Les actes du colloque du 9 décembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Rédigé par redaction Chevenement.fr le 9 Janvier 2009 à 17:10
|
Permalien
|
Commentaires (14)
Les actes du colloque du 29 septembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 12 janvier 2009 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Avec la participation de :
L'émission dure 15 minutes et est podcastée sur le blog.
L'émission sera également podcastée sur le site de BFM TV.
ActualitésLes actes du colloque du 20 octobre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Il répond dans l'émission "18h" aux questions de Michel Grossiord sur la situation internationale et la nouvelle crise au Proche-Orient.
Vous pouvez regarder la première partie de l'intervention de Jean-Pierre Chevènement dans la vidéo ci-dessus.
L'émission pourra être revue en intégralité sur le site de Public Sénat. Dépêche AFP, lundi 5 janvier 2009, 11h52.
L'ancien ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), n'est "pas sûr" que Nicolas Sarkozy arrive "à se faire réellement entendre" au Proche-Orient, estimant que "ce sont les Américains qui ont la clé" du conflit israélo-palestinien.
Le chef de l'Etat commence lundi en Egypte, Cisjordanie et Israël, une tournée éclair de deux jours au Proche-Orient. "Je ne suis pas sûr que c’est en affirmant, comme il l’a fait voici quelques jours, sa compréhension d’Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre", affirme le sénateur de Belfort dans un entretien au Parisien. M. Sarkozy "sait être pragmatique (...) mais ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une forte volonté politique, notamment pour peser sur la politique d’Obama, parce que ce sont les Américains qui ont la clé", poursuit-il. M. Chevènement estime par ailleurs que l'offensive terrestre israélienne est "vouée à l'échec". "Une armée ne peut pas l’emporter sur une concentration de 1,5 million de réfugiés massés sur quelques centaines de kilomètres carrés", prévient-il. Soulignant un "problème mondial" qui n'est "pas seulement le problème de Gaza", le sénateur dit craindre des "ripostes terroristes non seulement au Proche-Orient, mais dans le monde entier", voyant notamment dans Al-Qaïda au Maghreb une "menace pour la France". Agenda et médiasEntretien au Parisien, propos recueillis par Philippe Martinat, lundi 5 janvier 2009.
Président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), Jean-Pierre Chevènement avait démissionné en janvier 1991 de son poste de ministre de la Défense pour protester contre l’engagement de la France dans la première guerre du Golfe.
Le Parisien : Cette nouvelle guerre entre Israéliens et Palestiniens était-elle prévisible ? Jean-Pierre Chevènement : Elle était en tout cas évitable. On ne peut comprendre ce qui se passe à Gaza -territoire transformé par le blocus israélien en véritable prison à ciel ouvert- que si on revient aux élections de 2006 remportées par le Hamas. Israël et la communauté internationale ont refusé que cette victoire se traduise au niveau du gouvernement de l’Autorité palestinienne. Comme si on préférait voir se désintégrer ce qui lui reste d’autorité et la société palestinienne elle-même. Le Hamas est-il, comme l’affirme Israël, un mouvement terroriste ? Il faut éviter les amalgames. Le Hamas est un mouvement très complexe qui a une aile religieuse fondamentaliste et une autre aile nationaliste, souvent composée de jeunes militants venus du Fatah (NDLR : le parti de Yasser Arafat et de Mahmoud Abbas). Lorsqu’on a refusé le verdict des urnes en 2006, cette attitude d’Israël et de la communauté internationale a été contre-productive. Je suis très attaché à la sécurité à long terme d’Israël et je pense qu’elle est indissociable de la modernisation des sociétés musulmanes. Quand on parle de terrorisme, il faut distinguer d’un côté Al-Qaïda, les partisans d’une sorte d’empire musulman à l’échelle mondiale et, d’autre part, des mouvements nationalistes qui combattent pour des objectifs limités, en l’occurrence la création d’un Etat palestinien libre et indépendant. |
Derniers tweets
Abonnez-vous à la newsletter
Dernières notes
Appel aux dons de la Fondation Res Publica
07/11/2024
Hommage à Jean-Paul Escande
19/10/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Laïcité : défis internes, défis externes"
09/09/2024
Hommage à Gérard Cureau
02/09/2024
Hommage à Louis Mermaz
19/08/2024
Actes du colloque de la Fondation Res Publica : "Quelle politique étrangère pour la France ?"
14/08/2024
Hommage à Marie-France Garaud
24/05/2024
Derniers commentaires
Mots-clés des 30 derniers jours
|