Dépêche AFP, jeudi 23 juin 2011, 15h20.
Le président de l'Association France-Algérie et ancien ministre Jean-Pierre Chevènement a été reçu jeudi par le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia au dernier jour d'une visite de cinq jours en Algérie, selon des sources officielles.
Aucune indication n'a été fournie de source algérienne sur cet entretien avec l'ancien ministre d'Etat français et sénateur du Territoire de Belfort qui a été élu à la présidence de l'association fin janvier. Durant son séjour, M. Chevènement a rencontré plusieurs personnalités dont des ministres et s'est rendu à Tizi-Ouzou, la principale ville de Kabylie où il a été reçu par les autorités locales. Lors d'une visite à l'université Alger II, il a indiqué à quelques journalistes "avoir offert" à ce centre d'études le fonds documentaire du philosphe et orientaliste maintenant décédé Jacques Berque, né en Algérie, et que ce dernier lui "a légué". Lors d'un séjour en septembre dernier où il avait été invité à donner deux conférences par le Centre Culturel Français, il avait été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika.
Rédigé par Chevenement.fr le 23 Juin 2011 à 15:25
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Dépêche AFP, mardi 21 juin 2011, 18h25.
Le nouveau président de l'Association France-Algérie (Afa) Jean-Pierre Chevènement, s'est prononcé mardi à Alger pour une "conscience" française plutôt qu'une "repentance" pour son passé colonial, lors d'une conférence de presse.
"La repentance est une suggestion imprégnée d'esprit chrétien. Du point de vue de la République française qui est une république laïque je préfère le travail de la conscience", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort. "Je pense que la France doit être consciente de ce qui s'est passé entre nous", mais a-t-il aussi estimé, "nous avons tous à faire un travail de conscience". Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Nombre d'officiels algériens veulent une repentance ou des excuses de la part de la France, ce que Paris a jusqu'à présent refusé.
Anne Lauvergeon est une femme remarquable. Elle était de surcroît la seule au sein du CAC 40. Son limogeage ne sert ni l'image de la France ni l'intérêt national, au moment où il faudrait rassembler large pour défendre l'atout national majeur que constitue une filière nucléaire sûre.
C'était là le combat d'Anne Lauvergeon avec l'EPR dont les difficultés de jeunesse sont abusivement exploitées par les tenants de la sortie du nucléaire, au mépris même des intérêts de la France. ActualitésJean-Pierre Chevènement était l'invité de Preuves par 3 sur Public Sénat, mercredi 15 juin 2011. Il répondait aux questions de Michel Grossiord.
Verbatim express
Dépêche AFP, mercredi 15 juin 2011, 19h14.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement, a estimé mercredi que la lettre signée par une centaine de députés demandant à Air France/KLM de privilégier Airbus pour la commande de longs courriers allait dans une "bonne direction".
Plus d'une centaine de députés ont demandé à la compagnie française de préférer les avions européens d'Airbus aux américains de Boeing pour la méga-commande d'avion que doit passer la compagnie cet été. "Je pense qu'il y a des moyens de pression plus discrets (...)", a jugé M. Chevènement au cours de l'émission "Preuve par 3", diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP, conseillant d'"agir avec doigté". "Mais je dirais que la direction est la bonne", a-t-il ajouté. "Il faut en effet aller vers un commerce mondial davantage régionalisé, a estimé M. Chevènement. Il faudrait regarder ce que les compagnies américaines achètent. Est-ce qu’elles achètent des Airbus ? Un peu, un peu, mais pas beaucoup. Donc il y a un équilibre à trouver entre Airbus et Boeing, qui sont les deux premiers mondiaux." Commentant l'initiative de Bernard Carayon, député (UMP) du Tarn qui est à l'origine de cette lettre, M. Chevènement a déclaré : "Bien entendu, M. Carayon est originaire d’un département du Sud-Ouest, donc dans l’orbite de Toulouse, d’Airbus, etc. C’est tout à fait légitime pour un élu." Mais, a-t-il ajouté, "moi je crois qu’on devra revenir sur un libre-échangisme qui est biaisé (...) par les différences énormes de coûts salariaux entre nos pays et les pays par exemple de l’Asie orientale, mais pas seulement, et (...) par la politique de la planche à billets que mènent les autorités américaines." Dépêche AFP, mercredi 15 juin 2011, 18h44.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a estimé mercredi que la "légalisation contrôlée" du cannabis, proposée par des députés socialistes dans un rapport, serait un "signal désastreux".
"Aujourd'hui, je pense que ce serait un très mauvais signal donné vis-à-vis de la jeunesse", a estimé M. Chevènement au cours de l'émission Preuves par 3, diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP. Concédant qu'"une vue d’ensemble de ce que cela signifierait du point de vue des drogues dans notre pays" était nécessaire, M. Chevènement a toutefois jugé qu'"il y a des résines de cannabis qui sont aussi dures que les drogues les plus dures, et après le cannabis, nous aurions des trafics de cocaïne, d’héroïne, et vous ne changeriez pas les moeurs des trafiquants, des dealers qui empoisonnent nos cités". L'ancien ministre de l'Intérieur (1997-2000) a en outre estimé que "ce débat a déjà eu lieu à l’intérieur du gouvernement de la gauche plurielle. Il opposait Bernard Kouchner, ministre de la Santé, et moi-même". "Moi, comme ministre de l’Intérieur, j’ai toujours été hostile", a t-il rappelé. Après l'écologiste Stéphane Gatignon, qui a dénoncé le pouvoir mafieux de la drogue dans les "quartiers", la gauche a relancé mercredi le débat sur la dépénalisation du cannabis en prônant, dans un rapport parlementaire, une "légalisation contrôlée" de cette drogue. Afin de "sortir de l'hypocrisie", le groupe de travail du groupe socialiste, présidé par l'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, préconise la "légalisation contrôlée du cannabis" et la mise en place d'une véritable "filière nationale". Projet d’intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat sur le projet de loi constitutionnel sur l’équilibre des finances publiques, mardi 14 juin 2011.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Cette vingt-cinquième révision de la Constitution, la troisième de la législature, va exactement à l’inverse du but proclamé par celle de 2008 de « revaloriser, nous a-t-on dit, les droits du Parlement ».
Depuis toujours le Parlement vote le budget et autorise l’impôt. C’est pour cela qu’il a été fait. Le présent projet de loi constitutionnel vise à soumettre la loi de finances et la foi de financement de la Sécurité sociale à une loi-cadre d’équilibre, nouvel instrument juridique supérieur, dans la hiérarchie des normes, aux lois financières et à la loi ordinaire. Le Conseil Constitutionnel sera systématiquement saisi de la conformité des lois de finances et des lois de financement de la Sécurité Sociale à la loi-cadre (article 9). Première observation : c’est transformer le Conseil Constitutionnel en gardien de la bonne gestion des finances publiques. Vision surréaliste : comment le Conseil Constitutionnel pourrait-il apprécier, à l’horizon de trois ans, la fiabilité des prévisions économiques et budgétaires nécessairement fragiles ? Ces neuf sages, qui n’ont pas la science économique infuse, à supposer qu’elle existe, pourraient déclarer les lois financières inconstitutionnelles si elles ne sont pas conformes aux lois-cadres d’équilibre ! On croît rêver ! Je fais observer, au passage, que ce projet de loi constitutionnel qui prétend figer pour au moins trois ans les équilibres budgétaires est profondément attentatoire aux droits de l’opposition et à l’idée même d’alternance. Nous avons des élections générales en 2012. Si la gauche devait l’emporter, prétendez-vous lui interdire d’appliquer le programme qu’elle aura défini ? Je ne parle pas du programme du parti socialiste, mais de celui, sûrement différent, qu’aura défendu le candidat qu’elle soutiendra devant les électeurs. Le projet de loi constitutionnel est non seulement une atteinte à la démocratie mais aussi au bon sens : si ce projet de loi constitutionnel avait été adopté en 2007, eussiez-vous pu faire voter, en 2008 un projet de loi pour venir au secours des banques, en 2009 un plan de relance pour lutter contre la récession, et en 2010 le lancement d’un grand emprunt pour impulser – insuffisamment d’ailleurs – les secteurs d’avenir ? On vous demande de voter ce projet « quia absurdum ». Parce qu’il est absurde ! Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité dimanche 12 juin 2011 de Soir 3 Politique. Il répondait aux questions de Francis Letellier et Jérôme Dorville.
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