Jean-Pierre Chevènement, sénateur et ancien ministre, a estimé jeudi impossible une relance de la compétitivité de l'économie française sans baisse de l'euro, sans changement du système monétaire européen, et donc sans en parler avec l'Allemagne.
Même si "la direction" prise par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "est la bonne", "je mets en garde sur la faiblesse des moyens que l'on peut dégager si vous ne changez pas la variable monétaire", a déclaré le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) devant le club de la presse de Lille.
"Tant que l'euro est surévalué, je ne crois pas que la France puisse retrouver sa compétitivité par le biais d'économies budgétaires en échange d'un allègement de charges pour les entreprises. Il faut changer les règles monétaires", a insisté M. Chevènement. Il se référait aux hypothèses non confirmées qui circulent pour réduire de plusieurs dizaines de milliards d'euros les dépenses publiques, objectif du gouvernement, via des mesures comme un gel de l'avancement des fonctionnaires, un blocage des retraites et autres.
"Nous ne sommes pas en train de remonter la pente, nous la descendons", a affirmé le président d'honneur du MRC, à propos de la faiblesse persistante de l'économie française par rapport aux autres.
Même si "la direction" prise par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault "est la bonne", "je mets en garde sur la faiblesse des moyens que l'on peut dégager si vous ne changez pas la variable monétaire", a déclaré le fondateur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) devant le club de la presse de Lille.
"Tant que l'euro est surévalué, je ne crois pas que la France puisse retrouver sa compétitivité par le biais d'économies budgétaires en échange d'un allègement de charges pour les entreprises. Il faut changer les règles monétaires", a insisté M. Chevènement. Il se référait aux hypothèses non confirmées qui circulent pour réduire de plusieurs dizaines de milliards d'euros les dépenses publiques, objectif du gouvernement, via des mesures comme un gel de l'avancement des fonctionnaires, un blocage des retraites et autres.
"Nous ne sommes pas en train de remonter la pente, nous la descendons", a affirmé le président d'honneur du MRC, à propos de la faiblesse persistante de l'économie française par rapport aux autres.
Alors que "le Royaume-Uni et la Suède tirent avantage de leur autonomie monétaire", la France, elle, "est entrée dans un système où l'on se fait laminer".
M. Chevènement a jugé nécessaire un "réaménagement d'ensemble des règles monétaires et budgétaires dans les pays du sud de l'Europe ayant perdu leur compétitivité", sans en passer par l'expérience vécue par l'Espagne, avec la perte, selon lui, de six millions d'emplois depuis 2007.
Rappelant qu'il préconise un système de monnaies communes --euromarks, eurofrancs etc.-- à l'intérieur de chaque pays, et non plus unique, sauf à l'extérieur de la zone euro ou pour financer de grands investissements européens, il a de nouveau appelé à "parler avec les Allemands" de ces problèmes.
"Ce serait raisonnable du côté de l'Allemagne de comprendre qu'il doit y avoir un équilibre entre leur prépondérance économique, qui est incontestable, et la diversité culturelle ainsi que l'hétérogénéité de l'économie des nations européennes", a encore dit M. Chevènement.
M. Chevènement a jugé nécessaire un "réaménagement d'ensemble des règles monétaires et budgétaires dans les pays du sud de l'Europe ayant perdu leur compétitivité", sans en passer par l'expérience vécue par l'Espagne, avec la perte, selon lui, de six millions d'emplois depuis 2007.
Rappelant qu'il préconise un système de monnaies communes --euromarks, eurofrancs etc.-- à l'intérieur de chaque pays, et non plus unique, sauf à l'extérieur de la zone euro ou pour financer de grands investissements européens, il a de nouveau appelé à "parler avec les Allemands" de ces problèmes.
"Ce serait raisonnable du côté de l'Allemagne de comprendre qu'il doit y avoir un équilibre entre leur prépondérance économique, qui est incontestable, et la diversité culturelle ainsi que l'hétérogénéité de l'économie des nations européennes", a encore dit M. Chevènement.