Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a estimé mercredi que la "légalisation contrôlée" du cannabis, proposée par des députés socialistes dans un rapport, serait un "signal désastreux".
"Aujourd'hui, je pense que ce serait un très mauvais signal donné vis-à-vis de la jeunesse", a estimé M. Chevènement au cours de l'émission Preuves par 3, diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP.
Concédant qu'"une vue d’ensemble de ce que cela signifierait du point de vue des drogues dans notre pays" était nécessaire, M. Chevènement a toutefois jugé qu'"il y a des résines de cannabis qui sont aussi dures que les drogues les plus dures, et après le cannabis, nous aurions des trafics de cocaïne, d’héroïne, et vous ne changeriez pas les moeurs des trafiquants, des dealers qui empoisonnent nos cités".
L'ancien ministre de l'Intérieur (1997-2000) a en outre estimé que "ce débat a déjà eu lieu à l’intérieur du gouvernement de la gauche plurielle. Il opposait Bernard Kouchner, ministre de la Santé, et moi-même".
"Moi, comme ministre de l’Intérieur, j’ai toujours été hostile", a t-il rappelé.
Après l'écologiste Stéphane Gatignon, qui a dénoncé le pouvoir mafieux de la drogue dans les "quartiers", la gauche a relancé mercredi le débat sur la dépénalisation du cannabis en prônant, dans un rapport parlementaire, une "légalisation contrôlée" de cette drogue.
Afin de "sortir de l'hypocrisie", le groupe de travail du groupe socialiste, présidé par l'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, préconise la "légalisation contrôlée du cannabis" et la mise en place d'une véritable "filière nationale".
"Aujourd'hui, je pense que ce serait un très mauvais signal donné vis-à-vis de la jeunesse", a estimé M. Chevènement au cours de l'émission Preuves par 3, diffusée sur Public Sénat en partenariat avec l'AFP.
Concédant qu'"une vue d’ensemble de ce que cela signifierait du point de vue des drogues dans notre pays" était nécessaire, M. Chevènement a toutefois jugé qu'"il y a des résines de cannabis qui sont aussi dures que les drogues les plus dures, et après le cannabis, nous aurions des trafics de cocaïne, d’héroïne, et vous ne changeriez pas les moeurs des trafiquants, des dealers qui empoisonnent nos cités".
L'ancien ministre de l'Intérieur (1997-2000) a en outre estimé que "ce débat a déjà eu lieu à l’intérieur du gouvernement de la gauche plurielle. Il opposait Bernard Kouchner, ministre de la Santé, et moi-même".
"Moi, comme ministre de l’Intérieur, j’ai toujours été hostile", a t-il rappelé.
Après l'écologiste Stéphane Gatignon, qui a dénoncé le pouvoir mafieux de la drogue dans les "quartiers", la gauche a relancé mercredi le débat sur la dépénalisation du cannabis en prônant, dans un rapport parlementaire, une "légalisation contrôlée" de cette drogue.
Afin de "sortir de l'hypocrisie", le groupe de travail du groupe socialiste, présidé par l'ancien ministre de l'Intérieur Daniel Vaillant, préconise la "légalisation contrôlée du cannabis" et la mise en place d'une véritable "filière nationale".