L'ancien ministre de la Défense Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), n'est "pas sûr" que Nicolas Sarkozy arrive "à se faire réellement entendre" au Proche-Orient, estimant que "ce sont les Américains qui ont la clé" du conflit israélo-palestinien.
Le chef de l'Etat commence lundi en Egypte, Cisjordanie et Israël, une tournée éclair de deux jours au Proche-Orient.
"Je ne suis pas sûr que c’est en affirmant, comme il l’a fait voici quelques jours, sa compréhension d’Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre", affirme le sénateur de Belfort dans un entretien au Parisien.
M. Sarkozy "sait être pragmatique (...) mais ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une forte volonté politique, notamment pour peser sur la politique d’Obama, parce que ce sont les Américains qui ont la clé", poursuit-il.
M. Chevènement estime par ailleurs que l'offensive terrestre israélienne est "vouée à l'échec". "Une armée ne peut pas l’emporter sur une concentration de 1,5 million de réfugiés massés sur quelques centaines de kilomètres carrés", prévient-il.
Soulignant un "problème mondial" qui n'est "pas seulement le problème de Gaza", le sénateur dit craindre des "ripostes terroristes non seulement au Proche-Orient, mais dans le monde entier", voyant notamment dans Al-Qaïda au Maghreb une "menace pour la France".
Le chef de l'Etat commence lundi en Egypte, Cisjordanie et Israël, une tournée éclair de deux jours au Proche-Orient.
"Je ne suis pas sûr que c’est en affirmant, comme il l’a fait voici quelques jours, sa compréhension d’Israël au moment où celui-ci bombardait Gaza que Nicolas Sarkozy peut arriver à se faire réellement entendre", affirme le sénateur de Belfort dans un entretien au Parisien.
M. Sarkozy "sait être pragmatique (...) mais ce qu’il faut aujourd’hui, c’est une forte volonté politique, notamment pour peser sur la politique d’Obama, parce que ce sont les Américains qui ont la clé", poursuit-il.
M. Chevènement estime par ailleurs que l'offensive terrestre israélienne est "vouée à l'échec". "Une armée ne peut pas l’emporter sur une concentration de 1,5 million de réfugiés massés sur quelques centaines de kilomètres carrés", prévient-il.
Soulignant un "problème mondial" qui n'est "pas seulement le problème de Gaza", le sénateur dit craindre des "ripostes terroristes non seulement au Proche-Orient, mais dans le monde entier", voyant notamment dans Al-Qaïda au Maghreb une "menace pour la France".