Encadré paru dans Le Figaro Magazine, samedi 29 novembre 2008.
« Il y a trop d'intérêts électoraux et financiers la subvention publique dépasse 20 millions pour que les socialistes disparaissent, quelles que soient leurs divergences, lesquelles ne sont, au reste, pas si nombreuses. La perspective est donc celle d'un immobilisme qui, naturellement, favorise le pouvoir établi. Tant que le Parti socialiste n'aura pas redécouvert ce qu'est un véritable débat d'idées et qu'il n'aura pas donné son plein sens au courage qui, selon Jaurès, consiste à chercher la vérité et à la dire, rien ne se passera. Le Parti socialiste n'a pas de projet sérieux et solide. Il est en contradiction complète avec les tabous européens, à l'origine desquels il se trouve largement, et qu'il a reçus en héritage... »
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Rédigé par Chevenement.fr le 29 Novembre 2008 à 10:51
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Jean-Pierre Chevènement a interpellé le Ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, Mme Christine Lagarde, lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, jeudi 27 novembre. Mme Lagarde a, à cette occasion, réaffirmé le credo libre-échangiste du gouvernement.
Ma question s’adresse à Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.
Madame la Ministre, le sauvetage de notre industrie automobile doit devenir une priorité nationale pour le Gouvernement. L’enjeu est de taille puisque notre industrie automobile emploie directement et indirectement plus de 3 millions de personnes. De plus elle représente 10% de notre PIB si on inclut les activités de commerce et de réparation. La baisse de plus de 7 % des ventes aux particuliers en octobre 2008 par rapport aux ventes d’octobre 2007 rend la situation des salariés de ce secteur très préoccupante. De longues périodes de chômage technique sont programmées par les constructeurs et par les sous-traitants. Dans ma région, nombre d’entreprises sont en difficulté et ont ou sont sur le point de déposer leur bilan, comme par exemple l’entreprise Sonas dont le siège est à la Souterraine dans la Creuse mais dont l’usine de Beaucourt est menacée d’une fermeture comme c’est le cas pour l’usine KeyPlastics à Voujeaucourt dans le pays de Montbéliard. Agenda et médiasJ-P. Chevènement participe le jeudi 27 novembre 2008 à 18 heures à une table ronde sur “La laïcité en question” à l’amphithéâtre Gestion de la Sorbonne (14 rue Cujas, Paris 5ème).
Avec :
-François Bayrou, président du Modem -Rémi Brague, philosophe, professeur à l’université Paris IV -Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement Républicain et Citoyen -Marcel Gauchet, philosophe, rédacteur en chef de la revue Le Débat -Axel Kahn, président de l’université Paris Descartes Tous les détails sur le site de l'Institut Pierre Mendès-France et l'audio du débat ici. Intervention de Jean-Pierre Chevènement sur la dette au Sénat, mercredi 26 novembre 2008.
Le gouvernement nous a fait une présentation quelque peu lénifiante du projet de loi de finances pour 2009. Selon M. Woerth, si le déficit budgétaire va dépasser le seuil de 3 % du PIB en 2009, il ne s’agit que d’une « évolution conjoncturelle », je le cite. Le gouvernement aurait simplement choisi de laisser jouer les « stabilisateurs automatiques » : en d’autres termes, il ne change rien aux dépenses en dehors des hypothèses révisées sur la charge d’intérêt et les dépenses indexées. Il prend acte par avance de la baisse anticipée des recettes (7 Milliards) et nous présente un déficit budgétaire à hauteur de 57,6 Milliards d’euros. Dans ces conditions, la dette publique qui atteignait 1.269,3 Milliards d’euros au 30 juin 2008 devrait dépasser 66% du PIB dès 2009. Le gouvernement prétend faire rapidement diminuer la dette pour la ramener à 61,8 % du PIB en 2012. Objectif parfaitement irréaliste !
En fait vous réussissez ce miracle, M. le Ministre, de nous présenter un budget déflationniste et laxiste à la fois. C’est le contraire d’un budget volontariste face à la crise. Un seul exemple : le gouvernement en affichant une haute priorité pour l’université et la recherche supprime 900 emplois dans l’enseignement supérieur ! Vous êtes pris à contrepied. Certes, vous renoncez à comprimer davantage les dépenses ou à recourir à des impôts nouveaux et de ce point de vue je ne saurais que vous approuver : il ne faut pas ajouter la crise à la crise. Les actes du colloque du 8 septembre sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.
Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 24 novembre 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
Avec la participation de :
Dépêche AFP, dimanche 23 novembre 2008, 20h21.
Jean-Pierre Chevènement a estimé dimanche que le PS devrait "organiser un nouveau vote" pour départager Martine Aubry et Ségolène Royal, mais devrait surtout "remettre du contenu politique" dans son projet.
"Cela se joue vraiment à quelques voix. Cela n’a pas beaucoup de sens de décider que l’une ou l’autre l’a vraiment emporté. (...) Les dirigeants socialistes seraient bien inspirés d’organiser un nouveau vote," a jugé le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC), au "Forum" de Radio-J. "Il faudrait surtout remettre du contenu politique", a poursuivi le sénateur du Territoire de Belfort, "faire en sorte qu’une nouvelle élection intervienne sur la base de deux textes où chacune des protagonistes préciserait ce que sont son projet, son programme, ses objectifs". "Ce qui me frappe c’est l’absence totale de débat d’idées au congrès de Reims", a estimé l'ancien ministre qui a quitté le PS en 1993. M. Chevènement, qui avait soutenu Mme Royal à la présidentielle de 2007, a jugé qu'il fallait "que le Parti socialiste s’ouvre, qu’il accepte l’idée d’un grand parti et peut-être provisoirement d’une fédération ou d’une confédération avec la responsabilité d’organiser ces vastes primaires présidentielles où tous les sympathisants de la gauche (...) pourront venir s’exprimer". Dépêche Associated Press, dimanche 23 novembre 2008, 11h20.
"Les dirigeants socialistes seraient sans doute bien inspirés d'organiser un nouveau vote", a affirmé dimanche Jean-Pierre Chevènement, ancien membre du PS.
"Ca se joue à quelques voix et ça n'a pas vraiment beaucoup de sens (...) de décider que l'une ou l'autre l'a vraiment emporté", a constaté le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) sur Radio-J. Ce vote devrait s'organiser "sur la base de deux textes qui préciseraient ce que sont les projets, les programmes des deux protagonistes", a souhaité le sénateur du Territoire de Belfort, afin que le PS se prononce sur "les choix politiques" respectivement défendus par Ségolène Royal et Martine Aubry. Interrogé sur les contestations émises sur le vote de vendredi, Jean-Pierre Chevènement a écarté les termes de tricheries ou de bourrages d'urnes. "Il y a des sections qui sont entièrement composées de supporters de l'élu local du coin (et qui) votent comme leur maire", a-t-il décrit. "Ca n'est pas choquant en soi". |
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