Dépêche Associated Press, 16 février 2008, 08h28.
Jean-Pierre Chevènement a demandé lundi un vote du Parlement sur le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN, qui doit être officialisé les 3 et 4 avril au sommet du 60e anniversaire de l'OTAN à Strasbourg et Kehl.
"Le Parlement doit se prononcer. Ça, c'est la moindre des choses", a déclaré le sénateur du Territoire de Belfort sur RTL, ajoutant que ce vote était "incontournable". Il a rappelé que le retour de la France dans le commandement intégré "est une inflexion majeure de la politique qui avait été décidée par le général de Gaulle en 1966 (...) pour éviter que la France ne soit entraînée dans des guerres qui ne soient pas les siennes". Or, a-t-l estimé, le retour de la France dans le commandement intégré est une décision "dangereuse pour la sécurité de la France". "Je ne vais pas jusqu'à exiger un référendum comme l'a fait M. (François) Bayrou, mais enfin, ça le mériterait peut-être", a dit M. Chevènement, qui a demandé "un peu de logique", à l'heure où l'on demande un vote du Parlement "pour la moindre petite opération extérieure"
Rédigé par Chevenement.fr le 16 Février 2009 à 10:44
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Jean-Pierre Chevènement répond aux questions d'Alba Ventura pendant 10 minutes. L'émission est podcastée, et le verbatim disponible.
L'émission peut être écoutée sur le site internet de RTL (104.3 FM à Paris) et est podcastée ci-dessus en vidéo et ci-dessous en version audio.
L'ancien ministre de l'Intérieur répondait lundi matin aux questions d'Alba Ventura. Après un témoignage-surprise laissant penser à l'existence d'autres suspects de l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, Jean-Pierre Chevènement a émis de sérieux doutes sur ces révélations. Il s'est demandé pourquoi ces informations ne s'étaient fait jour lors du premier procès du nationaliste. Il a aussi demandé un vote du Parlement sur le retour de la France dans le commandement intégré de l'OTAN. Le verbatim de l'entretien : Alba Ventura : Bonjour, Jean-Pierre Chevènement. Jean-Pierre Chevènement : Bonjour. Vous étiez donc ministre de l'Intérieur lorsque le préfet Claude Erignac a été assassiné, en février 1998. Vendredi soir, un rebondissement est survenu au procès en appel d'Yvan Colonna avec le témoignage d'un ancien collaborateur du préfet, Didier Vinolas. Ce dernier a affirmé qu'il y avait, peut-être, deux hommes dans la nature qui ont participé à l'assassinat de Claude Erignac. Une information qui, dit-il, a transmis à plusieurs personnalités de hauts magistrats. Didier Vinolas a dit, vendredi soir, ne pas supporter de vivre avec ça sur la conscience et redoute qu'un Innocent soit condamné. Vous avez été surpris par ce témoignage ? J'ai été surpris non pas parce que monsieur Vinolas a été un des anciens collaborateurs de Claude Erignac. Il n'intervenait pas dans les questions de sécurité ; et à mon avis, ce fait ne pèse pas davantage que le fait qu'il était un compagnon de bureau du père d'Yvan Colonna au ministère de l'Intérieur. Tout ça c'est des circonstances secondaires. Allons, au fait. Monsieur Vinolas fait état de rumeurs dont il se serait ouvert à un magistrat en 2001 et à un policier en 2004. On peut déjà s'étonner que lors du procès en première instance, il n'a rien dit après avoir juré de dire "toute la vérité, rien que la vérité". Il répond dans l'émission "18h" aux questions de Michel Grossiord sur la réintégration de la France dans l'OTAN.
L'émission peut être revue en intégralité ci-dessus (à partir de la 19ème minute) ou sur le site de Public Sénat.
Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica samedi 14 février 2009 de 9h30 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.
9h30 Ouverture : André Gauron, Anne-Marie Le Pourhiet, Sami Naïr
Première partie : le fonctionnement de l’Union – présidence : Anne-Marie le Pourhiet 1. L’opacité institutionnelle, Michel Clapié, professeur de droit public à l’Université de Montpellier I 2. A quoi sert la Cour de justice européenne ?, Pierre Rodière, professeur de droit social à l’Université de Paris I, Panthéon-Sorbonne 3. L’idéologie de la Charte des droits fondamentaux, Olivier Cayla, directeur d’études à l’EHESS 4. Le lobbying européen, Marie-Laure Basilien, maître de conférences en droit public à l’Université de Paris III Sorbonne nouvelle. Le 15 août 2008, l'émission "Grandes traversées" proposait, dans une série intitulée "Un autre De Gaulle", un dialogue entre Régis Debray et Max Gallo, entrecoupé d'interventions de Jean-Pierre Chevènement.
Voir la présentation de l'émission sur le site de France Culture :
"Que ce soit lors de la montée des périls entre les deux guerres, le 18 juin 1940, puis au moment de la guerre d’Algérie, le Général a prouvé qu’il était doté d’un flair et d’un sens de l’Histoire qui ont fait de lui un visionnaire sans pareil ; il sentait les gens, les choses et les situations, quitte à avoir raison trop tôt. Ce qui entraîne souvent une popularité inconfortable et une marginalité douloureuse. Des désagréments somme toute sans importance à qui entend incarner la France dans la durée. Oui, la France, tout simplement. Bilan de la série. Face à face sous forme de bilan Max Gallo- Régis Debray, avec des interventions de Jean-Pierre Chevènement." L'émission est podcastée ci-dessous.
Article de L'Est républicain, samedi 7 février 2009.
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