Le nouveau président de l'Association France-Algérie (Afa) Jean-Pierre Chevènement, s'est prononcé mardi à Alger pour une "conscience" française plutôt qu'une "repentance" pour son passé colonial, lors d'une conférence de presse.
"La repentance est une suggestion imprégnée d'esprit chrétien. Du point de vue de la République française qui est une république laïque je préfère le travail de la conscience", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort.
"Je pense que la France doit être consciente de ce qui s'est passé entre nous", mais a-t-il aussi estimé, "nous avons tous à faire un travail de conscience". Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Nombre d'officiels algériens veulent une repentance ou des excuses de la part de la France, ce que Paris a jusqu'à présent refusé.
"La repentance est une suggestion imprégnée d'esprit chrétien. Du point de vue de la République française qui est une république laïque je préfère le travail de la conscience", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort.
"Je pense que la France doit être consciente de ce qui s'est passé entre nous", mais a-t-il aussi estimé, "nous avons tous à faire un travail de conscience". Ancien ministre socialiste de l'Industrie, de l'Intérieur et de la Défense, Jean-Pierre Chevènement est président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).
Nombre d'officiels algériens veulent une repentance ou des excuses de la part de la France, ce que Paris a jusqu'à présent refusé.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé avait déclaré le 16 juin lors de sa visite en Algérie que les Français "n'étaient pas encore prêts" à la repentance et appelé à ne "pas ressasser indéfiniment" le passé colonial.
L'Algérie a vécu 132 ans sous le joug colonial de la France avant qu'elle ne gagne son indépendance par les armes en 1962.
"Ce 50e anniversaire je veux que nous le célébrions en regardant vers l'avenir sur ce que la France et l'Algérie peuvent faire ensemble au 21e siècle", a déclaré M. Chevènement, élu président de l'AFA fin janvier, en référence aux célébrations de 2012.
"Le problème pour la France c'est qu'elle n'ait pas pensé à acheminer l'Algérie vers l'indépendance, ce qui aurait été le terme tout à fait normal, et c'est vraiment dommage", a-t-il regretté.
"Je pense que sur le passé il faut certainement en parler mais en ayant toujours à l'esprit qu'il ne faut pas obscurcir l'avenir", a-t-il cependant déclaré.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) effectue depuis dimanche une visite de cinq jours dans ce pays qui lui a permis de rencontrer nombre de personnalités dont des ministres et il devrait être reçu jeudi par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Personnalité très populaire en Algérie, où il était présent en tant que militaire juste avant l'indépendance, il avait été longuement reçu par le président Abdelaziz Bouteflika le 22 septembre dernier lorsqu'il était venu faire deux conférences pour le Centre culturel français.
L'Algérie a vécu 132 ans sous le joug colonial de la France avant qu'elle ne gagne son indépendance par les armes en 1962.
"Ce 50e anniversaire je veux que nous le célébrions en regardant vers l'avenir sur ce que la France et l'Algérie peuvent faire ensemble au 21e siècle", a déclaré M. Chevènement, élu président de l'AFA fin janvier, en référence aux célébrations de 2012.
"Le problème pour la France c'est qu'elle n'ait pas pensé à acheminer l'Algérie vers l'indépendance, ce qui aurait été le terme tout à fait normal, et c'est vraiment dommage", a-t-il regretté.
"Je pense que sur le passé il faut certainement en parler mais en ayant toujours à l'esprit qu'il ne faut pas obscurcir l'avenir", a-t-il cependant déclaré.
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) effectue depuis dimanche une visite de cinq jours dans ce pays qui lui a permis de rencontrer nombre de personnalités dont des ministres et il devrait être reçu jeudi par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia.
Personnalité très populaire en Algérie, où il était présent en tant que militaire juste avant l'indépendance, il avait été longuement reçu par le président Abdelaziz Bouteflika le 22 septembre dernier lorsqu'il était venu faire deux conférences pour le Centre culturel français.