux questions de Delphine Thébault.
Beur FM - Forum politique (4.14 Mo)
Verbatim express :
Sur la Russie et les JO
Dépêche AFP, jeudi 13 février 2014, 19h16.
Jean-Pierre Chevènement, sénateur et ancien ministre, a estimé jeudi impossible une relance de la compétitivité de l'économie française sans baisse de l'euro, sans changement du système monétaire européen, et donc sans en parler avec l'Allemagne.
Même si "la direction" prise par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "est la bonne", "je mets en garde sur la faiblesse des moyens que l'on peut dégager si vous ne changez pas la variable monétaire", a déclaré le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) devant le club de la presse de Lille. "Tant que l'euro est surévalué, je ne crois pas que la France puisse retrouver sa compétitivité par le biais d'économies budgétaires en échange d'un allègement de charges pour les entreprises. Il faut changer les règles monétaires", a insisté M. Chevènement. Il se référait aux hypothèses non confirmées qui circulent pour réduire de plusieurs dizaines de milliards d'euros les dépenses publiques, objectif du gouvernement, via des mesures comme un gel de l'avancement des fonctionnaires, un blocage des retraites et autres. "Nous ne sommes pas en train de remonter la pente, nous la descendons", a affirmé le président d'honneur du MRC, à propos de la faiblesse persistante de l'économie française par rapport aux autres. Conclusion de Jean-Pierre Chevènement au colloque : "France-Chine : 50 ans, bilan et perspectives", le 27 janvier 2014 à Pékin
I Je remercie les organisateurs de cette manifestation hautement symbolique de la relation d’exception entre la Chine et la France. D’abord Monsieur Qu Xing, Président de l’Institut chinois des relations internationales et, bien sûr, Monsieur Jacques Godfrain, Président de la Fondation Charles de Gaulle et toute son équipe.
1- La déclaration du Général de Gaulle du 31 janvier 1964 qui suit le communiqué publié le 27 janvier envisageant le rétablissement de relations diplomatiques normales entre la Chine et la France révèle un visionnaire, capable d’embrasser l’Histoire longue et d’entrer dans la psychologie du peuple chinois après « un siècle d’humiliations et de démembrements » qui a conduit à la Révolution. 2- Charles de Gaulle manifeste d’emblée la très haute estime qu’il nourrit pour « un peuple fier résolu à s’élever dans tous les cas, à travers le courage et l’ingéniosité qu’il est capable de prodiguer ». Sa déclaration témoigne de l’empathie qu’il éprouve à l’égard de la Chine et particulièrement des affinités qu’il relève entre les deux nations « pour ce qui concerne les choses de l’esprit ». Elle souligne la sympathie et la considération réciproques que les deux nations se portent dans leurs profondeurs. D’où l’idée bien marquée par M Chen de favoriser les « passeurs » entre nos deux civilisations. |
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